JUSTICE - La justice tunisienne a condamné à mort un jihadiste reconnu coupable d'avoir tué un gardien d'un mausolée soufi au sud-est de Tunis, a indiqué mercredi le parquet.
Le gardien avait été tué en février 2015 à Menzel Bouzelfa, à 60 km de Tunis, lors d'une attaque d'un groupe de jihadistes armés contre cette zaouïa soufie, a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet Sofiène Sliti.
Treize personnes étaient poursuivies dans le cadre de cette affaire jugée par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.
Le tribunal a prononcé mardi la peine capitale contre un suspect pour "homicide volontaire" et 36 ans de prison ferme contre une autre personne pour participation au meurtre.
Les autres peines sont comprises entre 5 et 10 ans de prison ferme, a précisé M. Sliti ajoutant que trois accusés avaient bénéficié d'un non-lieu.
Depuis son indépendance en 1956, la Tunisie a procédé à 135 exécutions, pour l'essentiel sous la présidence de Habib Bourguiba (1957-1987). Le pays observe toutefois un moratoire sur les exécutions depuis 1991.
La nouvelle loi antiterroriste, adoptée en juillet, a maintenu la peine de mort malgré les appels de plusieurs ONG nationales et internationales à son abolition.
La Tunisie connaît depuis sa révolution de 2011 une progression d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de plusieurs dizaines de policiers, de militaires mais aussi de civils et de 59 touristes étrangers en 2015.
Les tenants d'une lecture rigoriste de l'islam considèrent le soufisme, la mystique islamique, comme blasphématoire, les saints y étant notamment révérés et non Dieu.
Le gardien avait été tué en février 2015 à Menzel Bouzelfa, à 60 km de Tunis, lors d'une attaque d'un groupe de jihadistes armés contre cette zaouïa soufie, a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet Sofiène Sliti.
Treize personnes étaient poursuivies dans le cadre de cette affaire jugée par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.
Le tribunal a prononcé mardi la peine capitale contre un suspect pour "homicide volontaire" et 36 ans de prison ferme contre une autre personne pour participation au meurtre.
Les autres peines sont comprises entre 5 et 10 ans de prison ferme, a précisé M. Sliti ajoutant que trois accusés avaient bénéficié d'un non-lieu.
Depuis son indépendance en 1956, la Tunisie a procédé à 135 exécutions, pour l'essentiel sous la présidence de Habib Bourguiba (1957-1987). Le pays observe toutefois un moratoire sur les exécutions depuis 1991.
La nouvelle loi antiterroriste, adoptée en juillet, a maintenu la peine de mort malgré les appels de plusieurs ONG nationales et internationales à son abolition.
La Tunisie connaît depuis sa révolution de 2011 une progression d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de plusieurs dizaines de policiers, de militaires mais aussi de civils et de 59 touristes étrangers en 2015.
Les tenants d'une lecture rigoriste de l'islam considèrent le soufisme, la mystique islamique, comme blasphématoire, les saints y étant notamment révérés et non Dieu.
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