SOCIETE- "Ce n'est pas le moment d'ouvrir le débat sur l'égalité en héritage, on a d'autres priorités", a affirmé Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire sur les ondes de la radio Mosaique Fm, en commentant le retrait des signatures des députés du Front populaire de l'initiative déposée par le député Mahdi Ben Gharbia en faveur de l'égalité en héritage.
Alors qu'on évoquait, mercredi 4 mai, la signature des députés des blocs Al Horra, Nida tounes et le Front populaire en faveur de l'initiative du Mehdi Ben Gharbia, on assiste à une volte-face des députés de Al Horra et du Front populaire qui se rétractent, arguant que ce n'est pas le bon moment pour se pencher sur la question de l'héritage.
Concernant Al Horra, des dissidents de Nida Tounes qui ont rejoint Mohsen Marzouk, un communiqué a été rendu public afin de démentir l'engagement du bloc en faveur de cette initiative, avançant que "les signatures de certains députés de Al Horra n'engagement que leurs auteurs et nullement l'ensemble du bloc surtout dans une telle période".
Quant au Front populaire, Hamma Hamami, son leader, considère que personne ne peut mettre en cause les luttes historiques du parti pour l'égalité des sexes mais "une telle initiative, à caractère identitaire, détournera les Tunisiens des vrais enjeux en l'occurrence le futur passage forcé de la loi sur la réconciliation nationale ou encore de la loi sur les banques", a-t-il déclaré.
A l'interpellation de l'animateur de Mozaique FM lui insinuant que toutes les questions peuvent être traitées en parallèle sinon on risque de ne jamais les régler, il persiste et signe: "Il faut d'abord régler les problématiques du chômage, de l'inflation...".
Le parti Ennahdha, via la députée Yamina Zoghlami, a été le premier à exprimer son refus de cette initiative en se justifiant eux aussi par "le mauvais moment": "Certes, je ne suis pas spécialisée en droits, ni en législation ni en religion, les spécialistes dans ces domaines vont sûrement riposter. Mais en ce qui me concerne j’estime que cette initiative va mener le pays au chaos. Des campagnes ont été menées contre l’apprentissage du Coran, contre les libertés, et aujourd’hui, on lance cette initiative comme s’il s’agissait du souci majeur de la femme et de la famille tunisiennes ! Ces gens ouvriront le passage devant les extrémistes pour qu’ils sèment le chaos dans le pays", a-t-elle déclaré sur Mozaique FM.
Le Front populaire et Al Horra se trouvent au final, et indépendamment de leurs motivations politiques ou idéologiques, en accord avec les députés du parti Ennahdha.
Cette harmonie entre ces partis qui ont longtemps affiché leurs antagonismes idéologiques a suscité des commentaires sur les réseaux sociaux:
Alors qu'on évoquait, mercredi 4 mai, la signature des députés des blocs Al Horra, Nida tounes et le Front populaire en faveur de l'initiative du Mehdi Ben Gharbia, on assiste à une volte-face des députés de Al Horra et du Front populaire qui se rétractent, arguant que ce n'est pas le bon moment pour se pencher sur la question de l'héritage.
Concernant Al Horra, des dissidents de Nida Tounes qui ont rejoint Mohsen Marzouk, un communiqué a été rendu public afin de démentir l'engagement du bloc en faveur de cette initiative, avançant que "les signatures de certains députés de Al Horra n'engagement que leurs auteurs et nullement l'ensemble du bloc surtout dans une telle période".
Quant au Front populaire, Hamma Hamami, son leader, considère que personne ne peut mettre en cause les luttes historiques du parti pour l'égalité des sexes mais "une telle initiative, à caractère identitaire, détournera les Tunisiens des vrais enjeux en l'occurrence le futur passage forcé de la loi sur la réconciliation nationale ou encore de la loi sur les banques", a-t-il déclaré.
A l'interpellation de l'animateur de Mozaique FM lui insinuant que toutes les questions peuvent être traitées en parallèle sinon on risque de ne jamais les régler, il persiste et signe: "Il faut d'abord régler les problématiques du chômage, de l'inflation...".
Le parti Ennahdha, via la députée Yamina Zoghlami, a été le premier à exprimer son refus de cette initiative en se justifiant eux aussi par "le mauvais moment": "Certes, je ne suis pas spécialisée en droits, ni en législation ni en religion, les spécialistes dans ces domaines vont sûrement riposter. Mais en ce qui me concerne j’estime que cette initiative va mener le pays au chaos. Des campagnes ont été menées contre l’apprentissage du Coran, contre les libertés, et aujourd’hui, on lance cette initiative comme s’il s’agissait du souci majeur de la femme et de la famille tunisiennes ! Ces gens ouvriront le passage devant les extrémistes pour qu’ils sèment le chaos dans le pays", a-t-elle déclaré sur Mozaique FM.
Le Front populaire et Al Horra se trouvent au final, et indépendamment de leurs motivations politiques ou idéologiques, en accord avec les députés du parti Ennahdha.
Cette harmonie entre ces partis qui ont longtemps affiché leurs antagonismes idéologiques a suscité des commentaires sur les réseaux sociaux:
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