FRONTIÈRES - Des centaines de personnes ont manifesté lundi dans la ville tunisienne de Ben Guerdane (sud), pour protester contre la fermeture du principal poste-frontière avec la Libye sur une décision libyenne, a-t-on appris auprès du ministère de l'Intérieur.
"Environ mille personnes se sont rassemblées devant la délégation de Ben Guerdane et ont brûlé des pneus pour protester contre la fermeture du poste de Ras Jedir du côté libyen", a précisé à l'AFP le chargé de communication du ministère Yasser Mesbah.
Les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants en colère, a-t-il ajouté.
Le poste de Ras Jedir constitue le principal point de passage entre l'ouest de la Libye et le sud-est de la Tunisie, qui vit en grande partie du commerce transfrontalier, y compris de contrebande.
Depuis fin avril, le trafic commercial à ce poste est paralysé à l'initiative des autorités locales libyennes qui empêchent tout passage de marchandise, suscitant un vif mécontentement au sein de la population du sud-est tunisien notamment dans les villes de Médenine et de Ben Guerdane.
Un responsable du conseil local libyen de Zouara, Hafedh Mouammar, avait affirmé à l'AFP que la décision de fermeture de ce poste visait notamment à protester contre "la contrebande de marchandises subventionnées", comme l'essence, en territoire tunisien.
Sur sa page officielle sur Facebook, M. Mouammar avait ajouté que la partie libyenne réclamait aussi des garanties sur "le bon traitement" des voyageurs libyens, dénonçant un "harcèlement" à leur encontre.
Selon le gouverneur de Médenine, Tahar Matmati, la partie libyenne réclame une "taxe douanière unifiée pour tous les produits".
Ces derniers mois, les autorités tunisiennes ont fermé à deux reprises--pour 15 jours à chaque fois-- les points de passage de Ras Jedir et Dehiba, en réaction à des attaques jihadistes perpétrées dans la ville de Ben Guerdane. Elles ont également construit sur près de 200 km un "système d'obstacles" constitué de tranchées et de monticules de sable, dans l'optique de renforcer la sécurité.
La Tunisie et la Libye partagent quelque 500 km de frontière, majoritairement désertique.
"Environ mille personnes se sont rassemblées devant la délégation de Ben Guerdane et ont brûlé des pneus pour protester contre la fermeture du poste de Ras Jedir du côté libyen", a précisé à l'AFP le chargé de communication du ministère Yasser Mesbah.
Les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants en colère, a-t-il ajouté.
Le poste de Ras Jedir constitue le principal point de passage entre l'ouest de la Libye et le sud-est de la Tunisie, qui vit en grande partie du commerce transfrontalier, y compris de contrebande.
Depuis fin avril, le trafic commercial à ce poste est paralysé à l'initiative des autorités locales libyennes qui empêchent tout passage de marchandise, suscitant un vif mécontentement au sein de la population du sud-est tunisien notamment dans les villes de Médenine et de Ben Guerdane.
Un responsable du conseil local libyen de Zouara, Hafedh Mouammar, avait affirmé à l'AFP que la décision de fermeture de ce poste visait notamment à protester contre "la contrebande de marchandises subventionnées", comme l'essence, en territoire tunisien.
Sur sa page officielle sur Facebook, M. Mouammar avait ajouté que la partie libyenne réclamait aussi des garanties sur "le bon traitement" des voyageurs libyens, dénonçant un "harcèlement" à leur encontre.
Selon le gouverneur de Médenine, Tahar Matmati, la partie libyenne réclame une "taxe douanière unifiée pour tous les produits".
Ces derniers mois, les autorités tunisiennes ont fermé à deux reprises--pour 15 jours à chaque fois-- les points de passage de Ras Jedir et Dehiba, en réaction à des attaques jihadistes perpétrées dans la ville de Ben Guerdane. Elles ont également construit sur près de 200 km un "système d'obstacles" constitué de tranchées et de monticules de sable, dans l'optique de renforcer la sécurité.
La Tunisie et la Libye partagent quelque 500 km de frontière, majoritairement désertique.
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