Dans le cadre de "Hors les murs du Festival International de Carthage", organisé en parallèle avec la programmation principale, l'Agora, espace culturel à la Marsa, a accueilli des artistes des plus vivaces. Le spectacle a commencé avec le groupe "Art is Freedom", les danseurs de "Art Solution" et "El Banda", le collectif de rappeurs tunisiens.
Les spectateurs ont pris plaisir, entre musique et danse, l’ambiance était agréable. Le public, quoi que restreint, était tonique. Mais derrière les murs, les ennuis étaient immanquables. Les artistes n’étaient pas comblés devant l’espace réduit et le matériel de sonorisation à petit budget.
A ce propos, Souheib, membre du groupe "Art is Freedom" s'est plaint: "Les conditions étaient défavorables. Nous avons demandé un matériel de sono pour pouvoir jouer notre musique, nous avons eu deux baffles poussiéreux sans retours" a t-il déclaré au HuffPost Tunisie avant d'ajouter: "C'est le Festival de Carthage quoi! Ça m'a déçu, à un moment, j'ai vraiment pensé qu'ils s'intéressaient à nous, mais finalement, ils essayent juste de suivre la mode de ces jours."
Pour le responsable de l'Urban Session, Kerim Bouzouita, ces problèmes arrivent: "Nous pensions qu'ils allaient jouer en acoustique, comme ils font lorsqu'ils jouent dans la rue, nous avons été prévenus un peu tard qu'il y aurait un bassiste avec eux," a t-il déclaré au HuffPost Tunisie avant d'ajouter: "On a fait ce qu'on a pu pour leur avoir ces baffles".
Melodica, guitare, Cajón et violon
Le spectacle s'est ouvert avec la musique de "Art is Freedom". Parce que l'art est leur arme, Souheib, Jasser, Nour Ezzamen, Khaled, Dhia et Bechir se sont réunis pour s'exprimer à travers leurs instruments.
"Se produire sur scène, oui, mais nous nous sommes formés dans la rue, c'est de là que nous sommes partis, et nous y retournerons toujours." S'était exprimé l'un des membres du groupe.
Quant à leurs projets à venir, les membres du groupe comptent enregistrer leur propre album, mais assurent qu'ils resteront toujours égaux à eux-mêmes.
Place au Popping
Toujours dans le Street Show, le public s'est déplacé vers un autre coin du jardin de l'Agora pour assister à un spectacle de danse.
Le groupe de danseurs "Afro Eagle Samurai Crew", relié à "Art Solution" et est composé de Dhia, Aymen, Oussema, Yasser, Helmi et Chouaieb. Ils dansent le popping, une danse urbaine rythmée, qui repose sur la contraction et la décontraction des muscles.
Mais ce n'était pas qu'une danse, "nous racontons aussi une histoire" affirme Helmi au HuffPost Tunisie, "à travers nos mouvements, nous abordons l'histoire d'une jeunesse tunisienne réprimée et étouffée" concède t-il.
"Lamha", ainsi appellent-ils ce show, sera présentée lors des Urban Days à Hammamet, du 8 au 11 août. Ils font aussi partie du programme du Festival International de Hammamet et joueront le 17 août.
El Banda
En fin de journée, c'est à la salle d'à côté que le spectacle a continué.
Vipa, Matsy, WMD, Belhasssen Empire et Marwen Empire, cinq rappeurs se sont réunis pour créer le collectif "El Banda", un projet de rap qui allie musique et paroles, "ça va bouger!" assure Vipa au HuffPost Tunisie. "C'est tout un show," continue-t-il, "riche en paroles et qui évoque les problèmes que rencontrent les jeunes dans les rues."
A l'Agora, ils ont présenté 40 minutes de leur spectacle, le format complet étant de 115 minutes. Ils vont également jouer le 8 août au Festival International d'Ezzahra, le 12 août au FIFAK. Ils font aussi partie du programme du Festival International de Hammamet, le 17 août et le 19 août au Festival International de Boukornine.
