POLITIQUE-Une correspondance a été adressée par le Chef du gouvernement, Habib Essid à l’ARP, dans laquelle il effectue une demande de vote de confiance pour son gouvernement conformément aux dispositions de l'article 98 de la constitution et l'article 150 du règlement intérieur de l'Assemblée, une réunion du bureau de l’assemblée est prévue dans quelques heures pour examiner sa demande.
Les partis politiques ont réagi à cette correspondance par, le rejet, dans la majorités des cas. En effet, Nidaa Tounes, a fait savoir à travers son président de bloc parlementaire, dans une déclaration accordée à Shems Fm que son bloc ne renouvellera pas sa confiance à Habib Essid.
Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire d’Ennahdha et troisième vice président du mouvement a affirmé à la même radio que son mouvement n’accordera pas sa confiance au gouvernement de Habib Essid.
"Nous avons expliqué à maintes reprises, directement et indirectement au chef du gouvernement actuel, Habib Essid, que nous soutenons l’initiative du président Béji Caid Essebsi quant à la formation d’un gouvernement d’unité nationale. Nous demandons à Essid, de faire preuve de nationalisme et d’accepter au plus vite, cette initiative présidentielle qui devient une réalité"a-t-il déclaré.
Quant au parti Afek Tounes, Rym Mahjoub, présidente du bloc parlementaire du parti a fait savoir à la même radio que "compte tenu que le gouvernement de Habib Essid n’a plus d’appui politique à l’ARP, par conséquent il a été contraint de demander un vote de confiance pour son gouvernement. Ce dernier ait prouvé qu’il était un homme d’Etat qui respecte l’Etat de droit. Nous ne nous sommes pas encore réunis pour trancher mais cette affaire dure depuis plus de deux mois et nous ne voulons pas que notre pays aille droit au mur", a-t-elle nuancé.
"La correspondance de Habib Essid prouve une fois de plus qu’un gouvernement basé sur les intérêts ne peut durer", conclut-il sur les ondes de Shems Fm.
Ettakatol a, pour sa part, définit l’initiative du président de la République, Béji Caïd Essebsi, comme étant "vague", à travers un communiqué rendu public jeudi 21 juillet 2016 .
Selon le parti, l’accord de Carthage, n’a pas réussi à diagnostiquer la situation actuelle du pays et à traiter des causes profondes ayant mené à l’échec du gouvernement.
Pour rappel, l’article 98 alinéa 2 de la Constitution tunisienne dispose que le chef du gouvernement peut solliciter à l’ARP un vote de confiance pour la poursuite de sa mission. Le vote se déroule à la majorité absolue des députés de l’Assemblée (109). Le gouvernement est démissionnaire s’il n’obtient pas la confiance de l’ARP.
Le même article ajoute que seul le président de la République peut choisir le candidat à la présidence du gouvernement.
Les partis politiques ont réagi à cette correspondance par, le rejet, dans la majorités des cas. En effet, Nidaa Tounes, a fait savoir à travers son président de bloc parlementaire, dans une déclaration accordée à Shems Fm que son bloc ne renouvellera pas sa confiance à Habib Essid.
Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire d’Ennahdha et troisième vice président du mouvement a affirmé à la même radio que son mouvement n’accordera pas sa confiance au gouvernement de Habib Essid.
"Nous avons expliqué à maintes reprises, directement et indirectement au chef du gouvernement actuel, Habib Essid, que nous soutenons l’initiative du président Béji Caid Essebsi quant à la formation d’un gouvernement d’unité nationale. Nous demandons à Essid, de faire preuve de nationalisme et d’accepter au plus vite, cette initiative présidentielle qui devient une réalité"a-t-il déclaré.
Quant au parti Afek Tounes, Rym Mahjoub, présidente du bloc parlementaire du parti a fait savoir à la même radio que "compte tenu que le gouvernement de Habib Essid n’a plus d’appui politique à l’ARP, par conséquent il a été contraint de demander un vote de confiance pour son gouvernement. Ce dernier ait prouvé qu’il était un homme d’Etat qui respecte l’Etat de droit. Nous ne nous sommes pas encore réunis pour trancher mais cette affaire dure depuis plus de deux mois et nous ne voulons pas que notre pays aille droit au mur", a-t-elle nuancé.
Pour le Front Populaire, il n’est pas question d’accorder la confiance au gouvernement Essid auquel le parti n’a pas voté sa confiance depuis son annonce. Ahmed Seddik, président du bloc parlementaire a déclaré que son parti n’accordera sa confiance qu’à un ‘programme qui sert réellement les intérêts des Tunisiens ‘ selon ses dires. ‘ Nous leur avons proposé ce programme mais ils sont trop occupés à se partager les postes’, a-t-il lancé.
"La correspondance de Habib Essid prouve une fois de plus qu’un gouvernement basé sur les intérêts ne peut durer", conclut-il sur les ondes de Shems Fm.
Ettakatol a, pour sa part, définit l’initiative du président de la République, Béji Caïd Essebsi, comme étant "vague", à travers un communiqué rendu public jeudi 21 juillet 2016 .
Selon le parti, l’accord de Carthage, n’a pas réussi à diagnostiquer la situation actuelle du pays et à traiter des causes profondes ayant mené à l’échec du gouvernement.
Pour rappel, l’article 98 alinéa 2 de la Constitution tunisienne dispose que le chef du gouvernement peut solliciter à l’ARP un vote de confiance pour la poursuite de sa mission. Le vote se déroule à la majorité absolue des députés de l’Assemblée (109). Le gouvernement est démissionnaire s’il n’obtient pas la confiance de l’ARP.
Le même article ajoute que seul le président de la République peut choisir le candidat à la présidence du gouvernement.
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