Permettre à des talents tunisiens de soumettre leur projet dans le domaine artistique et culturel, et les aider à avoir un rayonnement national et international, c'est l'idée d'Olfa Rambourg et Karim Maatoug lorsqu'ils ont lancé la première édition des "Prix Olfa Rambourg pour l'Art et la Culture".
"On a vu qu'il y'avait un vide au niveau de l'investissement personnel dans la culture, c'est pour ça qu'on a décidé de se lancer", explique Olfa Rambourg au HuffPost Tunisie.
Avec 300 dossiers soumis au comité de préselection, 15 ont été sélectionnés avant d'être départagés par un jury mixte, franco-tunisien. Un éclectisme qu'Olfa Rambourg considère comme une valeur ajoutée: "C'était naturel pour moi qu'il y'ait des étrangers dans le jury, qui viennent découvrir les talents tunisiens, parce qu'on a envie de les exporter".
Sélection diverse et variée
Pour cette première édition il fallait faire preuve de créativité et d'innovation. De la danse, au cinéma, à la littérature ou encore au théâtre, les Prix Olfa Rambourg ont voulu offrir un large panel de choix sans se cantonner à quelques catégories, "pour donner la chance à tous les jeunes artistes de nous envoyer les projets qu'ils avaient pu faire".
Une diversité des domaines retrouvée lors de la remise des prix, dimanche 8 mai. Du spectacle de danse "Ouled Jelaba... sur ces traces je danse" de Rochdi Belgasmi, au roman de Mohamed Khelifi "Hrab" et son projet de création d'une maison d'édition numérique. Au prix de Sana Sbouai pour son web documentaire "Le mensonge", qu'elle a partagé avec Alaeddine Boutaleb pour son projet "Eloignement". Ou encore au théâtre sourd de Bahram Aloui, projet qu'il a dédié "à l'ensemble de la communauté sourde en Tunisie et dans le monde", et au film documentaire de Hiba Dhawadi sur les enfants de la lune, "Les filles de la lune".
Avec 20.000 dinars à la clé, les Prix Olfa Rambourg veulent également accompagner les artistes ayant remporté les prix dans leurs projets. "La reconnaissance de ces projets est une question de moyens, de confiance en soi, c'est pour ça qu'on veut les accompagner dans la mise en oeuvre", confie Olfa Rambourg.
"Oui à la vie, non à la mort"
Le choix des gagnants, bien que difficile, comme l'a assuré Olfa Rambourg lors de la remise des prix, s'est fait sur un facteur déterminant, "il fallait que les projets soient aboutis, qu'il y'ait un message et un impact sur le pays", avoue-t-elle.
"Chaque projet me racontait la Tunisie (...) Il y a cette formidable volonté de la jeunesse tunisienne d'aller de l'avant, de dire oui à la vie et non à la mort", conclura Olfa Rambourg, en assurant que le projet se maintiendra pour une seconde édition.
"On a vu qu'il y'avait un vide au niveau de l'investissement personnel dans la culture, c'est pour ça qu'on a décidé de se lancer", explique Olfa Rambourg au HuffPost Tunisie.
Avec 300 dossiers soumis au comité de préselection, 15 ont été sélectionnés avant d'être départagés par un jury mixte, franco-tunisien. Un éclectisme qu'Olfa Rambourg considère comme une valeur ajoutée: "C'était naturel pour moi qu'il y'ait des étrangers dans le jury, qui viennent découvrir les talents tunisiens, parce qu'on a envie de les exporter".
Sélection diverse et variée
Pour cette première édition il fallait faire preuve de créativité et d'innovation. De la danse, au cinéma, à la littérature ou encore au théâtre, les Prix Olfa Rambourg ont voulu offrir un large panel de choix sans se cantonner à quelques catégories, "pour donner la chance à tous les jeunes artistes de nous envoyer les projets qu'ils avaient pu faire".
"On voulait voir ce que les jeunes avaient à offrir à la Tunisie, du nord au sud, toutes régions confondues. De savoir sur quoi les Tunisiens avaient envie de s'exprimer", affirme l'initiatrice du projet, avant d'ajouter, "on avait envie de voir ce qui se passait partout."
Une diversité des domaines retrouvée lors de la remise des prix, dimanche 8 mai. Du spectacle de danse "Ouled Jelaba... sur ces traces je danse" de Rochdi Belgasmi, au roman de Mohamed Khelifi "Hrab" et son projet de création d'une maison d'édition numérique. Au prix de Sana Sbouai pour son web documentaire "Le mensonge", qu'elle a partagé avec Alaeddine Boutaleb pour son projet "Eloignement". Ou encore au théâtre sourd de Bahram Aloui, projet qu'il a dédié "à l'ensemble de la communauté sourde en Tunisie et dans le monde", et au film documentaire de Hiba Dhawadi sur les enfants de la lune, "Les filles de la lune".
Avec 20.000 dinars à la clé, les Prix Olfa Rambourg veulent également accompagner les artistes ayant remporté les prix dans leurs projets. "La reconnaissance de ces projets est une question de moyens, de confiance en soi, c'est pour ça qu'on veut les accompagner dans la mise en oeuvre", confie Olfa Rambourg.
"Oui à la vie, non à la mort"
Le choix des gagnants, bien que difficile, comme l'a assuré Olfa Rambourg lors de la remise des prix, s'est fait sur un facteur déterminant, "il fallait que les projets soient aboutis, qu'il y'ait un message et un impact sur le pays", avoue-t-elle.
"Chaque projet me racontait la Tunisie (...) Il y a cette formidable volonté de la jeunesse tunisienne d'aller de l'avant, de dire oui à la vie et non à la mort", conclura Olfa Rambourg, en assurant que le projet se maintiendra pour une seconde édition.
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