Une trentaine de demandeurs d'asile, qui vivaient toujours dans le camp de Choucha en Tunisie malgré sa fermeture en 2013, ont été évacués lundi par les forces de l'ordre, une décision vivement critiquée par une ONG.
Ce camp proche de la frontière libyenne, dans le sud de la Tunisie, avait été ouvert en 2011 pendant la guerre en Libye et a accueilli jusqu'à 18.000 personnes au pic de la crise.
Il a été fermé en 2013 par le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) alors que des centaines de ses occupants attendaient d'être réinstallés dans des pays tiers. Une partie a pu quitter la Tunisie, une autre s'est vue proposer des solutions en "zone urbaine" dans le pays, mais quelques dizaines de personnes sont restées sur place en réclamant la révision du rejet de leurs demandes d'asile.
"Trente (personnes) ont été évacuées lundi", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère tunisien de la Défense, Belhassen Oueslati.
Le Croissant-Rouge tunisien a de son côté évoqué 40 personnes venant pour la plupart d'Afrique subsaharienne, "délogées" et devant être installées dans un centre d'accueil à Médenine (sud).
Des témoins ont indiqué à l'AFP que les forces de l'ordre s'étaient rendues tôt lundi au camp de Choucha et avaient demandé à ses occupants de partir, avant de démolir tentes et cabanes à l'aide d'engins.
Une source ministérielle a dit à l'AFP sous le couvert de l'anonymat qu'il s'agissait d'"une nécessité pour la sécurité du pays, puisque des occupants de ce camp ont effectué des déplacements suspects en Libye".
Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES, une ONG) a dénoncé cette "évacuation par la force".
Depuis la fermeture du camp, ses derniers résidents ont fait "face à de multiples violations", comme des coupures d'eau et d'électricité, a dit le FTDES, en demandant au HCR, à la Tunisie mais aussi "aux pays européens qui sont intervenus dans la guerre en Libye d'assumer leurs responsabilités".
Ces personnes "refusent de s'installer en Tunisie (où il n'y a pas de législation sur l'asile, ndlr) vu la situation socio-économique difficile dans le pays et veulent aller en Europe", a dit à l'AFP Romdhane Ben Amor, du FTDES.
Au total, la Tunisie a accueilli sur son territoire plus de 300.000 réfugiés fuyant le conflit en Libye, dont de nombreux travailleurs étrangers.
Ce camp proche de la frontière libyenne, dans le sud de la Tunisie, avait été ouvert en 2011 pendant la guerre en Libye et a accueilli jusqu'à 18.000 personnes au pic de la crise.
Il a été fermé en 2013 par le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) alors que des centaines de ses occupants attendaient d'être réinstallés dans des pays tiers. Une partie a pu quitter la Tunisie, une autre s'est vue proposer des solutions en "zone urbaine" dans le pays, mais quelques dizaines de personnes sont restées sur place en réclamant la révision du rejet de leurs demandes d'asile.
"Trente (personnes) ont été évacuées lundi", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère tunisien de la Défense, Belhassen Oueslati.
Le Croissant-Rouge tunisien a de son côté évoqué 40 personnes venant pour la plupart d'Afrique subsaharienne, "délogées" et devant être installées dans un centre d'accueil à Médenine (sud).
Des témoins ont indiqué à l'AFP que les forces de l'ordre s'étaient rendues tôt lundi au camp de Choucha et avaient demandé à ses occupants de partir, avant de démolir tentes et cabanes à l'aide d'engins.
Une source ministérielle a dit à l'AFP sous le couvert de l'anonymat qu'il s'agissait d'"une nécessité pour la sécurité du pays, puisque des occupants de ce camp ont effectué des déplacements suspects en Libye".
Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES, une ONG) a dénoncé cette "évacuation par la force".
Depuis la fermeture du camp, ses derniers résidents ont fait "face à de multiples violations", comme des coupures d'eau et d'électricité, a dit le FTDES, en demandant au HCR, à la Tunisie mais aussi "aux pays européens qui sont intervenus dans la guerre en Libye d'assumer leurs responsabilités".
Ces personnes "refusent de s'installer en Tunisie (où il n'y a pas de législation sur l'asile, ndlr) vu la situation socio-économique difficile dans le pays et veulent aller en Europe", a dit à l'AFP Romdhane Ben Amor, du FTDES.
Au total, la Tunisie a accueilli sur son territoire plus de 300.000 réfugiés fuyant le conflit en Libye, dont de nombreux travailleurs étrangers.
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