Le Directeur du Festival International de Carthage, Mohamed Zinelabidine, était présent, et s'est dit "conquis par ces performances", le HuffPost Tunisie est allé à sa rencontre avant la fin de la session: "Ma vocation première est d'accompagner les jeunes, depuis très longtemps. C'est une mouvance artistique laissée de côté, qui n'est pas structurée, pourtant ils expriment une réalité," affirme-t-il avant d'ajouter, "Je le dis humblement, 'Hors les Murs' est une réponse que je peux apporter à tout cela. J'espère en faire une tradition et que les autres suivront."
Les spectateurs ont pris plaisir, entre musique et danse, l’ambiance était agréable. Le public, quoi que restreint, était tonique. Mais derrière les murs, les ennuis étaient immanquables. Les artistes n’étaient pas comblés devant l’espace réduit et le matériel de sonorisation à petit budget.
A ce propos, Souheib, membre du groupe "Art is Freedom" s'est plaint: "Les conditions étaient défavorables. Nous avons demandé un matériel de sono pour pouvoir jouer notre musique, nous avons eu deux baffles poussiéreux sans retours" a t-il déclaré au HuffPost Tunisie avant d'ajouter: "C'est le Festival de Carthage quoi! Ça m'a déçu, à un moment, j'ai vraiment pensé qu'ils s'intéressaient à nous, mais finalement, ils essayent juste de suivre la mode de ces jours."
Pour le responsable de l'Urban Session, Kerim Bouzouita, ces problèmes arrivent: "Nous pensions qu'ils allaient jouer en acoustique, comme ils font lorsqu'ils jouent dans la rue, nous avons été prévenus un peu tard qu'il y aurait un bassiste avec eux," a t-il déclaré au HuffPost Tunisie avant d'ajouter: "On a fait ce qu'on a pu pour leur avoir ces baffles".
Melodica, guitare, Cajón et violon
Le spectacle s'est ouvert avec la musique de "Art is Freedom". Parce que l'art est leur arme, Souheib, Jasser, Nour Ezzamen, Khaled, Dhia et Bechir se sont réunis pour s'exprimer à travers leurs instruments.
"Se produire sur scène, oui, mais nous nous sommes formés dans la rue, c'est de là que nous sommes partis, et nous y retournerons toujours." S'était exprimé l'un des membres du groupe.
Quant à leurs projets à venir, les membres du groupe comptent enregistrer leur propre album, mais assurent qu'ils resteront toujours égaux à eux-mêmes.
Place au Popping
Toujours dans le Street Show, le public s'est déplacé vers un autre coin du jardin de l'Agora pour assister à un spectacle de danse.
Le groupe de danseurs "Afro Eagle Samurai Crew", relié à "Art Solution" et est composé de Dhia, Aymen, Oussema, Yasser, Helmi et Chouaieb. Ils dansent le popping, une danse urbaine rythmée, qui repose sur la contraction et la décontraction des muscles.
Mais ce n'était pas qu'une danse, "nous racontons aussi une histoire" affirme Helmi au HuffPost Tunisie, "à travers nos mouvements, nous abordons l'histoire d'une jeunesse tunisienne réprimée et étouffée" concède t-il.
"Lamha", ainsi appellent-ils ce show, sera présentée lors des Urban Days à Hammamet, du 8 au 11 août. Ils font aussi partie du programme du Festival International de Hammamet et joueront le 17 août.
El Banda
En fin de journée, c'est à la salle d'à côté que le spectacle a continué.
Vipa, Matsy, WMD, Belhasssen Empire et Marwen Empire, cinq rappeurs se sont réunis pour créer le collectif "El Banda", un projet de rap qui allie musique et paroles, "ça va bouger!" assure Vipa au HuffPost Tunisie. "C'est tout un show," continue-t-il, "riche en paroles et qui évoque les problèmes que rencontrent les jeunes dans les rues."
A l'Agora, ils ont présenté 40 minutes de leur spectacle, le format complet étant de 115 minutes. Ils vont également jouer le 8 août au Festival International d'Ezzahra, le 12 août au FIFAK. Ils font aussi partie du programme du Festival International de Hammamet, le 17 août et le 19 août au Festival International de Boukornine.
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