Invité par la chancelière allemande Angela Merkel, le président de le République Béji Caid Essebsi s'est envolé le lundi 12 juin 2017, à destination de Berlin pour participer à la conférence “Compact with Africa” sur le partenariat du G20 avec l’Afrique". Il est accompagné d'une délégation officielle composée notamment du ministre des Affaires étrangères et du ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale et ministre des Finances par intérim.
Cet événement, tenu les 12 et 13 juin, a pour pour objectif de promouvoir les investissements privés et les infrastructures en vue de développer l’Afrique et d’assurer de l’emploi aux jeunes africains.
A l'ouverture de la Conférence, Béji Caïd Essebsi a prononcé un discours devant des chefs d'Etats africains et de haut responsables d'institutions internationales et régionales. Il a déclaré que "l’Afrique toute entière mérite un engagement résolu pour redonner de l’espoir à sa jeunesse. "Donnons ensemble à nos ambitions l’élan et la substance nécessaires. Il y va de notre intérêt à tous", a-t-il lancé.
"La délégation qui m'accompagne à Berlin va non seulement exposer les atouts et l’attractivité de la Tunisie en tant que site favorable aux investissements étrangers, mais aussi présenter des projets concrets à mettre à la disposition des partenaires et des investisseurs notamment dans les secteurs de l’infrastructure, des industries aéronautiques, automobiles et agroalimentaires, des technologies de l’information, et de la santé", a-t-il dit. Et d'ajouter que la priorité est particulièrement accordée aux projets structurants ayant un impact sur l’employabilité des jeunes et le développement des régions rurales et intérieures.
Caid Essebsi a tenu à saluer, par la même occasion, la décision de retenir la Tunisie parmi les cinq pays africains devant bénéficier de "Skills for Africa", une initiative financée par l’Allemagne dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) visant à renforcer les perspectives d’emplois pour la jeunesse africaine et qui s’inscrit dans l’esprit du thème de l’Union Africaine de 2017 "exploitons le dividende démographique en investissant dans la jeunesse".
Il s'est dit, par ailleurs, convaincu que cette initiative constitue une tribune appropriée pour promouvoir auprès des investisseurs l'attractivité du site Tunisie et faciliter la mobilisation des ressources financières requises à l’exécution de projets dans des secteurs prioritaires dans le pays.
Il a estimé que cette initiative constitue une bonne opportunité pour réfléchir et bâtir un avenir commun pour tous à travers l’échange des expériences et du savoir-faire outre l’appui technique et financier aux pays africains dont la Tunisie.
Il a ajouté que la Tunisie, qui a toujours misé sur son potentiel humain, figure parmi les pays qui ont réussi leur processus démocratique et qui accordent une importance primordiale à l’investissement, moteur de tout développement économique.
Ce mini-sommet africain a été marqué par la présence de neuf chefs d'Etat africain, en majorité des pays d’Afrique de l’Ouest. Il n’y a que l’Egypte et la Tunisie pour l’Afrique du Nord, le Rwanda pour l’Afrique de l’Est qui sont les exceptions.
A moins d’un mois du G20 de Hambourg, l'Allemagne a voulu attirer les investissements vers l'Afrique. Pour la dirigeante de la première économie européenne, le développement d’un seul pays sans celui des autres ne peut pas être viable. Elle encourage donc les investissements publics et privés vers l’Afrique avec, en toile de fond, l’objectif de réduire l’émigration vers l’Europe.
Le gouvernement allemand avait, d'autre part, accepté des “partenariats de réformes” avec la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Ces trois pays, retenus pour leur engagement en matière de bonne gouvernance et pour leur orientation vers la réforme, vont bénéficier du mécanisme bilatéral dénommé “partenariat d’investissement”, d’après l’ambassadeur d’Allemagne à Tunis.
