Comme annoncé hier, la candidature de Youssef Chahed, actuel ministre des Affaires locales, pour la présidence du gouvernement a été confirmée. Une candidature proposée par le président de la République, Béji Caïd Essebsi.
Ceux qui soutiennent Youssed Chahed
Nidaa Tounes, parti vainqueur des élections législatives, et parti de Youssef Chahed a approuvé le choix du président de la République via son comité politique réuni mardi 2 août.: "Il s'agit d'une personnalité compétente et d'un cadre capable d'appliquer les programmes du gouvernement d'unité nationale" indique un communiqué publié par le parti.
Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, le porte-parole du mouvement d’Ennahdha, Imed Hammami, a annoncé que son mouvement ne comptait émettre aucune objection à la nomination d’un chef du gouvernement issu du mouvement de Nidaa Tounes. Selon Hammami, une fois la désignation de Chahed officialisée, Ennahdha donnera sa bénédiction.
Le président de l’UPL, Slim Riahi, a tenu une conférence de presse durant laquelle il a annoncé que la désignation de Youssef Chahed au poste de chef du gouvernement est une décision révolutionnaire.
Quant au parti Afek Tounes, il valide le choix du président de la République. Passé par la radio Mosaïque Fm, Riadh Mouakher a affirmé que le bureau politique de son parti a accepté Youssef Chahed en tant que chef du prochain gouvernement: "Il est difficile de trouver une personne qui a toutes les qualités requises par tous les partis".
Il a en outre défendu Youssef Chahed face aux critiques sur les liens familiaux que celui-ci aurait avec Béji Caid Essebsi à travers une publication sur son compte Facebook: "Il est naturel pour tout un chacun de critiquer Youssef Chahed et de ne pas le considérer comme l'homme de la situation en se basant sur des faits politiques, économiques, et même personnelles voire en matière de leadership, mais il est immoral, que de fausses rumeurs qui n'ont rien de vraies fassent de lui le gendre du président de la République" a t-il indiqué.
Quant au parti Al Moubadara, son président Kamel Morjane a indiqué à la radio Mosaïque FM, "qu'il n'opposera pas" à la nomination de Youssef Chahed, sans donner plus d'explications.
Enfin pour le député indépendant Mehdi Ben Gharbia, Youssef Chahed est un jeune ayant fortement réussi sa carrière universitaire et qui a un important avantage; celui de ne pas avoir travaillé avec l’ancien régime.
L'opposition à Youssef Chahed en rang dispersé
Du côté d'Ennahdha, si la position officielle du parti est de soutenir la proposition du président de la République, certaines voix se sont élevées contre.
Le député Abdelatif Mekki, a expliqué que le poste de chef du gouvernement n’est pas un poste dédié à l’apprentissage de l’acte politique. Intervenant sur les ondes de la radio Express FM, Mekki a en effet estimé que l’âge de la personne ne compte pas et que tout ce qui importe c’est sa compétence et à gérer et à diriger une équipe ministérielle. Interrogé sur son avis personnel sur la question, le député a juste expliqué qu’il préfère garder son avis pour lui-même et ce afin de ne pas provoquer des incidents.
Même situation à l'UPL. Si Slim Riahi a indiqué indirectement soutenir la proposition de Béji Cais Essebsi, le président du bloc de l’Union patriotique libre (UPL), Tarek Fttiti, a exprimé son étonnement face à une telle décision. Ftiti a expliqué que malgré le fait qu’elle ait été lancée par la présidence de la République, l’initiative de la formation d’un gouvernement d’union nationale a été, surtout, adoptée par les neuf partis et les trois organisations nationales participants aux concertations de Carthage.
Le parti de Mohsen Marzouk, Machrou' Tounes a quant lui rejeté la proposition du président de la République. Selon Slah Bargaoui, dirigeant au sein du parti, le bureau politique du parti a rejeté l'idée de voir Youssef Chahed chef du gouvernement pour "son appartenance politique". Selon Bargaoui, son parti proposera 3 autres noms au président de la République lors de la réunion prévue mercredi 3 août.
De leur côté, les partis de l’opposition réunis mardi soir avec l’UGTT, en réaction à la nomination de Chahed, n'ont pas réussi à trouver un accord.
Si l’UGTT n’a pas souhaité s’exprimer officiellement et a reporté l’annonce de sa position définitive, certains médias affirment que la centrale syndicale n'a pas proposé de nouveaux noms, alors que' Al Massar, Al Joumhouri et le mouvement du Peuple ont proposé les noms de Hakim Ben Hammouda, de Mongi Hamdi et de Ahmed Néjib Chebbi, sans arriver à un consensus sur un seul nom.
Pour le porte-parole du parti Al Jomhouri, Issam Chebbi, Youssef Chahed n’a aucune expérience politique, affirmant que le chef du prochain gouvernement devrait avoir suffisamment de poids et d’expérience politiques, pour être en mesure de gouverner en cette période difficile, a t-il indiqué sur les ondes de Shems Fm..
Le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi, a quitté lundi, la réunion tenue sous la houlette de BCE à Carthage, et oppose déjà une fin de non recevoir à Youssef Chahed a rapporté Tunisie Numérique.
