Au programme du festival de Carthage pour cette année, il n'y a pas que les soirées. Il y a aussi "Les Matinales de Carthage". Une initiative qui a été lancée par le nouveau directeur du festival, Mohamed Zine El Abidine, une sorte de scène alternative, afin de donner l’opportunité à de jeunes artistes tunisiens de se produire et à des spécialistes et autres personnes intéressées de débattre.
Les Matinales de Carthage consistent en des tables rondes qui réunissent artistes et hommes de culture autour de différents thèmes. Le matin du 21 juillet une "Rencontre – Débat – Performance autour des réalités et devenir de la création chorégraphique en Tunisie" s’est tenue à Mad’Art Carthage. Une matinée dédiée à la danse proposée par Nesrine Chaabouni et Meriem Gallouze, passionnées de danse et chercheuses en Art.
Différentes voix tunisiennes du monde de la danse ont pris la parole. Des figures nationales étaient présentes. Khira Oubeidallah, maitre de ballet, ainsi que la figure du théâtre tunisien Raja ben Ammar, déchirées toutes les deux, selon leurs propos, par la situation de la danse et de l’art plus généralement qui se dégrade de jour en jour, ont mis en exergue les problèmes que rencontrent les artistes en Tunisie.
Plusieurs questions ont été soulevées durant cette rencontre: "Est-ce la faute au gouvernement? Aux artistes? Au public? Aux producteurs?" se sont interrogées les personnes présentes.
Chacun des invités a pu s’exprimer sur le sujet. Les problèmes sont exposés. Cependant, les solutions ne sont pas si faciles à entreprendre, et le combat est encore loin d’être gagné, ont noté les présents.
A 13h, les performances artistiques ont commencé et les jeunes tunisiens ont prouvé leurs talents et leur créativité, à travers des extraits de leurs spectacles.
Un public malheureusement restreint était présent, surement à cause des horaires de ces rencontres.
Armada Circus: "Nous sommes ici, Nous sommes partout"
"Ce projet de spectacle a été réalisé en 9 ateliers chorégraphiques avec la conception et chorégraphie de Mohamed Djobbi, la direction artistique de Mariem Sayeh, sans oublier bien évidemment l'engagement, le talent et la créativité de nos artistes interprètes, car sans eux cette belle aventure aurait été impossible" indique la page Facebook du groupe.
Ras à Ras de Mohamed Cheniti
En tête à tête avec son public, Mohamed Cheniti traduit la difficulté pour une personne de dépasser les obstacles extérieurs, symbolisés par une porte, et de sortir s’exprimer au grand jour.
Prochaine date: le 10 août 2016 à 22h "Festival el Fell à Tebourba" (35 mins)
Bori de Karim Touwayma
Danseur chorégraphe et musicien du stambéli, son spectacle "Bori" qui veut dire "état de transe", est une fusion entre stambéli et danse contemporaine. Un spectacle plein de rythme et de couleurs.
Zamane de Wafa Thebti et Bedis Hachech
Un spectacle émouvant et sensuel qui met en scène le déchirement d’une jeune femme tiraillée entre ses différents engagements, et le comportement inconscient de l’homme, qui ne fait que multiplier ses souffrances. Un regard critique sur la situation de la femme en Tunisie, et dans le monde en général.
Prochaine date: le 10 août 2016 à 22h « Festival el Fell à Tebourba»
Délires ou Chahwet Azeb de Nejib Ben Khalfallah
Un spectacle qui réunit différents genres et qui reflète le parcours de l’artiste et l’image qu’il se fait de lui-même. Un délire est une folie passagère qui le laisse se sentir comme une star. Il pointe aussi la différence quant à la position de l’artiste tunisien à l’étranger et en Tunisie.
Les Matinales de Carthage consistent en des tables rondes qui réunissent artistes et hommes de culture autour de différents thèmes. Le matin du 21 juillet une "Rencontre – Débat – Performance autour des réalités et devenir de la création chorégraphique en Tunisie" s’est tenue à Mad’Art Carthage. Une matinée dédiée à la danse proposée par Nesrine Chaabouni et Meriem Gallouze, passionnées de danse et chercheuses en Art.
Différentes voix tunisiennes du monde de la danse ont pris la parole. Des figures nationales étaient présentes. Khira Oubeidallah, maitre de ballet, ainsi que la figure du théâtre tunisien Raja ben Ammar, déchirées toutes les deux, selon leurs propos, par la situation de la danse et de l’art plus généralement qui se dégrade de jour en jour, ont mis en exergue les problèmes que rencontrent les artistes en Tunisie.
Plusieurs questions ont été soulevées durant cette rencontre: "Est-ce la faute au gouvernement? Aux artistes? Au public? Aux producteurs?" se sont interrogées les personnes présentes.
Chacun des invités a pu s’exprimer sur le sujet. Les problèmes sont exposés. Cependant, les solutions ne sont pas si faciles à entreprendre, et le combat est encore loin d’être gagné, ont noté les présents.
A 13h, les performances artistiques ont commencé et les jeunes tunisiens ont prouvé leurs talents et leur créativité, à travers des extraits de leurs spectacles.
Un public malheureusement restreint était présent, surement à cause des horaires de ces rencontres.
Armada Circus: "Nous sommes ici, Nous sommes partout"
"Ce projet de spectacle a été réalisé en 9 ateliers chorégraphiques avec la conception et chorégraphie de Mohamed Djobbi, la direction artistique de Mariem Sayeh, sans oublier bien évidemment l'engagement, le talent et la créativité de nos artistes interprètes, car sans eux cette belle aventure aurait été impossible" indique la page Facebook du groupe.
Ras à Ras de Mohamed Cheniti
En tête à tête avec son public, Mohamed Cheniti traduit la difficulté pour une personne de dépasser les obstacles extérieurs, symbolisés par une porte, et de sortir s’exprimer au grand jour.
Prochaine date: le 10 août 2016 à 22h "Festival el Fell à Tebourba" (35 mins)
Bori de Karim Touwayma
Danseur chorégraphe et musicien du stambéli, son spectacle "Bori" qui veut dire "état de transe", est une fusion entre stambéli et danse contemporaine. Un spectacle plein de rythme et de couleurs.
Zamane de Wafa Thebti et Bedis Hachech
Un spectacle émouvant et sensuel qui met en scène le déchirement d’une jeune femme tiraillée entre ses différents engagements, et le comportement inconscient de l’homme, qui ne fait que multiplier ses souffrances. Un regard critique sur la situation de la femme en Tunisie, et dans le monde en général.
Prochaine date: le 10 août 2016 à 22h « Festival el Fell à Tebourba»
Délires ou Chahwet Azeb de Nejib Ben Khalfallah
Un spectacle qui réunit différents genres et qui reflète le parcours de l’artiste et l’image qu’il se fait de lui-même. Un délire est une folie passagère qui le laisse se sentir comme une star. Il pointe aussi la différence quant à la position de l’artiste tunisien à l’étranger et en Tunisie.
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