Invité à la radio Express FM, le président de l'Instance Supérieure Indépendante des Élections Chafik Sarsar a indiqué que "certains partis politiques veulent bloquer la tenue des élections municipales".
"Le problème auquel nous faisons face aujourd'hui, c'est la loi sur les élections locales et municipales, sur laquelle on a aucune visibilité" a affirmé le président de l'Instance.
C'est pour cette raison qu'il a été reçu, le 2 août dernier par le président de la République: "Ma rencontre avec le président de la République visait justement sur comment accélérer l'adoption de cette loi" a t-il affirmé.
Pas une priorité pour certains partis
Pour Chafik Sarsar, il y a une "volonté intentionnelle" de certains partis de retarder les élections municipales.
Selon lui, "cette loi ne fait même pas partie des priorités. Pourquoi? Parce qu'une grande partie des politiciens ne prêtent pas attention aux élections municipales (...) certains partis politiques voudraient même que cela ait lieu le plus tard possible" a t-il indiqué, dénonçant des visées électoralistes alors qu' "un accord peut être trouvé dessus en une heure" a t-il déploré.
"Ce qui me fait le plus peur dans cette annulation, c'est son effet sur le citoyen, parce que celui-ci n'a plus confiance dans le processus de transition démocratique, n'a plus confiance en les hommes politiques qui sont sensés mettre en oeuvre son avenir, or cette mise en oeuvre ne se fait pas de façon saine ni transparente" pour le citoyen craint Chafik Sarsar.
Les élections municipales devaient se dérouler le 26 mars 2017, après qu'une feuille de route ait été adoptée par l'ISIE. Plusieurs consultations avaient eu lieu avec la société civile et les partis politiques quant à la loi électorale afin d'accélérer son adoption.
"Le problème auquel nous faisons face aujourd'hui, c'est la loi sur les élections locales et municipales, sur laquelle on a aucune visibilité" a affirmé le président de l'Instance.
C'est pour cette raison qu'il a été reçu, le 2 août dernier par le président de la République: "Ma rencontre avec le président de la République visait justement sur comment accélérer l'adoption de cette loi" a t-il affirmé.
Pas une priorité pour certains partis
Pour Chafik Sarsar, il y a une "volonté intentionnelle" de certains partis de retarder les élections municipales.
Selon lui, "cette loi ne fait même pas partie des priorités. Pourquoi? Parce qu'une grande partie des politiciens ne prêtent pas attention aux élections municipales (...) certains partis politiques voudraient même que cela ait lieu le plus tard possible" a t-il indiqué, dénonçant des visées électoralistes alors qu' "un accord peut être trouvé dessus en une heure" a t-il déploré.
"On a un retard de près de 2 mois (...), la date du 26 mars 2017 est une date annulée, dont on ne doit plus parler" a renchérit le président de l'ISIE
"Ce qui me fait le plus peur dans cette annulation, c'est son effet sur le citoyen, parce que celui-ci n'a plus confiance dans le processus de transition démocratique, n'a plus confiance en les hommes politiques qui sont sensés mettre en oeuvre son avenir, or cette mise en oeuvre ne se fait pas de façon saine ni transparente" pour le citoyen craint Chafik Sarsar.
Les élections municipales devaient se dérouler le 26 mars 2017, après qu'une feuille de route ait été adoptée par l'ISIE. Plusieurs consultations avaient eu lieu avec la société civile et les partis politiques quant à la loi électorale afin d'accélérer son adoption.
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