GRÈVE- La grève générale des agents de la poste sera ouverte dans les différentes régions du pays jusqu'à régularisation de la situation de l'agent de la poste arrêté.
Sur les raisons de la réunion, Mizouri a indiqué qu'elle intervient parce que le procureur général a ordonné de transférer le dossier de l'agent de la poste au "tribunal le plus proche", une manœuvre dilatoire, a-t-il dit, qui ne fait que compliquer la situation professionnelle et familiale de l'agent.
Selon la version du syndicat, le chef du bureau de distribution de la Poste de Tozeur a été arrêté parce qu'il a refusé de violer les procédures administratives lorsqu'un un agent relevant du tribunal de Tozeur voulait retirer un courrier administratif sans être muni d'un titre de délégation administrative délivré à cet effet.
Les agents de la poste entament aujourd'hui lundi une grève générale de trois jours dans les différents gouvernorats du pays suite à une décision prise par la commission administrative sectorielle du syndicat des agents de la poste réunie, dimanche, pour examiner la situation de l'agent de la poste.
L’instance provisoire de l’ordre judiciaire a lancé un appel aux magistrats, via un communiqué publié le 19 juin, les incitant à ne pas céder "aux pressions illégitimes qui sont de nature à nuire à l’indépendance de leur décision". Elle a appelé également le ministre de la Justice à respecter le principe de la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la magistrature, réfutant toute pression visant à changer le verdict concernant l'agent de la Poste en question en réaction aux négociations entre l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT) et le ministère de la Justice qui ont été lancées afin de mettre fin à ce conflit.
Les réactions se succèdent
Entre soutien et détracteurs, la grève de la Poste ne fait pas l'unanimité. Les réactions se succèdent face à deux belligérants qui campent sur leur position.
Kalthoum Kennou: magistrate et ancienne présidente de l'association des magistrats tunisiens affirme que quoiqu'il arrive, grève ou pas, je ne changerai jamais mon verdict dans la révélation d'autres éléments dans le dossier pouvant le justifier".
Sur les réseaux sociaux, les arguments sont parfois d'un autre ordre. On dénonce les supposées affinités daecheinnes du procureur de la République qui a émis un mandat de dépôt contre l'agent de la Poste et on partage la vidéo du journal de la chaine Attassia avec une femme en sanglots parce qu'elle n'a pas pu récupérer son argent à cause de la grève. Le tout est accompagné de commentaires indignés, démontrant les dessous d'une affaire qui revêt des dimensions autres que sectorielles.
La capture écran du supposé profil Facebook du procureur, où il affiche son soutien à Daech
La forme de la grève ainsi que les moyens de militantantisme à adopter lors de la période à venir seront décidées à la lumière de la réunion des syndicats régionaux de la poste prévue demain ce 21 juin, a déclaré le secrétaire général du syndicat de la Poste de l'UGTT, Habib Mizouri à l'Agence TAP, faisant remarquer l'intérêt du citoyen sera pris en considération, notamment que la grève coïncide avec la période de pointe de versement des salaires et des pensions de retraite.
Sur les raisons de la réunion, Mizouri a indiqué qu'elle intervient parce que le procureur général a ordonné de transférer le dossier de l'agent de la poste au "tribunal le plus proche", une manœuvre dilatoire, a-t-il dit, qui ne fait que compliquer la situation professionnelle et familiale de l'agent.
Selon la version du syndicat, le chef du bureau de distribution de la Poste de Tozeur a été arrêté parce qu'il a refusé de violer les procédures administratives lorsqu'un un agent relevant du tribunal de Tozeur voulait retirer un courrier administratif sans être muni d'un titre de délégation administrative délivré à cet effet.
Les agents de la poste entament aujourd'hui lundi une grève générale de trois jours dans les différents gouvernorats du pays suite à une décision prise par la commission administrative sectorielle du syndicat des agents de la poste réunie, dimanche, pour examiner la situation de l'agent de la poste.
L’instance provisoire de l’ordre judiciaire a lancé un appel aux magistrats, via un communiqué publié le 19 juin, les incitant à ne pas céder "aux pressions illégitimes qui sont de nature à nuire à l’indépendance de leur décision". Elle a appelé également le ministre de la Justice à respecter le principe de la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la magistrature, réfutant toute pression visant à changer le verdict concernant l'agent de la Poste en question en réaction aux négociations entre l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT) et le ministère de la Justice qui ont été lancées afin de mettre fin à ce conflit.
Les réactions se succèdent
Entre soutien et détracteurs, la grève de la Poste ne fait pas l'unanimité. Les réactions se succèdent face à deux belligérants qui campent sur leur position.
Face à la guéguerre entre les deux corporations en l'occurrence celle des magistrats et celle de la Poste, les uns appellent à mettre fin à une grève qui paralyse la vie de certains citoyens et les autres pestent contre la tyrannie du juge concerné avec des décorticages d'une affaire, déclenché, selon eux, à cause des pratiques despotiques du juge en question, chacun ressort ses arguments.
Kalthoum Kennou: magistrate et ancienne présidente de l'association des magistrats tunisiens affirme que quoiqu'il arrive, grève ou pas, je ne changerai jamais mon verdict dans la révélation d'autres éléments dans le dossier pouvant le justifier".
Sur les réseaux sociaux, les arguments sont parfois d'un autre ordre. On dénonce les supposées affinités daecheinnes du procureur de la République qui a émis un mandat de dépôt contre l'agent de la Poste et on partage la vidéo du journal de la chaine Attassia avec une femme en sanglots parce qu'elle n'a pas pu récupérer son argent à cause de la grève. Le tout est accompagné de commentaires indignés, démontrant les dessous d'une affaire qui revêt des dimensions autres que sectorielles.
La capture écran du supposé profil Facebook du procureur, où il affiche son soutien à Daech
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