La présidence de la République a publié un communiqué, au cours de l’après-midi d’hier, où elle a annoncé que désormais, le gouvernement d’Habib Essid est devenu officiellement un gouvernement de gestion des affaires courantes de l’État.
Selon la Constitution, le président de la République dispose de dix jours pour désigner la personnalité la plus compétente à la tête du prochain gouvernement et ceux après les discussions et les négociations nécessaires. Toutefois, plusieurs voix se sont élevées, depuis samedi dernier, pour attirer l’attention sur un autre scénario possible; celui de la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple.
Répondant à cette polémique, le professeur en droit Constitutionnel, Salsabil Klibi, a expliqué, dans un post publié sur sa page officielle Facebook, que "la Constitution sur ce sujet n'offre pas autre chose qu'un imbroglio, que chacun démêlera à sa guise et à son goût".
Professeur Klibi a par ailleurs estimé que l’État, qui vit sous l’état d’urgence et qui, normalement, ne devrait pas être conduit par "un gouvernement limité à expédier les affaires courantes", ne supportera pas la dissolution de son Parlement et l’organisation d’élections législatives anticipées.
Intervenant sur les ondes de la radio Express FM, le professeur en Droit constitutionnel, Mouna Kraïem, a insisté sur l’importance que ce gouvernement continue à mener, convenablement, son travail et de préparer, au mieux, les procédures nécessaires pour la passation avec la prochaine formation gouvernementale. Selon l’intéressée, ces deux aspects sont vitaux si l’on souhaite éviter au pays de tomber dans un vide politique.
Par ailleurs, Mouna Kraïem a expliqué qu’après avoir perdu la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple, le gouvernement d’Habib Essid sera limité par la gestion des affaires courantes. En somme, cela veut dire que l’équipe gouvernementale actuelle limitera ses activités et ses décisions sur les dossiers courants et quotidiens.
Pour Sadok Belaïd, les choses sont un peu plus compliquées qu’elles ne le paraissent. Intervenant sur les ondes de Shems FM, professeur Belaïd a mis l’accent sur les nombreuses failles de la Constitution expliquant que cette dernière ne prévoit absolument rien pour le gouvernement de gestion d’affaires courantes. Selon Sadok Belaïd, la Constitution évoque le gouvernement démissionnaire et le gouvernement licencié; à aucun article la Constitution ne parle d’un gouvernement de gestion d’affaires courantes.
Toutefois, et en signant le décret qui dispose que le gouvernement d’Habib Essid est désormais un gouvernement de gestion d’affaires courantes, Béji Caïd Essebsi aurait mis fin au flou constitutionnel. A la fin de son intervention, professeur Belaïd a appelé à la nécessité de "réviser certains articles de la Constitution à l’aide de quelques experts en la matière et ce afin que ses failles soient évitées".
Selon la Constitution, le président de la République dispose de dix jours pour désigner la personnalité la plus compétente à la tête du prochain gouvernement et ceux après les discussions et les négociations nécessaires. Toutefois, plusieurs voix se sont élevées, depuis samedi dernier, pour attirer l’attention sur un autre scénario possible; celui de la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple.
Répondant à cette polémique, le professeur en droit Constitutionnel, Salsabil Klibi, a expliqué, dans un post publié sur sa page officielle Facebook, que "la Constitution sur ce sujet n'offre pas autre chose qu'un imbroglio, que chacun démêlera à sa guise et à son goût".
Professeur Klibi a par ailleurs estimé que l’État, qui vit sous l’état d’urgence et qui, normalement, ne devrait pas être conduit par "un gouvernement limité à expédier les affaires courantes", ne supportera pas la dissolution de son Parlement et l’organisation d’élections législatives anticipées.
Intervenant sur les ondes de la radio Express FM, le professeur en Droit constitutionnel, Mouna Kraïem, a insisté sur l’importance que ce gouvernement continue à mener, convenablement, son travail et de préparer, au mieux, les procédures nécessaires pour la passation avec la prochaine formation gouvernementale. Selon l’intéressée, ces deux aspects sont vitaux si l’on souhaite éviter au pays de tomber dans un vide politique.
Par ailleurs, Mouna Kraïem a expliqué qu’après avoir perdu la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple, le gouvernement d’Habib Essid sera limité par la gestion des affaires courantes. En somme, cela veut dire que l’équipe gouvernementale actuelle limitera ses activités et ses décisions sur les dossiers courants et quotidiens.
Pour Sadok Belaïd, les choses sont un peu plus compliquées qu’elles ne le paraissent. Intervenant sur les ondes de Shems FM, professeur Belaïd a mis l’accent sur les nombreuses failles de la Constitution expliquant que cette dernière ne prévoit absolument rien pour le gouvernement de gestion d’affaires courantes. Selon Sadok Belaïd, la Constitution évoque le gouvernement démissionnaire et le gouvernement licencié; à aucun article la Constitution ne parle d’un gouvernement de gestion d’affaires courantes.
Toutefois, et en signant le décret qui dispose que le gouvernement d’Habib Essid est désormais un gouvernement de gestion d’affaires courantes, Béji Caïd Essebsi aurait mis fin au flou constitutionnel. A la fin de son intervention, professeur Belaïd a appelé à la nécessité de "réviser certains articles de la Constitution à l’aide de quelques experts en la matière et ce afin que ses failles soient évitées".
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.