Pendant que les officiels célébraient la fête de la République, les partis de l’opposition et quelques composantes de la société civile se sont rassemblés, durant la journée du 25 juillet, à l’avenue Habib Bourguiba afin de contester le retour du projet de loi de la réconciliation économique et financière. Dans une déclaration accordée à RTCI, le dirigeant au sein du Front populaire, Mohamed Jemour, a expliqué que le choix de la date a été fait exprès pour insister sur les contradictions de ce texte avec les valeurs républicaines.
De son côté, l’ancien président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaâfer, a estimé, dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, que le projet de loi de la réconciliation économique et financière représente une menace pour le processus de la révolution et un encouragement pour la corruption. Selon lui, ce texte est une contradiction totale à l’intérêt du pays et à l’union nationale.
De toutes les réactions à la marche en question, celle du député du bloc du mouvement de Nidaa Tounes et porte-parole du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple, Mongi Harbaoui, a été la plus marquante.
Intervenant sur les ondes de Shems FM, le député a commencé par expliquer que le projet de loi en question a été rédigé par de hautes compétences ayant occupé plusieurs importants postes à la tête de l’État. Répondant ainsi à Sadok Belaïd, professeur de droit constitutionnel qui avait déclaré que le texte a été rédigé par des débutants, Mongi Harbaoui est même allé jusqu’à avancer que les auteurs de la réconciliation économique "bénéficient peut-être de plus de diplômes que Belaïd".
Là où le député a commencé à susciter la polémique c’est quand il a été appelé à réagir à la marche du 25 juillet. Pour lui, les parties prenantes à ladite marche ont fait appel à la rue afin de viser, directement, le chef de l’État et la présidence de la République.
Cette même rue serait employée afin de propager la division et les tensions.
Le député est même allé jusqu’à qualifier quelques associations, à l’instar d’Al Bawsala ou encore d’I Watch, d’organismes trop politisés qui ne sont jamais dans la construction.
De son côté, l’ancien président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaâfer, a estimé, dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, que le projet de loi de la réconciliation économique et financière représente une menace pour le processus de la révolution et un encouragement pour la corruption. Selon lui, ce texte est une contradiction totale à l’intérêt du pays et à l’union nationale.
De toutes les réactions à la marche en question, celle du député du bloc du mouvement de Nidaa Tounes et porte-parole du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple, Mongi Harbaoui, a été la plus marquante.
Intervenant sur les ondes de Shems FM, le député a commencé par expliquer que le projet de loi en question a été rédigé par de hautes compétences ayant occupé plusieurs importants postes à la tête de l’État. Répondant ainsi à Sadok Belaïd, professeur de droit constitutionnel qui avait déclaré que le texte a été rédigé par des débutants, Mongi Harbaoui est même allé jusqu’à avancer que les auteurs de la réconciliation économique "bénéficient peut-être de plus de diplômes que Belaïd".
Là où le député a commencé à susciter la polémique c’est quand il a été appelé à réagir à la marche du 25 juillet. Pour lui, les parties prenantes à ladite marche ont fait appel à la rue afin de viser, directement, le chef de l’État et la présidence de la République.
Cette même rue serait employée afin de propager la division et les tensions.
Le député est même allé jusqu’à qualifier quelques associations, à l’instar d’Al Bawsala ou encore d’I Watch, d’organismes trop politisés qui ne sont jamais dans la construction.
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