VIE DE FAMILLE - Les femmes ont une grossesse, un accouchement, des montées de lait et une armée de médecins, infirmières, sages-femmes pour les aider dans leur parcours vers la maternité. Elles sont reconnaissables au premier regard vers leur ventre arrondi annonçant ce qu'il se prépare. Et les pères? Il n'existe pas d'endroit appelé "paternité", certains ventres s'arrondissent en même temps que celui de leur femme mais personne ne les félicitent pour autant. Et puis, voilà qu'un jour, il leur faut soutenir leur compagne pendant les contractions, couper le cordon et prendre dans leur bras leur nouveau-né. Ca y est, les voilà papa.
Sur le site internet Quora où l'on peut poser toutes les questions possibles et imaginables, un futur papa a demandé à ses homologues de lui raconter ce que l'on ressentait lorsqu'on avait un enfant. De nombreux pères sont venus apporter leur pierre à l'édifice pour lui décrire au plus près leur réalité. Pour la fête des pères ce dimanche 19 juin, nous avons décidé de vous faire partager en partie le témoignage le plus populaire de cette conversation. Un concentré d'humour et d'amour qu'un papa, Adam Mordecai, fan de films d'horreur et père de deux enfants partage sans omettre de détails:
Tout commence avec une sombre histoire de contractions:
"Devenir papa c'est presque aussi douloureux que l'accouchement lui-même. C'est extrêmement douloureux. Personne ne devrait rester dans un lit avec une femme qui a des contractions et qui attrape tout ce qu'elle sous la main, y compris dans mon cas, l'aine. Parce qu'on ne pourra pas vraiment lui demander d'arrêter, de se calmer, parce qu'elle aura bien d'autres choses en tête, mettez toujours une distance de sécurité entre elle, les draps et votre truc."
L'accouchement est presque terminé. Le futur papa y a assisté et a réussi à ne pas tourner de l'oeil. Le petit garçon est donc enfin né mais il pleure, sous les regards de ses parents. Adam commence à s'inquiéter pour lui:
"A ce moment-là rien ne semble réel, plus personne n'existe autour, on ne réalise pas ce qu'on va vivre, on accepte tout juste ce qu'il s'est passé. On est hypnotisé face à son épuisement, son adoration et sa fascination pour la petite expérimentation scientifique qui porte tes gènes et qui semble furieux d'avoir dû sortir. On ne pense pas à grand chose à ce moment-là, on est seulement dans un état de choc et de soulagement.
Après ce moment de flottement, les infirmières ont pris ce petit gars et m'ont invité à les rejoindre pour le laver. Derrière moi, le vrai film d'horreur ne faisait que commencer, il fallait encore expulser le placenta. Je recommande de passer ce moment-là, sauf si vous êtes un vrai fan des films de la série Saw. Pendant que mon fils était lavé, j'étais à peine conscient mais de nombreuses questions m'assaillaient.
Et s'il n'allait pas bien? Et s'il avait les mêmes problèmes de santé que moi petit?
Je dois lui apprendre tout ce que je sais. Il doit connaître tous les secrets de l'univers pour ne pas répéter mes erreurs. Il va en faire de nouvelles, encore plus angoissantes.
Et si j'avais tout faux et que j'endommageais son esprit à vie.
Comment vais je m'assurer qu'il aille à l'université.
Comment va ma femme? Oh mon Dieu, est-ce qu'un organe vient d'être expulsé et a éclaboussé partout? Est-ce que j'ai vu ça dans Saw II?
Est ce que je le tiens bien?
Et s'il arrêtait de respirer?
Il faut que je lui apprenne à rabattre le siège des toilettes.
Et si c'est un génie, et si c'est vraiment pas une lumière?
Comment est ce que je vais faire pour ne pas le rater?
Et s'il oublie de respirer?
L'infirmière a dit qu'il était normal, j'espère qu'elle ne ment pas.
Cette infirmière est un peu brutale avec lui, je devrais peut-être intervenir.
Comment être sûr qu'il devienne une rock star ou un chef reconnu?
Tout ce que mon père m'a fait et que je n'ai pas aimé, je dois m'en souvenir maintenant pour ne pas l'infliger à cette fragile création.
J'espère que ma femme va bien, comment est elle arrivée à faire une chose pareille?"
Adam craint une chose, que son fils oublie de respirer, alors il vérifie:
"Les deux nuits suivantes à l'hôpital, j'ai dû me lever toutes les heures pour m'assurer qu'il était toujours en train de respirer. Non pas parce qu'un docteur me l'avait recommandé juste parce que, de mon point de vue médical, il pouvait toujours s'arrêter. Il pouvait clairement oublier à un moment. Je lui touchais souvent le bras pour m'assurer qu'il bougeait toujours."
Mais, finalement, tout cela valait le coup.
"Je pensais vraiment que la paternité serait bien plus stressante qu'elle ne le fut. Je pensais que cela poserait bien plus de problèmes de couples, de disputes et de frustration. Tous les jours se révèlerent finalement bien plus drôles que les précédents. Même si, à certains moments, je ne supportais plus les pleurs parce que j'étais épuisé.
