Selon l’analyse des évolutions monétaires et conjoncturelles enregistrées au cours du premier semestre de l’année en cours et publiée récemment par la Banque Centrale de Tunisie, le niveau de l’inflation s’est maintenu à un rythme soutenable.
Au terme du mois de juin 2016, la hausse généralisée des prix à la consommation familiale s’est établie à seulement 3,5%, contre 5,5% pendant la même période de l’année 2015. Toutefois, l’institution d’émission met en garde contre le retour des tensions inflationnistes à partir du mois de septembre.
"La détente de l’inflation observée au cours du premier semestre n’est que transitoire. En effet, les pressions sur les prix pourraient resurgir surtout que les effets de base favorables auraient été dissipés", souligne l’analyse prospective de la BCT.
Selon la même source, l’inflation devrait poursuivre sa tendance haussière pour atteindre 4,3% au terme du troisième trimestre 2016, soit une hausse mensuelle de 0,4%.
L’inflation remonterait à 4,7% en 2017
Le niveau de l’inflation s’établirait selon les prévisions à 3,7% en 2016 et 4,5% en 2017. Cette tendance haussière est expliquée par la récente entrée en vigueur du système d’ajustement des prix à la pompe aux prix internationaux, la reprise attendue des prix internationaux du pétrole et par les pressions persistantes sur le taux de change du dinar.
D’ailleurs le pétrole est orienté à la hausse aujourd’hui même en Asie, en raison d'informations faisant état d'une baisse des réserves américaines. Néanmoins, le déséquilibre entre une offre abondante et la baisse de la demande maintenaient le cours du baril de référence (WTI) sous la barre symbolique des 40 dollars.
Côté change, le dollar US s’échange aujourd’hui à 2,20 TND. C’est dire la forte dépréciation du dinar tunisien face au billet vert.
L’inflation retrouvera sa tendance haussière à partir du mois de septembre
Par ailleurs et sur le plan national, la note analytique de la BCT prévoit un retour des tensions inflationnistes plombées par "les pressions financières sur l’État et les entreprises publiques qui favoriseraient des ajustements à la hausse de leurs tarifs. Egalement, la hausse importante des prix de l’eau potable en juin dernier devrait avoir des effets de second-tour haussiers sur d’autres prix dont les services de restauration, cafés, produits alimentaires transformés et autres" indiqué la Banque Centrale.
L’indice des prix à la consommation des produits alimentaires devrait poursuivre sa tendance baissière au cours du mois de juillet et août courant avant de repartir à la hausse au mois de septembre, le mois qui coïncide avec la rentrée scolaire et la célébration de l’Aïd El Kebir.
Ainsi, "l’inflation 'hors alimentaires frais et produits administrés' qui a atteint un taux de 4,8 % en juin 2016 pourrait baisser à 4,6% en juillet et août pour revenir à 5,1% en septembre 2016, et de l’autre côté, l’inflation 'hors alimentaires et énergie' qui s’est établie à 4,4% en juin pourrait baisser à 4,2% en juillet et août avant de passer à 4,7% en septembre", souligne le rapport de la BCT.
Pour rappel parmi les prérogatives attachée au nouveau gouvernement, et tel que prévu par l'Accord de Carthage, ce dernier aura comme priorité le maintien du pouvoir d’achat du consommateur tunisien, lequel passe inéluctablement par la maîtrise du niveau d’inflation.
Au terme du mois de juin 2016, la hausse généralisée des prix à la consommation familiale s’est établie à seulement 3,5%, contre 5,5% pendant la même période de l’année 2015. Toutefois, l’institution d’émission met en garde contre le retour des tensions inflationnistes à partir du mois de septembre.
"La détente de l’inflation observée au cours du premier semestre n’est que transitoire. En effet, les pressions sur les prix pourraient resurgir surtout que les effets de base favorables auraient été dissipés", souligne l’analyse prospective de la BCT.
Selon la même source, l’inflation devrait poursuivre sa tendance haussière pour atteindre 4,3% au terme du troisième trimestre 2016, soit une hausse mensuelle de 0,4%.
L’inflation remonterait à 4,7% en 2017
Le niveau de l’inflation s’établirait selon les prévisions à 3,7% en 2016 et 4,5% en 2017. Cette tendance haussière est expliquée par la récente entrée en vigueur du système d’ajustement des prix à la pompe aux prix internationaux, la reprise attendue des prix internationaux du pétrole et par les pressions persistantes sur le taux de change du dinar.
D’ailleurs le pétrole est orienté à la hausse aujourd’hui même en Asie, en raison d'informations faisant état d'une baisse des réserves américaines. Néanmoins, le déséquilibre entre une offre abondante et la baisse de la demande maintenaient le cours du baril de référence (WTI) sous la barre symbolique des 40 dollars.
Côté change, le dollar US s’échange aujourd’hui à 2,20 TND. C’est dire la forte dépréciation du dinar tunisien face au billet vert.
L’inflation retrouvera sa tendance haussière à partir du mois de septembre
Par ailleurs et sur le plan national, la note analytique de la BCT prévoit un retour des tensions inflationnistes plombées par "les pressions financières sur l’État et les entreprises publiques qui favoriseraient des ajustements à la hausse de leurs tarifs. Egalement, la hausse importante des prix de l’eau potable en juin dernier devrait avoir des effets de second-tour haussiers sur d’autres prix dont les services de restauration, cafés, produits alimentaires transformés et autres" indiqué la Banque Centrale.
L’indice des prix à la consommation des produits alimentaires devrait poursuivre sa tendance baissière au cours du mois de juillet et août courant avant de repartir à la hausse au mois de septembre, le mois qui coïncide avec la rentrée scolaire et la célébration de l’Aïd El Kebir.
Ainsi, "l’inflation 'hors alimentaires frais et produits administrés' qui a atteint un taux de 4,8 % en juin 2016 pourrait baisser à 4,6% en juillet et août pour revenir à 5,1% en septembre 2016, et de l’autre côté, l’inflation 'hors alimentaires et énergie' qui s’est établie à 4,4% en juin pourrait baisser à 4,2% en juillet et août avant de passer à 4,7% en septembre", souligne le rapport de la BCT.
Pour rappel parmi les prérogatives attachée au nouveau gouvernement, et tel que prévu par l'Accord de Carthage, ce dernier aura comme priorité le maintien du pouvoir d’achat du consommateur tunisien, lequel passe inéluctablement par la maîtrise du niveau d’inflation.
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