Certains se disaient que deux soirées successives du même groupe ne seraient pas vraiment intéressantes. Les gradins, pendant les soirées du 30 et du 31 juillet, témoignaient du contraire.
Dire qu'ils affichaient complet était peu dire. On aurait plutôt dit que le théâtre de Hammamet s’était étendu pour recevoir tout ce monde.
Mashrou' Leila, ou le projet d'une nuit, est un groupe formé de jeunes hommes que l'amour pour la musique a réunis.
Ils sont cinq: Hamed Sinno; le chanteur, Haig Papazian; le violoniste, Carl Gerges; le bassiste, Ibrahim Badr et Firas Abou Fakhr; les guitaristes, et ensemble ils forment Mashrou' Leila ou le groupe qui a envoûté le public au cours de deux soirées successives.
Un public fébrile et toujours présent
Les fans de Mashrou’ Leila ont répondu présents, en grand nombre. Un public très jeune, à la différence du public observé en 2013. Filles et garçons impatients formaient une file infinie, à l’entrée du Théâtre de Plein Air de Hammamet, deux heures avant l’heure du concert.
Ces derniers se ruaient sur les gradins de devant, se les arrachaient même. Tous les moyens étaient bons pour être le plus près possible de leurs idoles.
Place à l'hypnotique voix de Hamed Sinno
Si les applaudissements et les cris des fans, réclamant la venue de leur groupe préféré, ont débuté dès 21h30, le spectacle n'a commencé que vers le coup de 22h20.
Dès que le groupe a fait son entrée, les jeunes spectateurs déchaînés comme jamais ont couvert les gradins de cris de joie assourdissants, "Hamed! Hamed! Hamed!", faisant ainsi vibrer le théâtre de Hammamet.
Une ambiance sans pareil s’était installée. Mashrou’ Leila étant un groupe distingué en lui-même, ayant introduit un genre nouveau à la chanson arabe, le "indie rock arabe".
La voix envoûtante et hypnotique de Hamed, mélangée aux rythmes forts et mélodieux des guitares, du violon et de la basse a, littéralement, emporté le public. Ces derniers ne pouvaient plus s’empêcher de danser, de chanter avec Hamed et de se déhancher au gré du rythme.
Hamed, toujours égal à lui-même, a lui aussi, offert au public, quelques minutes de danse, qui lui ont valu de chauds applaudissements et de nombreux cris d'hystérie.
Beauté des paroles au sens universel
Si grand nombre des présents ne semblaient pas comprendre les mots des chansons de Mashrou' Leila, il n'en demeure pas moins que celles-ci regorgent de significations.
De "Fasateen" à "Shem el Yasmine", "Falyakon" et "Kalem", les paroles de ces chansons touchent à tous les sujets tabous de la société arabe; homosexualité, drogue, maltraitance et hypocrisie.
Clôturant le spectacle par "Shem El Yasmine", Mashrou' Leila présente des remerciements au public.
''Merci ktir ya tounés'', (Merci beaucoup Tunis) lance Hamed Sinno au public, déçu de voir le groupe déjà partir.
"Je suis un peu déçue, non pas par Mashrou’ Leila, parce qu’eux, ils étaient super, mais par l’hystérie des fans, même Hamed Sinno, le chanteur n’arrivait pas à placer un mot entre une chanson et une autre" s’était exclamé Hela, 27 ans. "Je crois que je suis la plus vieille dans ce public, dommage, ce n’était pas le cas la dernière fois qu’ils étaient venus."
Dire qu'ils affichaient complet était peu dire. On aurait plutôt dit que le théâtre de Hammamet s’était étendu pour recevoir tout ce monde.
Mashrou' Leila, ou le projet d'une nuit, est un groupe formé de jeunes hommes que l'amour pour la musique a réunis.
Ils sont cinq: Hamed Sinno; le chanteur, Haig Papazian; le violoniste, Carl Gerges; le bassiste, Ibrahim Badr et Firas Abou Fakhr; les guitaristes, et ensemble ils forment Mashrou' Leila ou le groupe qui a envoûté le public au cours de deux soirées successives.
Un public fébrile et toujours présent
Les fans de Mashrou’ Leila ont répondu présents, en grand nombre. Un public très jeune, à la différence du public observé en 2013. Filles et garçons impatients formaient une file infinie, à l’entrée du Théâtre de Plein Air de Hammamet, deux heures avant l’heure du concert.
Ces derniers se ruaient sur les gradins de devant, se les arrachaient même. Tous les moyens étaient bons pour être le plus près possible de leurs idoles.
Place à l'hypnotique voix de Hamed Sinno
Si les applaudissements et les cris des fans, réclamant la venue de leur groupe préféré, ont débuté dès 21h30, le spectacle n'a commencé que vers le coup de 22h20.
Dès que le groupe a fait son entrée, les jeunes spectateurs déchaînés comme jamais ont couvert les gradins de cris de joie assourdissants, "Hamed! Hamed! Hamed!", faisant ainsi vibrer le théâtre de Hammamet.
Une ambiance sans pareil s’était installée. Mashrou’ Leila étant un groupe distingué en lui-même, ayant introduit un genre nouveau à la chanson arabe, le "indie rock arabe".
La voix envoûtante et hypnotique de Hamed, mélangée aux rythmes forts et mélodieux des guitares, du violon et de la basse a, littéralement, emporté le public. Ces derniers ne pouvaient plus s’empêcher de danser, de chanter avec Hamed et de se déhancher au gré du rythme.
Hamed, toujours égal à lui-même, a lui aussi, offert au public, quelques minutes de danse, qui lui ont valu de chauds applaudissements et de nombreux cris d'hystérie.
Beauté des paroles au sens universel
Si grand nombre des présents ne semblaient pas comprendre les mots des chansons de Mashrou' Leila, il n'en demeure pas moins que celles-ci regorgent de significations.
De "Fasateen" à "Shem el Yasmine", "Falyakon" et "Kalem", les paroles de ces chansons touchent à tous les sujets tabous de la société arabe; homosexualité, drogue, maltraitance et hypocrisie.
Clôturant le spectacle par "Shem El Yasmine", Mashrou' Leila présente des remerciements au public.
''Merci ktir ya tounés'', (Merci beaucoup Tunis) lance Hamed Sinno au public, déçu de voir le groupe déjà partir.
"Je suis tellement content d'avoir assisté à ce concert, c’est le rêve de les voir en live! J’étais tellement impatient, c’est la meilleure soirée de ma vie!" a déclaré Karim, au HuffPost Tunisie, à la sortie du concert. "C’était une ambiance de folie!" ajouta-t-il.
"Je suis un peu déçue, non pas par Mashrou’ Leila, parce qu’eux, ils étaient super, mais par l’hystérie des fans, même Hamed Sinno, le chanteur n’arrivait pas à placer un mot entre une chanson et une autre" s’était exclamé Hela, 27 ans. "Je crois que je suis la plus vieille dans ce public, dommage, ce n’était pas le cas la dernière fois qu’ils étaient venus."
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