Différentes manifestations culturelles se sont succédées ces deux dernières années, ainsi que des actions associatives initiées par de jeunes tunisiens dont le souci majeur est de combattre la corruption et de chercher à implanter une vraie démocratie.
De plus en plus de jeunes, en milieu artistique ou associatif, tentent de s’accaparer cette lutte afin de pousser le gouvernement à agir.
L'art, la voix des jeunes
Devant le théâtre municipal à Tunis, le 20 juin, l’association "FORZA Tounes" a lancé une campagne de lutte contre la corruption nommée "Non à l’Etat mafieux" où la musique engagée se mêle à une performance artistique.
Souheil Bayoudh, son président, s’est exprimé à ce sujet: "C'est une manifestation planifiée dans le cadre de notre campagne ramadanesque contre la corruption et exécutée par des activistes de l'association et proches de celle-ci."
Le 11 avril, quatre artistes du groupe "el Fann Sleh" ("L'art est une arme", en français) ont été arrêtés pour avoir joué de la musique dans la rue, suite à quoi le mouvement "FullArt" a été créé en guise de soutien à l'art de rue.
L’arrestation ne les a pas arrêtés. Bien au contraire.
Un autre mouvement a été lancé en même temps, "Fanni Raghman Aani" ("Mon Art Malgré Moi", en français), qui a également exprimé tout récemment son soutien à l’ONG "IWatch", après la dénonciation des affaires de corruption accusant Nessma et le groupe Karoui & Karoui.
IWatch de son côté œuvre pour la lutte contre la corruption financière et administrative. Les jeunes activistes ont lancé de multiples campagnes dont la création d'un site qui donne l’opportunité aux citoyens de dénoncer tous les genres de dépassements liés à la corruption.
Les mesures gouvernementales contre la corruption
Et la lutte contre la corruption se poursuit sur d'autres terrains. Le président de l’Instance Nationale de Lutte contre la Corruption, Chawki Tabib, a récemment présenté deux nouvelles mesures contre la corruption , qui vont être adoptées: "Il s’agit de la sanction du défaut de prévention de la corruption dans les structures publiques et privées et l’institution de mesures d’incitation pour l’adoption de stratégies et politiques de prévention", a-t-il affirmé.
Un autre site a été mis à la disposition des citoyens pour la dénonciation des cas de corruption administrative, par le ministère de la Fonction Publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption.
Autre point, rapporté par l’Economiste Maghrébin , Kamel Ayadi, ministre de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, avait déclaré que "désormais, tous les concours de la fonction publique suspectés de corruption ou de fraude seraient annulés".
Il reste à vérifier l’efficacité de ces mesures dans l’avenir.
Par ailleurs, dans le cadre d’une étude récente effectuée par Transparency International qui traite de la corruption dans le monde arabe, 62% des Tunisiens estiment que le gouvernement ne combat pas comme il se doit la corruption en Tunisie.
De plus en plus de jeunes, en milieu artistique ou associatif, tentent de s’accaparer cette lutte afin de pousser le gouvernement à agir.
L'art, la voix des jeunes
Devant le théâtre municipal à Tunis, le 20 juin, l’association "FORZA Tounes" a lancé une campagne de lutte contre la corruption nommée "Non à l’Etat mafieux" où la musique engagée se mêle à une performance artistique.
Souheil Bayoudh, son président, s’est exprimé à ce sujet: "C'est une manifestation planifiée dans le cadre de notre campagne ramadanesque contre la corruption et exécutée par des activistes de l'association et proches de celle-ci."
Le 11 avril, quatre artistes du groupe "el Fann Sleh" ("L'art est une arme", en français) ont été arrêtés pour avoir joué de la musique dans la rue, suite à quoi le mouvement "FullArt" a été créé en guise de soutien à l'art de rue.
L’arrestation ne les a pas arrêtés. Bien au contraire.
Un autre mouvement a été lancé en même temps, "Fanni Raghman Aani" ("Mon Art Malgré Moi", en français), qui a également exprimé tout récemment son soutien à l’ONG "IWatch", après la dénonciation des affaires de corruption accusant Nessma et le groupe Karoui & Karoui.
IWatch de son côté œuvre pour la lutte contre la corruption financière et administrative. Les jeunes activistes ont lancé de multiples campagnes dont la création d'un site qui donne l’opportunité aux citoyens de dénoncer tous les genres de dépassements liés à la corruption.
Les mesures gouvernementales contre la corruption
Et la lutte contre la corruption se poursuit sur d'autres terrains. Le président de l’Instance Nationale de Lutte contre la Corruption, Chawki Tabib, a récemment présenté deux nouvelles mesures contre la corruption , qui vont être adoptées: "Il s’agit de la sanction du défaut de prévention de la corruption dans les structures publiques et privées et l’institution de mesures d’incitation pour l’adoption de stratégies et politiques de prévention", a-t-il affirmé.
Un autre site a été mis à la disposition des citoyens pour la dénonciation des cas de corruption administrative, par le ministère de la Fonction Publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption.
Autre point, rapporté par l’Economiste Maghrébin , Kamel Ayadi, ministre de la Fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, avait déclaré que "désormais, tous les concours de la fonction publique suspectés de corruption ou de fraude seraient annulés".
Il reste à vérifier l’efficacité de ces mesures dans l’avenir.
Par ailleurs, dans le cadre d’une étude récente effectuée par Transparency International qui traite de la corruption dans le monde arabe, 62% des Tunisiens estiment que le gouvernement ne combat pas comme il se doit la corruption en Tunisie.
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