Un tribunal de la ville tunisienne de Bizerte a condamné lundi à un mois de prison un homme accusé d'"atteinte aux bonnes moeurs" pour avoir fumé en public en plein mois de ramadan, selon une source judiciaire.
"Un homme a été arrêté et déféré devant la justice lundi, après qu'un responsable judiciaire eut rapporté à la police l'avoir vu en train de fumer dans le jardin du tribunal", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère public près le tribunal de première instance de Bizerte, Choukri Lahmar.
Le tribunal cantonal de Bizerte a condamné l'homme "à un mois de prison conformément" au code pénal tunisien, qui incrimine "toute personne portant atteinte aux bonnes moeurs".
L'accusé a dix jours pour faire appel.
Lors du jeûne du ramadan, les fidèles musulmans s'abstiennent de boire, de manger mais aussi de fumer du lever au coucher du soleil.
En Tunisie, aucune loi n'interdit de boire ou manger en public pendant le ramadan mais le débat sur cette question revient chaque année.
Début juin, quatre hommes ont été condamnés à un mois de prison pour "outrage public à la pudeur" après avoir mangé et fumé dans un jardin public pendant le ramadan.
Dimanche, des dizaines de personnes ont manifesté à Tunis pour réclamer le droit de manger et de boire en public durant le ramadan et pour protester contre l'arrestation des non-jeûneurs, une première en Tunisie.
"Un homme a été arrêté et déféré devant la justice lundi, après qu'un responsable judiciaire eut rapporté à la police l'avoir vu en train de fumer dans le jardin du tribunal", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère public près le tribunal de première instance de Bizerte, Choukri Lahmar.
Le tribunal cantonal de Bizerte a condamné l'homme "à un mois de prison conformément" au code pénal tunisien, qui incrimine "toute personne portant atteinte aux bonnes moeurs".
L'accusé a dix jours pour faire appel.
Lors du jeûne du ramadan, les fidèles musulmans s'abstiennent de boire, de manger mais aussi de fumer du lever au coucher du soleil.
En Tunisie, aucune loi n'interdit de boire ou manger en public pendant le ramadan mais le débat sur cette question revient chaque année.
Début juin, quatre hommes ont été condamnés à un mois de prison pour "outrage public à la pudeur" après avoir mangé et fumé dans un jardin public pendant le ramadan.
Dimanche, des dizaines de personnes ont manifesté à Tunis pour réclamer le droit de manger et de boire en public durant le ramadan et pour protester contre l'arrestation des non-jeûneurs, une première en Tunisie.
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