PORTRAIT - Informaticien, enseignant et musicien, un triptyque impossible?
Pas pour Skander Guetari, autodidacte tunisien qui allie parfaitement ces 3 passions.
Docteur en informatique, il développe actuellement les architectures Cloud et Devops dans une des plus grandes sociétés en la matière, il a monté plusieurs solutions "ultra résilientes" à travers des déploiements de Cloud hybrides notamment pour des applications exigeantes basées sur les technologies les plus éprouvées; une partie de son parcours avait intéressé le média Les Echos qui lui avait consacré un portrait .
Mais plus que tout, ce qu'aime Skander, c'est la musique, qu'il réussit à faire cohabiter avec son travail, non sans difficultés.
Auteur, compositeur et interprète, il est le fondateur du groupe "Samsa" avec Sana Sassi avec laquelle, il obtiendra plusieurs prix et chantera dans de nombreuses villes, et fera l'Olympia.
Autodidacte, Skander Guetari a pourtant pu gérer sa vie professionnelle et sa passion de la musique: "J'ai eu la chance d'avoir un métier où l'autonomie et la responsabilisation sont de rigueur donc je m'organise en conséquence. Je pose des jours de congés quand il s'agit d'avancer sur des projets chronophages sinon en général j'ai le soir et le week-end pour me consacrer à ma musique", a-t-il affirmé au HuffPost Tunisie.
Pourtant le rêve d'en faire une carrière est toujours dans un coin de sa tête: "Une autre chance que j'ai c'est que j'ai un métier pour me faire vivre et un autre qui me fait rêver. Ainsi mes choix artistiques ne sont pas guidés ou influencés par l'argent. Je tiens à ma liberté de ton. J'admire cependant des artistes qui ont réussi allier les deux et de faire de leur passion leur métier. Qui sait ça viendra peut être un jour, en ce qui me concerne mais pour l'instant je le vis bien ainsi", a-t-il affirmé.
Cette liberté de "ton", elle se ressent dans sa musique qu'il décrit comme "hors des sentiers battus" mêlant des notes d' "orient, de jazz et de latino".
Une star à la fac et au bureau
S'il est informaticien et musicien avant tout, Skander Guetari est aussi un professeur dans 3 universités françaises à savoir Paris VI, à l'Université de Versailles Saint Quentin et à l'Université de Montreuil.
Grâce à l'exposition qu'offre internet et les réseaux sociaux, Skander Guetari a connu des situations cocasses avec ses étudiants: "Grâce aux moteurs de recherche, plus personne ne peut taire de secret", a-t-il indiqué.
Idem dans la société pour laquelle il travaille, où sa notoriété n'est plus à faire, et où la musique constitue une échappatoire: "ça nous permet parfois de parler d'autre chose que le travail à la pause déjeuner. La musique constitue plutôt un bon sujet de discussion. Récemment on m'a même proposé de chanter à la fête annuelle mais je ne pouvais pas honorer la proposition car j'étais en congé à ce moment-là", affirme Skander.
En tant que compositeur, Skander a des orientations musicales aux origines très variées. De la chanteuse marocaine Naziha Meftah à la chanteuse française Agnès Villani en passant par le slameur tunisien Hatem Karoui, Skander Guetari partage sa passion de la musique avec d'autres, même si "un album solo est en cours".
Garder l'Envie Agnès Villani par TV-NET
Pas pour Skander Guetari, autodidacte tunisien qui allie parfaitement ces 3 passions.
Docteur en informatique, il développe actuellement les architectures Cloud et Devops dans une des plus grandes sociétés en la matière, il a monté plusieurs solutions "ultra résilientes" à travers des déploiements de Cloud hybrides notamment pour des applications exigeantes basées sur les technologies les plus éprouvées; une partie de son parcours avait intéressé le média Les Echos qui lui avait consacré un portrait .
Mais plus que tout, ce qu'aime Skander, c'est la musique, qu'il réussit à faire cohabiter avec son travail, non sans difficultés.
Auteur, compositeur et interprète, il est le fondateur du groupe "Samsa" avec Sana Sassi avec laquelle, il obtiendra plusieurs prix et chantera dans de nombreuses villes, et fera l'Olympia.
Autodidacte, Skander Guetari a pourtant pu gérer sa vie professionnelle et sa passion de la musique: "J'ai eu la chance d'avoir un métier où l'autonomie et la responsabilisation sont de rigueur donc je m'organise en conséquence. Je pose des jours de congés quand il s'agit d'avancer sur des projets chronophages sinon en général j'ai le soir et le week-end pour me consacrer à ma musique", a-t-il affirmé au HuffPost Tunisie.
Pourtant le rêve d'en faire une carrière est toujours dans un coin de sa tête: "Une autre chance que j'ai c'est que j'ai un métier pour me faire vivre et un autre qui me fait rêver. Ainsi mes choix artistiques ne sont pas guidés ou influencés par l'argent. Je tiens à ma liberté de ton. J'admire cependant des artistes qui ont réussi allier les deux et de faire de leur passion leur métier. Qui sait ça viendra peut être un jour, en ce qui me concerne mais pour l'instant je le vis bien ainsi", a-t-il affirmé.
Cette liberté de "ton", elle se ressent dans sa musique qu'il décrit comme "hors des sentiers battus" mêlant des notes d' "orient, de jazz et de latino".
Une star à la fac et au bureau
S'il est informaticien et musicien avant tout, Skander Guetari est aussi un professeur dans 3 universités françaises à savoir Paris VI, à l'Université de Versailles Saint Quentin et à l'Université de Montreuil.
Grâce à l'exposition qu'offre internet et les réseaux sociaux, Skander Guetari a connu des situations cocasses avec ses étudiants: "Grâce aux moteurs de recherche, plus personne ne peut taire de secret", a-t-il indiqué.
"Il m'est arrivé pendant un cours que mes étudiants me demandent de leur chanter une chanson. Je leur dis parfois sur le ton de la boutade que c'est mon sosie et s'ils veulent l'écouter ils n'ont qu'à aller à ses concerts en suivant sa page internet. Enfin je leur dis que pendant le cours pour lequel je suis payé, on parle du contenu du cours essentiellement. ça se passe plutôt bien en général" se souvient-il.
Idem dans la société pour laquelle il travaille, où sa notoriété n'est plus à faire, et où la musique constitue une échappatoire: "ça nous permet parfois de parler d'autre chose que le travail à la pause déjeuner. La musique constitue plutôt un bon sujet de discussion. Récemment on m'a même proposé de chanter à la fête annuelle mais je ne pouvais pas honorer la proposition car j'étais en congé à ce moment-là", affirme Skander.
En tant que compositeur, Skander a des orientations musicales aux origines très variées. De la chanteuse marocaine Naziha Meftah à la chanteuse française Agnès Villani en passant par le slameur tunisien Hatem Karoui, Skander Guetari partage sa passion de la musique avec d'autres, même si "un album solo est en cours".
Garder l'Envie Agnès Villani par TV-NET
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