L’évolution de la conjoncture économique arrêtée au mois de juillet 2016 par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) fait montre d’une nette augmentation des besoins de financement des banques de la place.
Une fragilité financière due principalement à la baisse des réserves en devises, lesquelles ont atteint le 4 août courant la barre des 12.038 MDT, soit 110 jours d’importations, mais aussi à la hausse des billets en circulation.
Le repli des réserves en devises accentue les effets croisés sur le taux de change, d'où la poursuite de la dépréciation effrénée du dinar tunisien face au Dollar et de l’Euro, soit une dépréciation moyenne de 5,5% enregistrée au terme du premier semestre de l’année en cours.
L’augmentation du besoin de financement des banques a contraint la BCT à injecter un niveau record de liquidité. "Le volume global de refinancement moyen a atteint en juin son niveau historique le plus élevé de 6.313 MDT. Ce volume a frôlé, au début du mois de juillet, la barre des huit milliards de dinars, pour revenir actuellement à moins de 7,5 milliards de dinars après le versement des salaires", note le rapport de la BCT.
Dynamisation des crédits accordés aux professionnels
Ainsi cette détérioration de la situation de la liquidité bancaire a poussé les taux d’intérêt à la hausse.
Le taux du marché monétaire s’est élevé en mois de juillet pour s’établir à 4,35% contre 4,21% un mois auparavant.
En dépit de cette hausse, l’institut d émission observe une dynamisation des crédits bancaires à l’économie. "L’évolution des crédits a profité aux professionnels, et à un moindre degré, aux particuliers. La plus forte progression des crédits aux professionnels a concerné les crédits à moyen et long termes octroyés au secteur des services et les crédits à court terme au secteur industriel", souligne la même source.
S’agissant des ménages, la BCT a mis l’accent sur la reprise assez vigoureuse des crédits à la consommation enregistrés au premier semestre 2016. Une reprise expliquée par l’amélioration des capacités d’endettement des ménages tunisiens suite aux dernières augmentations salariales.
La solidité du secteur bancaire et l’atténuation des pressions qui pèsent sur la liquidité bancaire sont indispensables à la mobilisation des ressources nécessaires pour le financement de l’économie.
Le secteur bancaire demeure la principale source de financement du marché, d’où l’urgence de voler au secours d’un secteur stratégique et de poursuivre le processus de restructuration du système bancaire et financier tunisien surtout avec le tarissement des ressources extérieures.
Une fragilité financière due principalement à la baisse des réserves en devises, lesquelles ont atteint le 4 août courant la barre des 12.038 MDT, soit 110 jours d’importations, mais aussi à la hausse des billets en circulation.
Le repli des réserves en devises accentue les effets croisés sur le taux de change, d'où la poursuite de la dépréciation effrénée du dinar tunisien face au Dollar et de l’Euro, soit une dépréciation moyenne de 5,5% enregistrée au terme du premier semestre de l’année en cours.
L’augmentation du besoin de financement des banques a contraint la BCT à injecter un niveau record de liquidité. "Le volume global de refinancement moyen a atteint en juin son niveau historique le plus élevé de 6.313 MDT. Ce volume a frôlé, au début du mois de juillet, la barre des huit milliards de dinars, pour revenir actuellement à moins de 7,5 milliards de dinars après le versement des salaires", note le rapport de la BCT.
Dynamisation des crédits accordés aux professionnels
Ainsi cette détérioration de la situation de la liquidité bancaire a poussé les taux d’intérêt à la hausse.
Le taux du marché monétaire s’est élevé en mois de juillet pour s’établir à 4,35% contre 4,21% un mois auparavant.
En dépit de cette hausse, l’institut d émission observe une dynamisation des crédits bancaires à l’économie. "L’évolution des crédits a profité aux professionnels, et à un moindre degré, aux particuliers. La plus forte progression des crédits aux professionnels a concerné les crédits à moyen et long termes octroyés au secteur des services et les crédits à court terme au secteur industriel", souligne la même source.
S’agissant des ménages, la BCT a mis l’accent sur la reprise assez vigoureuse des crédits à la consommation enregistrés au premier semestre 2016. Une reprise expliquée par l’amélioration des capacités d’endettement des ménages tunisiens suite aux dernières augmentations salariales.
La solidité du secteur bancaire et l’atténuation des pressions qui pèsent sur la liquidité bancaire sont indispensables à la mobilisation des ressources nécessaires pour le financement de l’économie.
Le secteur bancaire demeure la principale source de financement du marché, d’où l’urgence de voler au secours d’un secteur stratégique et de poursuivre le processus de restructuration du système bancaire et financier tunisien surtout avec le tarissement des ressources extérieures.
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