Deux "cellules terroristes" liées à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont l'une préparait des attaques contre des centres commerciaux ou encore des locaux de partis politiques, ont été démantelées dans le nord-ouest de la Tunisie, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur.
Neuf personnes au total ont été arrêtées à la faveur du démantèlement de ces cellules ayant prêté allégeance à la phalange Okba Ibn Nafaâ, un groupe lié à Aqmi, selon le communiqué du ministère.
L'opération s'est déroulée à une date non précisée dans la région du Kef, frontalière de l'Algérie.
L'une des cellules effectuait des repérages dans le but de perpétrer des attaques contre des "centres commerciaux", des "installations militaires et sécuritaires", des "personnalités" ou encore des "locaux de partis" politiques, a-t-on ajouté. Une "quantité d'explosifs" a été saisie.
La seconde cellule, de cinq membres, procurait "une aide financière" et faisait parvenir "des provisions" à un "groupe de terroristes" retranchés dans la zone montagneuse du Kef, selon la même source.
La Tunisie fait face depuis sa révolution de 2011 à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de plus d'une centaine de soldats et de policiers. L'an dernier, elle a notamment été frappée par trois attaques sanglantes revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui ont fait 72 morts dont 59 touristes étrangers.
Les forces de sécurité et l'armée traquent depuis plusieurs années les groupes extrémistes armés retranchés dans les zones montagneuses, notamment au mont Chaâmbi, dans la région de Kasserine (centre-ouest), sans parvenir à annihiler la menace.
Jeudi, un soldat participant à une opération de ratissage a été blessé dans l'explosion d'une mine artisanale sur le mont Sammama, voisine du mont Chaâmbi, selon le ministère de la Défense.
Fin avril, un villageois avait été blessé par balle lors d'une attaque perpétrée par deux jihadistes dans la région montagneuse de Jendouba, également dans le nord-ouest du pays.
La Tunisie compte des milliers de ressortissants dans les rangs d'organisations extrémistes en Irak, en Syrie et en Libye voisine.
Neuf personnes au total ont été arrêtées à la faveur du démantèlement de ces cellules ayant prêté allégeance à la phalange Okba Ibn Nafaâ, un groupe lié à Aqmi, selon le communiqué du ministère.
L'opération s'est déroulée à une date non précisée dans la région du Kef, frontalière de l'Algérie.
L'une des cellules effectuait des repérages dans le but de perpétrer des attaques contre des "centres commerciaux", des "installations militaires et sécuritaires", des "personnalités" ou encore des "locaux de partis" politiques, a-t-on ajouté. Une "quantité d'explosifs" a été saisie.
La seconde cellule, de cinq membres, procurait "une aide financière" et faisait parvenir "des provisions" à un "groupe de terroristes" retranchés dans la zone montagneuse du Kef, selon la même source.
La Tunisie fait face depuis sa révolution de 2011 à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de plus d'une centaine de soldats et de policiers. L'an dernier, elle a notamment été frappée par trois attaques sanglantes revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui ont fait 72 morts dont 59 touristes étrangers.
Les forces de sécurité et l'armée traquent depuis plusieurs années les groupes extrémistes armés retranchés dans les zones montagneuses, notamment au mont Chaâmbi, dans la région de Kasserine (centre-ouest), sans parvenir à annihiler la menace.
Jeudi, un soldat participant à une opération de ratissage a été blessé dans l'explosion d'une mine artisanale sur le mont Sammama, voisine du mont Chaâmbi, selon le ministère de la Défense.
Fin avril, un villageois avait été blessé par balle lors d'une attaque perpétrée par deux jihadistes dans la région montagneuse de Jendouba, également dans le nord-ouest du pays.
La Tunisie compte des milliers de ressortissants dans les rangs d'organisations extrémistes en Irak, en Syrie et en Libye voisine.
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