ENFANCE- Il a 15 ans et 3 mois exactement, un adolescent donc, et il est arrêté dans une affaire de terrorisme. L'histoire a été relatée par un avocat qui a eu accès à son dossier et qui a voulu, en en parlant, sensibiliser au fléau de l'embrigadement des adolescents dans la mouvance terroriste. "Je veux faire comprendre que "ça n'arrive pas qu'autres", dit-il sur son profil Facebook.
Le récit d'une perdition
Il est descolarisé, a quitté les bancs du collège pour s'annexer dans les rangs de la mouvance terroriste et consacre son temps à l'apprentissage de leur doctrine. Il s'est attelé déjà au module de la fabrication des explosifs, révèle son dossier judiciaire.
Et il a vite appris, en témoignent ses publications Facebook, "sinistres" faisant l'apologie de Daech, note l'avocat.
Aux interrogations du juge d'instruction sur ses véritables projets d'avenir, le jeune garçon livre son ambition: faire exploser non pas un bus mais le Parlement.
Quel rôle des parents dans cet engrenage? aucun. Le père s'est désengagé, arguant ne plus avoir d'autorité sur son enfant et demande à l'Etat de s'en occuper.
Quel avenir pour cet adolescent et pour d'autres?
Les perspectives obscures et funèbres. Au mieux dans un centre de délinquance et d'insertion pour mineurs avec un suivi psychologique. Au pire, un parmi tant de Tunisiens qui ont rejoint Daech.
La Tunisie restant de loin le premier pays avec 6000 jihadistes présents en Syrie et en Irak en comptant les départs par nationalité ou par le pays de résidence. La Tunisie est le deuxième fournisseur de recrues pour l'organisation terroriste.
Le récit d'une perdition
Il est descolarisé, a quitté les bancs du collège pour s'annexer dans les rangs de la mouvance terroriste et consacre son temps à l'apprentissage de leur doctrine. Il s'est attelé déjà au module de la fabrication des explosifs, révèle son dossier judiciaire.
Et il a vite appris, en témoignent ses publications Facebook, "sinistres" faisant l'apologie de Daech, note l'avocat.
Aux interrogations du juge d'instruction sur ses véritables projets d'avenir, le jeune garçon livre son ambition: faire exploser non pas un bus mais le Parlement.
Quel rôle des parents dans cet engrenage? aucun. Le père s'est désengagé, arguant ne plus avoir d'autorité sur son enfant et demande à l'Etat de s'en occuper.
Quel avenir pour cet adolescent et pour d'autres?
Les perspectives obscures et funèbres. Au mieux dans un centre de délinquance et d'insertion pour mineurs avec un suivi psychologique. Au pire, un parmi tant de Tunisiens qui ont rejoint Daech.
La Tunisie restant de loin le premier pays avec 6000 jihadistes présents en Syrie et en Irak en comptant les départs par nationalité ou par le pays de résidence. La Tunisie est le deuxième fournisseur de recrues pour l'organisation terroriste.
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.