"Je déclare aujourd'hui la fin de la 2eme République tunisienne".
C'est en ces termes que s'est exprimé le député du parti Nidaa Tounes Ahmed Saidi lors de la séance de vote de confiance au Chef du gouvernement Habib Essid.
Selon le député: "Le régime politique mixte ne réussira pas dans notre pays", indiquant qu'avec un régime à "une seule tête, on y est pas arrivé, alors qu'attendez vous d'un régime à trois têtes?".
Pour Ahmed Saidi, "le régime politique actuel n'est pas compatible avec la mentalité Tunisienne" appelant à réfléchir à l'avenir en changeant la Constitution afin de passé à la "troisième république".
Béji Caid Essebsi l'avait évoqué
Lors d'une interview accordée le 30 mars 2016 à plusieurs médias, le président de la République avait affirme "ne pas être contre". Il avait évoqué l’idée d’un éventuel amendement de la Constitution afin d'en changer le régime politique.
A la question si le régime politique actuel ne constituait pas un frein à l’économie du pays, le président de la République avait répondu que cela "ne facilite" pas les choses. Il a fait la distinction entre un régime présidentialiste et un régime présidentielle précisant que le régime actuel "n’est pas parfait mais pourrait être amélioré".
Changer de régime politique, un risque?
Salwa Hamrouni, spécialiste en droit constitutionnel, voit la possibilité d’une révision de la Constitution comme une "grande aberration". Certes le texte prévoit pareil cas et permet au président lui-même ou au tiers des députés de présenter une initiative dans ce sens. Mais un problème de procédure risque d’être posé: la non-existence encore de la Cour constitutionnelle susceptible d’en évaluer la constitutionnalité.
D’après elle, en l’absence de l’assise constitutionnellement mise en place, pareille initiative constituerait "une violation grave", un choix "prématuré" et un débat "risqué".
C'est en ces termes que s'est exprimé le député du parti Nidaa Tounes Ahmed Saidi lors de la séance de vote de confiance au Chef du gouvernement Habib Essid.
Selon le député: "Le régime politique mixte ne réussira pas dans notre pays", indiquant qu'avec un régime à "une seule tête, on y est pas arrivé, alors qu'attendez vous d'un régime à trois têtes?".
Pour Ahmed Saidi, "le régime politique actuel n'est pas compatible avec la mentalité Tunisienne" appelant à réfléchir à l'avenir en changeant la Constitution afin de passé à la "troisième république".
Béji Caid Essebsi l'avait évoqué
Lors d'une interview accordée le 30 mars 2016 à plusieurs médias, le président de la République avait affirme "ne pas être contre". Il avait évoqué l’idée d’un éventuel amendement de la Constitution afin d'en changer le régime politique.
A la question si le régime politique actuel ne constituait pas un frein à l’économie du pays, le président de la République avait répondu que cela "ne facilite" pas les choses. Il a fait la distinction entre un régime présidentialiste et un régime présidentielle précisant que le régime actuel "n’est pas parfait mais pourrait être amélioré".
Changer de régime politique, un risque?
Salwa Hamrouni, spécialiste en droit constitutionnel, voit la possibilité d’une révision de la Constitution comme une "grande aberration". Certes le texte prévoit pareil cas et permet au président lui-même ou au tiers des députés de présenter une initiative dans ce sens. Mais un problème de procédure risque d’être posé: la non-existence encore de la Cour constitutionnelle susceptible d’en évaluer la constitutionnalité.
D’après elle, en l’absence de l’assise constitutionnellement mise en place, pareille initiative constituerait "une violation grave", un choix "prématuré" et un débat "risqué".
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