Fayçal Jadlaoui, avocat de l'homme d'affaires Chafik Jarraya, a affirmé mardi que les biens confisqués de son client, ainsi que ceux de tous les hommes d'affaires arrêtés pour soupçons de corruption, ne seront pas sous le joug d'un administrateur judiciaire conformément à un jugement rendu par le tribunal de première instance de Tunis.
"Il s'agit d'une excellente sentence, qui est le refus de toutes les demandes présentées par le chargé du contentieux de l'État en faveur de la commission de confiscation et qui concerne la mise en place d'un administrateur judiciaire sur les biens confisqués appartenant à tous les hommes d'affaires arrêtés" a-t-il affirmé à la radio Shems FM.
Soupçonnés de corruption, "ce qui n'a pas été vérifié, ni prouvé dans les dossiers présentés par le chargé du contentieux de l'État", "la demande a été rejetée car elle est sans fondement légal" a ajouté Fayçal Jadlaoui.
Si il affirme être content de cette décision reste que selon lui, la gestion des sociétés de son client restera "en suspens": "Elles ne seront pas capable de payer les salaires des employés, elles ne pourront pas respecter les obligations qui leurs incombent et elles ne seront pas capable de faire des affaires comme la signature de contrats avec des investisseurs de Tunisie ou d'en dehors" a-t-il conclu.
Dans la même journée, Mounir Ben Salha, l'avocat de l'homme d'affaires Yassine Channoufi également arrêté pour soupçons de corruption, a affirmé que le tribunal de la première instance de Tunis a refusé nomination d'un administrateur judiciaire sur les biens confisqués de son client.
Arrêtés le 23 mai dernier, Chafik Jarraya et Yassine Channoufi sont soupçonnés d'être impliqué dans des affaires de corruption. Leurs biens ont été confisqués, le 26 mai, avec plusieurs autres suspects parmi lesquels figurent Mongi Ben Rebah, Kamel Ben Ghoulem Fraj, Chafik Jarraya et Nejib Ben Ismail.
Le Chef du gouvernement Youssef Chahed mène depuis quelques semaines une "guerre contre la corruption" après l'arrestation de plusieurs hommes d'affaires, un coup de filet qui fait espérer à beaucoup une opération "Mains propres" six ans après la chute de la dictature.
"Il s'agit d'une excellente sentence, qui est le refus de toutes les demandes présentées par le chargé du contentieux de l'État en faveur de la commission de confiscation et qui concerne la mise en place d'un administrateur judiciaire sur les biens confisqués appartenant à tous les hommes d'affaires arrêtés" a-t-il affirmé à la radio Shems FM.
Soupçonnés de corruption, "ce qui n'a pas été vérifié, ni prouvé dans les dossiers présentés par le chargé du contentieux de l'État", "la demande a été rejetée car elle est sans fondement légal" a ajouté Fayçal Jadlaoui.
Si il affirme être content de cette décision reste que selon lui, la gestion des sociétés de son client restera "en suspens": "Elles ne seront pas capable de payer les salaires des employés, elles ne pourront pas respecter les obligations qui leurs incombent et elles ne seront pas capable de faire des affaires comme la signature de contrats avec des investisseurs de Tunisie ou d'en dehors" a-t-il conclu.
Dans la même journée, Mounir Ben Salha, l'avocat de l'homme d'affaires Yassine Channoufi également arrêté pour soupçons de corruption, a affirmé que le tribunal de la première instance de Tunis a refusé nomination d'un administrateur judiciaire sur les biens confisqués de son client.
Arrêtés le 23 mai dernier, Chafik Jarraya et Yassine Channoufi sont soupçonnés d'être impliqué dans des affaires de corruption. Leurs biens ont été confisqués, le 26 mai, avec plusieurs autres suspects parmi lesquels figurent Mongi Ben Rebah, Kamel Ben Ghoulem Fraj, Chafik Jarraya et Nejib Ben Ismail.
Le Chef du gouvernement Youssef Chahed mène depuis quelques semaines une "guerre contre la corruption" après l'arrestation de plusieurs hommes d'affaires, un coup de filet qui fait espérer à beaucoup une opération "Mains propres" six ans après la chute de la dictature.
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