Un accord de partenariat a été signé, par ailleurs, entre l’Allemagne et la Tunisie portant sur un appui financier supplémentaire de l’Allemagne à la Tunisie d’une valeur de 300 millions d’euros. Cet accord stipule le versement du montant de 100 millions d’euros par an pendant trois ans, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui.
Cet événement, tenu les 12 et 13 juin, a pour pour objectif de promouvoir les investissements privés et les infrastructures en vue de développer l’Afrique et d’assurer de l’emploi aux jeunes africains.
A l'ouverture de la Conférence, Béji Caïd Essebsi a prononcé un discours devant des chefs d'Etats africains et de haut responsables d'institutions internationales et régionales. Il a déclaré que "l’Afrique toute entière mérite un engagement résolu pour redonner de l’espoir à sa jeunesse. "Donnons ensemble à nos ambitions l’élan et la substance nécessaires. Il y va de notre intérêt à tous", a-t-il lancé.
"La délégation qui m'accompagne à Berlin va non seulement exposer les atouts et l’attractivité de la Tunisie en tant que site favorable aux investissements étrangers, mais aussi présenter des projets concrets à mettre à la disposition des partenaires et des investisseurs notamment dans les secteurs de l’infrastructure, des industries aéronautiques, automobiles et agroalimentaires, des technologies de l’information, et de la santé", a-t-il dit. Et d'ajouter que la priorité est particulièrement accordée aux projets structurants ayant un impact sur l’employabilité des jeunes et le développement des régions rurales et intérieures.
Caid Essebsi a tenu à saluer, par la même occasion, la décision de retenir la Tunisie parmi les cinq pays africains devant bénéficier de "Skills for Africa", une initiative financée par l’Allemagne dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) visant à renforcer les perspectives d’emplois pour la jeunesse africaine et qui s’inscrit dans l’esprit du thème de l’Union Africaine de 2017 "exploitons le dividende démographique en investissant dans la jeunesse".
Il s'est dit, par ailleurs, convaincu que cette initiative constitue une tribune appropriée pour promouvoir auprès des investisseurs l'attractivité du site Tunisie et faciliter la mobilisation des ressources financières requises à l’exécution de projets dans des secteurs prioritaires dans le pays.
Il a estimé que cette initiative constitue une bonne opportunité pour réfléchir et bâtir un avenir commun pour tous à travers l’échange des expériences et du savoir-faire outre l’appui technique et financier aux pays africains dont la Tunisie.
Il a ajouté que la Tunisie, qui a toujours misé sur son potentiel humain, figure parmi les pays qui ont réussi leur processus démocratique et qui accordent une importance primordiale à l’investissement, moteur de tout développement économique.
Ce mini-sommet africain a été marqué par la présence de neuf chefs d'Etat africain, en majorité des pays d’Afrique de l’Ouest. Il n’y a que l’Egypte et la Tunisie pour l’Afrique du Nord, le Rwanda pour l’Afrique de l’Est qui sont les exceptions.
A moins d’un mois du G20 de Hambourg, l'Allemagne a voulu attirer les investissements vers l'Afrique. Pour la dirigeante de la première économie européenne, le développement d’un seul pays sans celui des autres ne peut pas être viable. Elle encourage donc les investissements publics et privés vers l’Afrique avec, en toile de fond, l’objectif de réduire l’émigration vers l’Europe.
Le gouvernement allemand avait, d'autre part, accepté des “partenariats de réformes” avec la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Ces trois pays, retenus pour leur engagement en matière de bonne gouvernance et pour leur orientation vers la réforme, vont bénéficier du mécanisme bilatéral dénommé “partenariat d’investissement”, d’après l’ambassadeur d’Allemagne à Tunis.
Un accord de partenariat a été signé, par ailleurs, entre l’Allemagne et la Tunisie portant sur un appui financier supplémentaire de l’Allemagne à la Tunisie d’une valeur de 300 millions d’euros. Cet accord stipule le versement du montant de 100 millions d’euros par an pendant trois ans, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui.
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