CULTURE-Le thème du spectacle semblait être annoncé depuis le début, le nom déjà, en disait long: "Sacré printemps" d’Aicha Mbarek et Hafiz Dhaou, au programme de la soirée du 1er Aout au théâtre pleine air de Hammamet, faisait la part belle au singulier.
Quand quelques silhouettes s’avançaient vers la scène, dans le noir, c’était le début de quelque chose qui s’annonçait. Des mannequins étaient déjà là, cloués au sol, quand l’un des danseurs a fait son entrée, c’est Hafiz qui ouvre le bal, accompagné de la voix de Aicha Mbarek qui berçait le théâtre.
"Libérté! horia! Elle ne se mérite pas avec l’épée, ne se gagne pas avec les missiles" disait la voix.
C’est alors que quelques danseurs en jean, t-shirt et baskets, aux gestes parfaitement asymétriques et en totale harmonie entre eux, laissaient leurs corps s’exprimer au grand bonheur des spectateurs, silencieux.
Les yeux de ces derniers étaient fixés sur la scène, des yeux de jeunes, de vieux, de femmes et d’enfants.
Le HuffPost Tunisie a rencontré un groupe de jeunes filles à la sortie du théâtre, accompagnées de leur maman, elles racontent:"le spectacle était intéressant, même si au début on n'a pas compris grand chose mais après, le message était clair, ça parlait de notre révolution".
Interrogé sur le message porté par le spectacle, Hafiz Dhaou explique qu’il "n y a aucun message, le spectacle est le reflet de ce qui est arrivé à la Tunisie".
Aicha Mbarek est venue compléter son intervention lors du point du presse: "les citoyens ne s’expriment pas de la même manière, ils s’expriment avec leurs corps, c’est ce que nous avons voulu mettre en avant".
"Nous ne pensons plus au passé de la Tunisie, nous pensons à l’avenir et espérons qu’il soit glorieux" conclut-elle.
Très jeune, Aicha Mbarek a intégré les cours de Syhem Belkhodja au Conservatoire de Musique et de Danse de Tunis, puis sa compagnie, le Sybel Ballet théâtre, pour ensuite devenir sa première danseuse et assistante.
En 2003, elle devient enseignante au Conservatoire Régional et suit un Master Métiers des arts et de la culture à l'université Lyon 2.
Hafiz Dhaou son partenaire dans le Sybel Ballet théâtre, intègre la formation E.X.E.R.C.E dirigée par Mathilde Monnier au CCN de Montpellier. Durant l'année 2004 ils unissent leurs forces et créent leur premier duo "Khallini Aïch" puis créent la compagnie "CHATHA" en 2005. Depuis, ils inventent un langage chorégraphique commun, tout en parlant de leurs dualités. Aujourd'hui ils dansent sur les scènes du monde entier.
Quand quelques silhouettes s’avançaient vers la scène, dans le noir, c’était le début de quelque chose qui s’annonçait. Des mannequins étaient déjà là, cloués au sol, quand l’un des danseurs a fait son entrée, c’est Hafiz qui ouvre le bal, accompagné de la voix de Aicha Mbarek qui berçait le théâtre.
"Libérté! horia! Elle ne se mérite pas avec l’épée, ne se gagne pas avec les missiles" disait la voix.
C’est alors que quelques danseurs en jean, t-shirt et baskets, aux gestes parfaitement asymétriques et en totale harmonie entre eux, laissaient leurs corps s’exprimer au grand bonheur des spectateurs, silencieux.
Les yeux de ces derniers étaient fixés sur la scène, des yeux de jeunes, de vieux, de femmes et d’enfants.
Il fallait se concentrer pour comprendre, réfléchir pour se libérer, il fallait surtout observer afin de comprendre un spectacle quelque part philosophique, portant un mélange de joie, d'amour, de liberté, de démocratie et de liberté d’expression, des sujets qui passionnent les Tunisiens depuis la révolution de 2011.
Le HuffPost Tunisie a rencontré un groupe de jeunes filles à la sortie du théâtre, accompagnées de leur maman, elles racontent:"le spectacle était intéressant, même si au début on n'a pas compris grand chose mais après, le message était clair, ça parlait de notre révolution".
Interrogé sur le message porté par le spectacle, Hafiz Dhaou explique qu’il "n y a aucun message, le spectacle est le reflet de ce qui est arrivé à la Tunisie".
Aicha Mbarek est venue compléter son intervention lors du point du presse: "les citoyens ne s’expriment pas de la même manière, ils s’expriment avec leurs corps, c’est ce que nous avons voulu mettre en avant".
"Nous ne pensons plus au passé de la Tunisie, nous pensons à l’avenir et espérons qu’il soit glorieux" conclut-elle.
Très jeune, Aicha Mbarek a intégré les cours de Syhem Belkhodja au Conservatoire de Musique et de Danse de Tunis, puis sa compagnie, le Sybel Ballet théâtre, pour ensuite devenir sa première danseuse et assistante.
En 2003, elle devient enseignante au Conservatoire Régional et suit un Master Métiers des arts et de la culture à l'université Lyon 2.
Hafiz Dhaou son partenaire dans le Sybel Ballet théâtre, intègre la formation E.X.E.R.C.E dirigée par Mathilde Monnier au CCN de Montpellier. Durant l'année 2004 ils unissent leurs forces et créent leur premier duo "Khallini Aïch" puis créent la compagnie "CHATHA" en 2005. Depuis, ils inventent un langage chorégraphique commun, tout en parlant de leurs dualités. Aujourd'hui ils dansent sur les scènes du monde entier.
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