Cela fait plus de deux mois que des agents de l’équipe de contrôle médical relevant de la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) ont relevé des dépassements au niveau des dates de validité mentionnées sur les stents implantés chez quelques patients.
Depuis, ce scandale ne finit plus de faire réagir. Retour sur cette affaire.
Ayant provoqué plusieurs réactions virulentes à l’encontre du ministre de la Santé publique, Saïd Aïdi, cette affaire a provoqué un important remous dans le monde médical.
Suite à une série d’accusations, Saïd Aïdi a finalement décidé de briser la glace en s’exprimant ouvertement, lors d’un point de presse tenu mardi, sur la très controversée affaire.
Révélant que quarante-neuf médecins et quatorze cliniques privées – situées dans plusieurs régions du pays – sont impliqués dans l’affaire, Saïd Aïdi a assuré que la justice prendra son cours surtout qu’une plainte a été déposée auprès du ministère public.
Les médecins dont l’implication a été prouvée seront, par ailleurs, soumis à des conseils de discipline. Le ministre a de même annoncé avoir proposé de fermer les salles de cathétérisme cardiaque des cliniques impliquées pour une durée allant d’un à trois mois. Toujours selon l’intéressé, le nombre des victimes de cette affaire s’élève à 107 personnes.
Ces victimes bénéficieront d'un suivi psychiatrique nécessaire. A la fin de la conférence de presse, le ministre a annoncé la création d’un numéro vert – le 80101919 – dédié aux patients ayant subi une implantation de stents périmés, qui sera opérationnel dès le 4 août courant.
Intervenant, mercredi, sur les ondes de la radio nationale, Saïd Aïdi a avoué avoir été victime de plusieurs pressions et menaces de la part de quelques lobbys qui ne voulaient voir la liste des cliniques privées incriminées rendue publique. Selon le ministre, ces tensions ne l’empêcheront pas de sanctionner toutes les parties impliquées "parce que la santé du citoyen Tunisien est une ligne rouge".
Réagissant à cette polémique, le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) a estimé, dans un communiqué publié en début de semaine, que ce dossier ne doit pas servir d’outil d’attaque à l’encontre des médecins. Pour le CNOM, le ministère public, la CNAM, les importateurs de matériel médical, les établissements privés et publics de la santé et le personnel médical et paramédical sont tout aussi concernés par cette affaire que les médecins.
Rappelons qu’en fin de semaine dernière, et suite à une intervention donnée lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple, Saïd Aïdi a provoqué une grand tollé après qu’il ait annoncé qu’un document relatif aux mesures prises au profit des patients victimes des stents périmés a été perdu par les services de l’administration du ministère de la Santé publique.
Le soir même, le député du bloc d’Al Horra, Sahbi Ben Fradj, a publié le document en question sur sa page officielle Facebook.
Depuis, ce scandale ne finit plus de faire réagir. Retour sur cette affaire.
Ayant provoqué plusieurs réactions virulentes à l’encontre du ministre de la Santé publique, Saïd Aïdi, cette affaire a provoqué un important remous dans le monde médical.
Suite à une série d’accusations, Saïd Aïdi a finalement décidé de briser la glace en s’exprimant ouvertement, lors d’un point de presse tenu mardi, sur la très controversée affaire.
Révélant que quarante-neuf médecins et quatorze cliniques privées – situées dans plusieurs régions du pays – sont impliqués dans l’affaire, Saïd Aïdi a assuré que la justice prendra son cours surtout qu’une plainte a été déposée auprès du ministère public.
Les médecins dont l’implication a été prouvée seront, par ailleurs, soumis à des conseils de discipline. Le ministre a de même annoncé avoir proposé de fermer les salles de cathétérisme cardiaque des cliniques impliquées pour une durée allant d’un à trois mois. Toujours selon l’intéressé, le nombre des victimes de cette affaire s’élève à 107 personnes.
Ces victimes bénéficieront d'un suivi psychiatrique nécessaire. A la fin de la conférence de presse, le ministre a annoncé la création d’un numéro vert – le 80101919 – dédié aux patients ayant subi une implantation de stents périmés, qui sera opérationnel dès le 4 août courant.
Intervenant, mercredi, sur les ondes de la radio nationale, Saïd Aïdi a avoué avoir été victime de plusieurs pressions et menaces de la part de quelques lobbys qui ne voulaient voir la liste des cliniques privées incriminées rendue publique. Selon le ministre, ces tensions ne l’empêcheront pas de sanctionner toutes les parties impliquées "parce que la santé du citoyen Tunisien est une ligne rouge".
Réagissant à cette polémique, le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) a estimé, dans un communiqué publié en début de semaine, que ce dossier ne doit pas servir d’outil d’attaque à l’encontre des médecins. Pour le CNOM, le ministère public, la CNAM, les importateurs de matériel médical, les établissements privés et publics de la santé et le personnel médical et paramédical sont tout aussi concernés par cette affaire que les médecins.
Rappelons qu’en fin de semaine dernière, et suite à une intervention donnée lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple, Saïd Aïdi a provoqué une grand tollé après qu’il ait annoncé qu’un document relatif aux mesures prises au profit des patients victimes des stents périmés a été perdu par les services de l’administration du ministère de la Santé publique.
Le soir même, le député du bloc d’Al Horra, Sahbi Ben Fradj, a publié le document en question sur sa page officielle Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.