A 29 ans à peine, Raouia Briki est la seule tunisienne de la POMED, rencontrée à Cogite Coworking Space, elle revient pour le HuffPost Tunisie sur son parcours.
Chargée du partenariat de la société civile pour la POMED (The Project on Middle East Democracy), elle affirme être motivée de travailler pour cette organisation non partisane à but non lucratif, dédiée à analyser le développement des démocraties authentiques du Moyen-Orient.
De l'ISIE à la POMED
En Juillet 2012, Raouia se rend à Fairfax, près de Washington pour enseigner l’arabe et étudier le Moyen-Orient, dans le cadre d’une bourse d’une année.
"Après la révolution de 2011, j'ai senti la nécessité de comprendre le contexte géopolitique et historique de la Tunisie car j’avais toujours l’impression qu’on nous a mal enseigné l’histoire en Tunisie ou du moins, une bonne partie de l’histoire manque à nos manuels scolaires" explique-t-elle "On nous a appris seulement les réalisations de Bourguiba et de Ben Ali" renchérit-elle.
Motivée et ambitieuse, c’est en 2013 que Raouia décide de faire un Master en études de l’Islam du Moyen Orient pour se spécialiser dans le domaine en question mais elle n’a pas eu la chance d’avoir une bourse.
"J’ai eu beaucoup de mal pour financer mes études, c’était un véritable combat pour moi de finir mon Master dans des conditions très difficiles" précise-t-elle.
"A chaque fois que j’avançais dans mes études, je pensais à la Tunisie. Je voulais acquérir un maximum de connaissances et de compétences pour servir mon pays" déclare-t-elle.
En 2014, alors que la Tunisie se préparait aux élections, Raouia rejoint le bureau de l’ISIE à Washington en tant que coordinatrice entre le bureau de l’ISIE en Tunisie et le bureau de l’ISIE aux Etats-Unis.
"Au bureau de l’ISIE à Washington, nous étions toutes des femmes avec beaucoup de difficultés logistiques pour manque de moyens mais nous avons pu gérer la situation de la meilleure façon possible, cela m’a beaucoup touchée, j’ai vu une solidarité sans égal, je suis très fière de cette expérience" indique-t-elle.
En 2015, alors qu’elle était à la recherche d’un stage en lien avec le développement international; Raouia décroche le poste d’assistante de partenariat avec la société civile, elle rentre en Tunisie et continue son combat.
Raouia, en tant que jeune tunisienne, est optimiste quant à l’avenir de son pays "j’ai rencontré les jeunes tunisiens actifs au sein de la société civile et je suis subjuguée par leur engagement" mais pour elle, la société civile a besoin de soutien pour être "la voix de ceux qui n’ont pas de voix".
Chargée du partenariat de la société civile pour la POMED (The Project on Middle East Democracy), elle affirme être motivée de travailler pour cette organisation non partisane à but non lucratif, dédiée à analyser le développement des démocraties authentiques du Moyen-Orient.
De l'ISIE à la POMED
En Juillet 2012, Raouia se rend à Fairfax, près de Washington pour enseigner l’arabe et étudier le Moyen-Orient, dans le cadre d’une bourse d’une année.
"Après la révolution de 2011, j'ai senti la nécessité de comprendre le contexte géopolitique et historique de la Tunisie car j’avais toujours l’impression qu’on nous a mal enseigné l’histoire en Tunisie ou du moins, une bonne partie de l’histoire manque à nos manuels scolaires" explique-t-elle "On nous a appris seulement les réalisations de Bourguiba et de Ben Ali" renchérit-elle.
Motivée et ambitieuse, c’est en 2013 que Raouia décide de faire un Master en études de l’Islam du Moyen Orient pour se spécialiser dans le domaine en question mais elle n’a pas eu la chance d’avoir une bourse.
"J’ai eu beaucoup de mal pour financer mes études, c’était un véritable combat pour moi de finir mon Master dans des conditions très difficiles" précise-t-elle.
"A chaque fois que j’avançais dans mes études, je pensais à la Tunisie. Je voulais acquérir un maximum de connaissances et de compétences pour servir mon pays" déclare-t-elle.
En 2014, alors que la Tunisie se préparait aux élections, Raouia rejoint le bureau de l’ISIE à Washington en tant que coordinatrice entre le bureau de l’ISIE en Tunisie et le bureau de l’ISIE aux Etats-Unis.
"C’est une expérience qui m’a beaucoup marquée, j’étais très motivée et voulais donner de mon mieux pour aider à l’organisation des élections. Ce n’était pas facile, mais j’ai pu voir l’autre côté de l’iceberg de notre administration. Grâce à cette expérience, j’ai appris qu’en dépit des différences partisanes en Tunisie, au moment des élections, la solidarité des Tunisiens était indescriptible" déclare- t-elle
"Au bureau de l’ISIE à Washington, nous étions toutes des femmes avec beaucoup de difficultés logistiques pour manque de moyens mais nous avons pu gérer la situation de la meilleure façon possible, cela m’a beaucoup touchée, j’ai vu une solidarité sans égal, je suis très fière de cette expérience" indique-t-elle.
En 2015, alors qu’elle était à la recherche d’un stage en lien avec le développement international; Raouia décroche le poste d’assistante de partenariat avec la société civile, elle rentre en Tunisie et continue son combat.
Raouia, en tant que jeune tunisienne, est optimiste quant à l’avenir de son pays "j’ai rencontré les jeunes tunisiens actifs au sein de la société civile et je suis subjuguée par leur engagement" mais pour elle, la société civile a besoin de soutien pour être "la voix de ceux qui n’ont pas de voix".
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