Tout a commencé par une boutade: "Elle où Bricka?!" cria un spectateur face au léger retard de la chanteuse.
"Je ne la connais pas. Pour être honnête j'accompagne juste ma femme, je vais passer ma soirée devant mon smartphone" affirme Adel, employé au ministère de la Jeunesse et des sports.
Et pourtant, il devait être l'un des seuls présents à ne pas attendre la chanteuse équato-guinéenne avec impatience.
A guichet fermé, l'amphithéâtre de Hammamet avait des airs magiques, l'entrée sur scène de Buika, le fit frémir.
Pieds nus, le sourire au lèvre Buika commença directement sa prestation sous les applaudissements des spectateurs. Sa chanson finie, un "Salam Aalaykoum" et "chokran" aux sonorités hisapniques, sont portés à l'attention des spectateurs ravis.
Dans une décoration et une luminosité invitant au voyage Buika, danse et chante, habitée par sa musique, par l'ambiance, le public aussi.
Du Jazz au Tango, en passant par le Rock'n'roll ou encore le Reggae, Buika aura fait voyager les spectateurs: "C'est pour ça que j'aime la musique" affirme Nadia, étudiante en pharmacie, avant d'ajouter: "Je connaissais juste une chanson qui passait à la radio, mais je dois dire qu'elle est rayonnante. Sa voix, mélangée aux instruments comme le trombone, te font quitter le temps d'un instant ton corps".
Quand elle entonne "No habrá nadie en el mundo", réclamée par une fan, l'amphithéâtre se soulève, le refrain chanté comme un seul homme.
Amine, fan de la chanteuse, est aux anges "Je n'ai pas l'habitude d'aimer les lives, mais là je dois dire que sa prestation était de haut vol, j'en ai eu la chaire de poule".
Pour Emna, qui l'accompagnait, c'est surtout l'alchimie entre Buika et ses musiciens qui a fait la différence: "Sans eux, cela n'aurait pas été pareil. Entre les percussions et le trombone, sa voix est mise en valeur".
Mais plus que la prestation, c'est surtout le cadre et l'organisation qui ont été appréciés: "C'est la première fois que je viens cette année. Ça change par rapport aux années précédentes" indique Salma avant d'ajouter "la luminosité de la scène était incroyable. Si ça avait été à l'étranger tout le monde aurait été ébahi, mais comme on est rabat-joie."
Un couac pour les journalistes
Si globalement la soirée a été une réussite, Buika, n'est pas apparue en conférence de presse, malgré l'attente de nombreux journalistes. Pour le correspond de Mosaïque FM, cela est intolérable: "Elle aura pu venir dire deux phrases et repartir, ce n'est pas professionnel".
Son avis, partagé par le parterre de journalistes présents aura trouvé un écho auprès de la direction du Festival, qui s'est excusée affirmant que la chanteuse "n'aimait pas les conférences de presse et a refusé de se présenter".
"Je ne la connais pas. Pour être honnête j'accompagne juste ma femme, je vais passer ma soirée devant mon smartphone" affirme Adel, employé au ministère de la Jeunesse et des sports.
Et pourtant, il devait être l'un des seuls présents à ne pas attendre la chanteuse équato-guinéenne avec impatience.
A guichet fermé, l'amphithéâtre de Hammamet avait des airs magiques, l'entrée sur scène de Buika, le fit frémir.
Pieds nus, le sourire au lèvre Buika commença directement sa prestation sous les applaudissements des spectateurs. Sa chanson finie, un "Salam Aalaykoum" et "chokran" aux sonorités hisapniques, sont portés à l'attention des spectateurs ravis.
Dans une décoration et une luminosité invitant au voyage Buika, danse et chante, habitée par sa musique, par l'ambiance, le public aussi.
Du Jazz au Tango, en passant par le Rock'n'roll ou encore le Reggae, Buika aura fait voyager les spectateurs: "C'est pour ça que j'aime la musique" affirme Nadia, étudiante en pharmacie, avant d'ajouter: "Je connaissais juste une chanson qui passait à la radio, mais je dois dire qu'elle est rayonnante. Sa voix, mélangée aux instruments comme le trombone, te font quitter le temps d'un instant ton corps".
Quand elle entonne "No habrá nadie en el mundo", réclamée par une fan, l'amphithéâtre se soulève, le refrain chanté comme un seul homme.
Amine, fan de la chanteuse, est aux anges "Je n'ai pas l'habitude d'aimer les lives, mais là je dois dire que sa prestation était de haut vol, j'en ai eu la chaire de poule".
Pour Emna, qui l'accompagnait, c'est surtout l'alchimie entre Buika et ses musiciens qui a fait la différence: "Sans eux, cela n'aurait pas été pareil. Entre les percussions et le trombone, sa voix est mise en valeur".
Mais plus que la prestation, c'est surtout le cadre et l'organisation qui ont été appréciés: "C'est la première fois que je viens cette année. Ça change par rapport aux années précédentes" indique Salma avant d'ajouter "la luminosité de la scène était incroyable. Si ça avait été à l'étranger tout le monde aurait été ébahi, mais comme on est rabat-joie."
Un couac pour les journalistes
Si globalement la soirée a été une réussite, Buika, n'est pas apparue en conférence de presse, malgré l'attente de nombreux journalistes. Pour le correspond de Mosaïque FM, cela est intolérable: "Elle aura pu venir dire deux phrases et repartir, ce n'est pas professionnel".
Son avis, partagé par le parterre de journalistes présents aura trouvé un écho auprès de la direction du Festival, qui s'est excusée affirmant que la chanteuse "n'aimait pas les conférences de presse et a refusé de se présenter".
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