Aujourd'hui, nous manquons toujours de sommeil. J'en aurai encore moins dans quelques mois quand ma fille sera née. Heureusement, je ne craindrai pas autant qu'elle arrête de respirer pendant son sommeil. Maintenant, j'ai hâte de voir toutes les peurs irrationnelles qui vont me poursuivre pour cette nouvelle naissance. J'ai hâte de voir comment deux enfants vont me traumatiser.
Devenir père, c'est méga génial et spectaculaire. C'est une super sensation. C'est effrayant. Et hilarant. "
Sur le site internet Quora où l'on peut poser toutes les questions possibles et imaginables, un futur papa a demandé à ses homologues de lui raconter ce que l'on ressentait lorsqu'on avait un enfant. De nombreux pères sont venus apporter leur pierre à l'édifice pour lui décrire au plus près leur réalité. Pour la fête des pères ce dimanche 19 juin, nous avons décidé de vous faire partager en partie le témoignage le plus populaire de cette conversation. Un concentré d'humour et d'amour qu'un papa, Adam Mordecai, fan de films d'horreur et père de deux enfants partage sans omettre de détails:
Tout commence avec une sombre histoire de contractions:
"Devenir papa c'est presque aussi douloureux que l'accouchement lui-même. C'est extrêmement douloureux. Personne ne devrait rester dans un lit avec une femme qui a des contractions et qui attrape tout ce qu'elle sous la main, y compris dans mon cas, l'aine. Parce qu'on ne pourra pas vraiment lui demander d'arrêter, de se calmer, parce qu'elle aura bien d'autres choses en tête, mettez toujours une distance de sécurité entre elle, les draps et votre truc."
L'accouchement est presque terminé. Le futur papa y a assisté et a réussi à ne pas tourner de l'oeil. Le petit garçon est donc enfin né mais il pleure, sous les regards de ses parents. Adam commence à s'inquiéter pour lui:
"A ce moment-là rien ne semble réel, plus personne n'existe autour, on ne réalise pas ce qu'on va vivre, on accepte tout juste ce qu'il s'est passé. On est hypnotisé face à son épuisement, son adoration et sa fascination pour la petite expérimentation scientifique qui porte tes gènes et qui semble furieux d'avoir dû sortir. On ne pense pas à grand chose à ce moment-là, on est seulement dans un état de choc et de soulagement.
Après ce moment de flottement, les infirmières ont pris ce petit gars et m'ont invité à les rejoindre pour le laver. Derrière moi, le vrai film d'horreur ne faisait que commencer, il fallait encore expulser le placenta. Je recommande de passer ce moment-là, sauf si vous êtes un vrai fan des films de la série Saw. Pendant que mon fils était lavé, j'étais à peine conscient mais de nombreuses questions m'assaillaient.
Et s'il n'allait pas bien? Et s'il avait les mêmes problèmes de santé que moi petit?
Je dois lui apprendre tout ce que je sais. Il doit connaître tous les secrets de l'univers pour ne pas répéter mes erreurs. Il va en faire de nouvelles, encore plus angoissantes.
Et si j'avais tout faux et que j'endommageais son esprit à vie.
Comment vais je m'assurer qu'il aille à l'université.
Comment va ma femme? Oh mon Dieu, est-ce qu'un organe vient d'être expulsé et a éclaboussé partout? Est-ce que j'ai vu ça dans Saw II?
Est ce que je le tiens bien?
Et s'il arrêtait de respirer?
Il faut que je lui apprenne à rabattre le siège des toilettes.
Et si c'est un génie, et si c'est vraiment pas une lumière?
Comment est ce que je vais faire pour ne pas le rater?
Et s'il oublie de respirer?
L'infirmière a dit qu'il était normal, j'espère qu'elle ne ment pas.
Cette infirmière est un peu brutale avec lui, je devrais peut-être intervenir.
Comment être sûr qu'il devienne une rock star ou un chef reconnu?
Tout ce que mon père m'a fait et que je n'ai pas aimé, je dois m'en souvenir maintenant pour ne pas l'infliger à cette fragile création.
J'espère que ma femme va bien, comment est elle arrivée à faire une chose pareille?"
Adam craint une chose, que son fils oublie de respirer, alors il vérifie:
"Les deux nuits suivantes à l'hôpital, j'ai dû me lever toutes les heures pour m'assurer qu'il était toujours en train de respirer. Non pas parce qu'un docteur me l'avait recommandé juste parce que, de mon point de vue médical, il pouvait toujours s'arrêter. Il pouvait clairement oublier à un moment. Je lui touchais souvent le bras pour m'assurer qu'il bougeait toujours."
Mais, finalement, tout cela valait le coup.
"Je pensais vraiment que la paternité serait bien plus stressante qu'elle ne le fut. Je pensais que cela poserait bien plus de problèmes de couples, de disputes et de frustration. Tous les jours se révèlerent finalement bien plus drôles que les précédents. Même si, à certains moments, je ne supportais plus les pleurs parce que j'étais épuisé.
Aujourd'hui, nous manquons toujours de sommeil. J'en aurai encore moins dans quelques mois quand ma fille sera née. Heureusement, je ne craindrai pas autant qu'elle arrête de respirer pendant son sommeil. Maintenant, j'ai hâte de voir toutes les peurs irrationnelles qui vont me poursuivre pour cette nouvelle naissance. J'ai hâte de voir comment deux enfants vont me traumatiser.
Devenir père, c'est méga génial et spectaculaire. C'est une super sensation. C'est effrayant. Et hilarant. "
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