L’ex-président tunisien Moncef Marzouki s’est exprimé sur le coup d’État avorté en Turquie à travers la page Facebook du mouvement Alirada dont il est leader.
Marzouki est sorti de son silence et a publié un article dans lequel il relate les faits et raconte comment il a vécu le "coup d’État" égyptien de 2013.
Il écrit "Dans la nuit du 3 juillet 2013, je suivais de près les évènements en Égypte et l’évolution du coup d’État orchestré contre Morsi. Le lendemain j’accueillais François Hollande lors de sa première visite officielle en Tunisie en pensant fort à l’Égypte qui entrait dans un tunnel obscur, l’Égypte portait les traces du bloc opératoire international qui s’est donné pour objectif d’avorter la révolution arabe, j’étais persuadé que l’Égypte n’était que le début et non la fin".
"Je ne pensais pas que j’allais finir l’été étant président de la Tunisie" poursuit-il.
Il revient sur l’assassinat de Brahmi le 25 juillet 2013 et comment "l’appareil médiatique de propagande a commencé à monter le peuple contre lui voire même dans le but de renverser le pouvoir légitime issu des élections de l’assemblée constituante le 23 octobre 2011" selon ses dires. "Mais notre armée intègre et nationaliste a fait échouer la tentative de coup d’État et notre peuple vaillant a refusé de suivre la foule" précise-t-il.
L’ex-président est revenu sur le coup d’État turc en s’interrogeant, de prime à bord, sur le rôle fondamental joué par le parti AKP , du président Erdogan , en Turquie .
"Le modèle turc dont nous avons tous rêvé a réalisé des progrès majeurs dans la région en se basant sur cinq points de base: identité, indépendance nationale, régime démocratique, lutte contre la corruption et économie libre" a-t-il souligné.
Marzouki a fait savoir que la Turquie est l’un des rares pays amis qui a soutenu le printemps arabe et la transition démocratique en Tunisie.
"Le point commun entre Caïd Essebsi et Sissi est la profondeur de l’échec, la stratégie du bloc opératoire fût la même dans les pays à savoir empêcher les nouvelles autorités de faire leur travail, les remplacer soit par le pouvoir dans le cas d’élection, soit par un coup d’État, quand ce n’est pas possible" déclare-t-il avant de conclure: "le problème étant que l’arrivée de ces deux hommes au pouvoir a mis à nu une échec plus grave que le prétexte utilisé par ces derniers pour accéder au pouvoir à savoir ‘sauver son pays’, l’échec est constaté désormais avec le terrorisme qui persiste, l’économie qui dort et le retour de la corruption, de la violence, de la pauvreté et de l’instabilité".
Marzouki est sorti de son silence et a publié un article dans lequel il relate les faits et raconte comment il a vécu le "coup d’État" égyptien de 2013.
Il écrit "Dans la nuit du 3 juillet 2013, je suivais de près les évènements en Égypte et l’évolution du coup d’État orchestré contre Morsi. Le lendemain j’accueillais François Hollande lors de sa première visite officielle en Tunisie en pensant fort à l’Égypte qui entrait dans un tunnel obscur, l’Égypte portait les traces du bloc opératoire international qui s’est donné pour objectif d’avorter la révolution arabe, j’étais persuadé que l’Égypte n’était que le début et non la fin".
"Je ne pensais pas que j’allais finir l’été étant président de la Tunisie" poursuit-il.
Il revient sur l’assassinat de Brahmi le 25 juillet 2013 et comment "l’appareil médiatique de propagande a commencé à monter le peuple contre lui voire même dans le but de renverser le pouvoir légitime issu des élections de l’assemblée constituante le 23 octobre 2011" selon ses dires. "Mais notre armée intègre et nationaliste a fait échouer la tentative de coup d’État et notre peuple vaillant a refusé de suivre la foule" précise-t-il.
"Cela étant, le coup d’État égyptien a nourri la contre révolution tunisienne qui a tout fait pour inhiber le pouvoir légitime en profitant des attaques terroristes pour nourrir l’hypothèse selon laquelle le pouvoir est incapable d’assurer la sécurité du pays, plus encore elle a usé de tout l’argent sale pour corrompre les médias et remporter les élections de 2014" a indiqué Moncef Marzouki
L’ex-président est revenu sur le coup d’État turc en s’interrogeant, de prime à bord, sur le rôle fondamental joué par le parti AKP , du président Erdogan , en Turquie .
"Le modèle turc dont nous avons tous rêvé a réalisé des progrès majeurs dans la région en se basant sur cinq points de base: identité, indépendance nationale, régime démocratique, lutte contre la corruption et économie libre" a-t-il souligné.
Marzouki a fait savoir que la Turquie est l’un des rares pays amis qui a soutenu le printemps arabe et la transition démocratique en Tunisie.
"Le point commun entre Caïd Essebsi et Sissi est la profondeur de l’échec, la stratégie du bloc opératoire fût la même dans les pays à savoir empêcher les nouvelles autorités de faire leur travail, les remplacer soit par le pouvoir dans le cas d’élection, soit par un coup d’État, quand ce n’est pas possible" déclare-t-il avant de conclure: "le problème étant que l’arrivée de ces deux hommes au pouvoir a mis à nu une échec plus grave que le prétexte utilisé par ces derniers pour accéder au pouvoir à savoir ‘sauver son pays’, l’échec est constaté désormais avec le terrorisme qui persiste, l’économie qui dort et le retour de la corruption, de la violence, de la pauvreté et de l’instabilité".
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