Les trois enfants de Raif Badawi, blogueur saoudien emprisonné il y a exactement cinq ans, ont lancé samedi un appel à sa libération depuis le Canada où ils résident avec leur mère Ensaf Haidar.
"C'est injuste que notre père soit en prison, il n'a tué personne. Il a juste créé un blog, ce n'est pas illégal", déclare l'une de ses deux filles, dans un message relayé par Amnesty International samedi, cinq ans jour pour jour après le placement en détention du blogueur saoudien, âgé de 33 ans.
Il a été condamné en novembre 2014 à dix ans de prison et à 1.000 coups de fouet pour "insulte à l'islam".
Son épouse et ses enfants de 8, 10 et 14 ans sont installés à Sherbrooke au Québec, 130 km au sud-est de Montréal, depuis l'automne 2013.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu dans la province francophone canadienne pour réclamer sa libération, comme à Québec samedi.
Le gouvernement québécois a réitéré son soutien à Raif Badawi.
"Le gouvernement s'est donné pour mission de militer en faveur d'un plus grand respect des droits de la personne sur la scène internationale (...) et nous poursuivrons nos efforts afin d'obtenir la libération de M. Badawi", a indiqué samedi la ministre québécoise des Relations internationales, Christine St-Pierre, dans un communiqué.
"C'est un triste anniversaire pour M. Badawi, son épouse, Mme Ensaf Haidar, et leurs trois enfants", a commenté pour sa part Kathleen Weil, ministre de l'Immigration.
"Le gouvernement du Québec donne son appui inconditionnel à cette famille séparée depuis beaucoup trop longtemps. Nous espérons que M. Badawi sera bientôt libéré et qu'il pourra retrouver sa famille à Sherbrooke", a-t-elle poursuivi.
Le Parlement européen a décerné à Raef Badawi en 2015 le Prix Sakharov pour la liberté d'expression, considéré comme l'équivalent européen du prix Nobel de la paix.
Son épouse qui, depuis son arrivée au Québec oeuvre à sa libération, y voyait alors un "message d'espoir et de courage" et avait imploré le roi Salmane d'Arabie "de donner son pardon à Raef".
En 2016, l'Assemblée nationale du Québec a adopté une motion à l'unanimité demandant, entre autres, "aux gouvernements du Québec et du Canada de faire tout en leur pouvoir pour obtenir la libération de M. Badawi et lui permettre de rejoindre sa famille".
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"C'est injuste que notre père soit en prison, il n'a tué personne. Il a juste créé un blog, ce n'est pas illégal", déclare l'une de ses deux filles, dans un message relayé par Amnesty International samedi, cinq ans jour pour jour après le placement en détention du blogueur saoudien, âgé de 33 ans.
Il a été condamné en novembre 2014 à dix ans de prison et à 1.000 coups de fouet pour "insulte à l'islam".
Son épouse et ses enfants de 8, 10 et 14 ans sont installés à Sherbrooke au Québec, 130 km au sud-est de Montréal, depuis l'automne 2013.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu dans la province francophone canadienne pour réclamer sa libération, comme à Québec samedi.
Le gouvernement québécois a réitéré son soutien à Raif Badawi.
"Le gouvernement s'est donné pour mission de militer en faveur d'un plus grand respect des droits de la personne sur la scène internationale (...) et nous poursuivrons nos efforts afin d'obtenir la libération de M. Badawi", a indiqué samedi la ministre québécoise des Relations internationales, Christine St-Pierre, dans un communiqué.
"C'est un triste anniversaire pour M. Badawi, son épouse, Mme Ensaf Haidar, et leurs trois enfants", a commenté pour sa part Kathleen Weil, ministre de l'Immigration.
"Le gouvernement du Québec donne son appui inconditionnel à cette famille séparée depuis beaucoup trop longtemps. Nous espérons que M. Badawi sera bientôt libéré et qu'il pourra retrouver sa famille à Sherbrooke", a-t-elle poursuivi.
Le Parlement européen a décerné à Raef Badawi en 2015 le Prix Sakharov pour la liberté d'expression, considéré comme l'équivalent européen du prix Nobel de la paix.
Son épouse qui, depuis son arrivée au Québec oeuvre à sa libération, y voyait alors un "message d'espoir et de courage" et avait imploré le roi Salmane d'Arabie "de donner son pardon à Raef".
En 2016, l'Assemblée nationale du Québec a adopté une motion à l'unanimité demandant, entre autres, "aux gouvernements du Québec et du Canada de faire tout en leur pouvoir pour obtenir la libération de M. Badawi et lui permettre de rejoindre sa famille".
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