Pour rappel, une annonce sera faite ce matin par la Présidence de la République aux alentours de 11 heures suite à une réunion avec les partis et organisations signataires de l'Accord de Carthage.
Ceux qui soutiennent Youssed Chahed
Nidaa Tounes, parti vainqueur des élections législatives, et parti de Youssef Chahed a approuvé le choix du président de la République via son comité politique réuni mardi 2 août.: "Il s'agit d'une personnalité compétente et d'un cadre capable d'appliquer les programmes du gouvernement d'unité nationale" indique un communiqué publié par le parti.
Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, le porte-parole du mouvement d’Ennahdha, Imed Hammami, a annoncé que son mouvement ne comptait émettre aucune objection à la nomination d’un chef du gouvernement issu du mouvement de Nidaa Tounes. Selon Hammami, une fois la désignation de Chahed officialisée, Ennahdha donnera sa bénédiction.
Le président de l’UPL, Slim Riahi, a tenu une conférence de presse durant laquelle il a annoncé que la désignation de Youssef Chahed au poste de chef du gouvernement est une décision révolutionnaire.
Quant au parti Afek Tounes, il valide le choix du président de la République. Passé par la radio Mosaïque Fm, Riadh Mouakher a affirmé que le bureau politique de son parti a accepté Youssef Chahed en tant que chef du prochain gouvernement: "Il est difficile de trouver une personne qui a toutes les qualités requises par tous les partis".
Il a en outre défendu Youssef Chahed face aux critiques sur les liens familiaux que celui-ci aurait avec Béji Caid Essebsi à travers une publication sur son compte Facebook: "Il est naturel pour tout un chacun de critiquer Youssef Chahed et de ne pas le considérer comme l'homme de la situation en se basant sur des faits politiques, économiques, et même personnelles voire en matière de leadership, mais il est immoral, que de fausses rumeurs qui n'ont rien de vraies fassent de lui le gendre du président de la République" a t-il indiqué.
Quant au parti Al Moubadara, son président Kamel Morjane a indiqué à la radio Mosaïque FM, "qu'il n'opposera pas" à la nomination de Youssef Chahed, sans donner plus d'explications.
Enfin pour le député indépendant Mehdi Ben Gharbia, Youssef Chahed est un jeune ayant fortement réussi sa carrière universitaire et qui a un important avantage; celui de ne pas avoir travaillé avec l’ancien régime.
L'opposition à Youssef Chahed en rang dispersé
Du côté d'Ennahdha, si la position officielle du parti est de soutenir la proposition du président de la République, certaines voix se sont élevées contre.
Le député Abdelatif Mekki, a expliqué que le poste de chef du gouvernement n’est pas un poste dédié à l’apprentissage de l’acte politique. Intervenant sur les ondes de la radio Express FM, Mekki a en effet estimé que l’âge de la personne ne compte pas et que tout ce qui importe c’est sa compétence et à gérer et à diriger une équipe ministérielle. Interrogé sur son avis personnel sur la question, le député a juste expliqué qu’il préfère garder son avis pour lui-même et ce afin de ne pas provoquer des incidents.
Même situation à l'UPL. Si Slim Riahi a indiqué indirectement soutenir la proposition de Béji Cais Essebsi, le président du bloc de l’Union patriotique libre (UPL), Tarek Fttiti, a exprimé son étonnement face à une telle décision. Ftiti a expliqué que malgré le fait qu’elle ait été lancée par la présidence de la République, l’initiative de la formation d’un gouvernement d’union nationale a été, surtout, adoptée par les neuf partis et les trois organisations nationales participants aux concertations de Carthage.
Le parti de Mohsen Marzouk, Machrou' Tounes a quant lui rejeté la proposition du président de la République. Selon Slah Bargaoui, dirigeant au sein du parti, le bureau politique du parti a rejeté l'idée de voir Youssef Chahed chef du gouvernement pour "son appartenance politique". Selon Bargaoui, son parti proposera 3 autres noms au président de la République lors de la réunion prévue mercredi 3 août.
De leur côté, les partis de l’opposition réunis mardi soir avec l’UGTT, en réaction à la nomination de Chahed, n'ont pas réussi à trouver un accord.
Si l’UGTT n’a pas souhaité s’exprimer officiellement et a reporté l’annonce de sa position définitive, certains médias affirment que la centrale syndicale n'a pas proposé de nouveaux noms, alors que' Al Massar, Al Joumhouri et le mouvement du Peuple ont proposé les noms de Hakim Ben Hammouda, de Mongi Hamdi et de Ahmed Néjib Chebbi, sans arriver à un consensus sur un seul nom.
Pour le porte-parole du parti Al Jomhouri, Issam Chebbi, Youssef Chahed n’a aucune expérience politique, affirmant que le chef du prochain gouvernement devrait avoir suffisamment de poids et d’expérience politiques, pour être en mesure de gouverner en cette période difficile, a t-il indiqué sur les ondes de Shems Fm..
Le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi, a quitté lundi, la réunion tenue sous la houlette de BCE à Carthage, et oppose déjà une fin de non recevoir à Youssef Chahed a rapporté Tunisie Numérique.
Pour rappel, une annonce sera faite ce matin par la Présidence de la République aux alentours de 11 heures suite à une réunion avec les partis et organisations signataires de l'Accord de Carthage.
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