Au moment où la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) se débat pour trouver une solution à une augmentation du prix de l'alcool, décidée à l’improviste par le ministère des Finances, l'interpellant à travers un communiqué adressé au ministre Slim Chaker, ce dernier a réagi.
En effet, dans un communiqué rendu public vendredi 12 août, le ministère des Finances commence par expliquer que cette augmentation ne concerne pas les boissons fermentées à l’instar de la bière et du vin, et qu’il s’agît d’augmenter le prix de l’alcool éthylique à savoir, la matière première de fabrication des boissons alcoolisées produites localement. Les boissons importées ne sont donc pas concernées, précise le ministère via son communiqué.
Ce qu'avait déjà annoncé la Fédération tunisienne de l'hôtellerie.
Selon le ministère, cette augmentation entre dans le cadre d'une stratégie de lutte contre la contrebande et le commerce parallèle, une stratégie annoncée dans la loi de finance complémentaire de 2015.
Le ministère rappelle à travers son communiqué que le secteur de production locale des vins et de la bière est un secteur qui emploie des milliers de Tunisiens entre agriculteurs, industriels et autres métiers en sachant que cette procédure permet de maintenir les prix des boissons alcoolisées produites localement à sa moitié, avant le changement opéré suite à l'adoption de la loi de Finances 2016, ce qui permet aux boissons locales de préserver leur compétitivité.
La position de Radhouane Ben Salah, président de la FTH au communiqué du ministère des Finances était claire avant même sa publication, pour lui, peu importe ce que dira le ministère "Ce que nous voulons c’est la suspension de cette augmentation" dit-il.
"Ce que le ministère a fait est illégal, aucun décret ne peut annuler une loi de Finances" a t-il affirmé. "Nous allons porter plainte contre le ministère des Finances" conclut-il.
En effet, dans un communiqué rendu public vendredi 12 août, le ministère des Finances commence par expliquer que cette augmentation ne concerne pas les boissons fermentées à l’instar de la bière et du vin, et qu’il s’agît d’augmenter le prix de l’alcool éthylique à savoir, la matière première de fabrication des boissons alcoolisées produites localement. Les boissons importées ne sont donc pas concernées, précise le ministère via son communiqué.
Ce qu'avait déjà annoncé la Fédération tunisienne de l'hôtellerie.
Selon le ministère, cette augmentation entre dans le cadre d'une stratégie de lutte contre la contrebande et le commerce parallèle, une stratégie annoncée dans la loi de finance complémentaire de 2015.
Le ministère rappelle à travers son communiqué que le secteur de production locale des vins et de la bière est un secteur qui emploie des milliers de Tunisiens entre agriculteurs, industriels et autres métiers en sachant que cette procédure permet de maintenir les prix des boissons alcoolisées produites localement à sa moitié, avant le changement opéré suite à l'adoption de la loi de Finances 2016, ce qui permet aux boissons locales de préserver leur compétitivité.
La position de Radhouane Ben Salah, président de la FTH au communiqué du ministère des Finances était claire avant même sa publication, pour lui, peu importe ce que dira le ministère "Ce que nous voulons c’est la suspension de cette augmentation" dit-il.
"Ce que le ministère a fait est illégal, aucun décret ne peut annuler une loi de Finances" a t-il affirmé. "Nous allons porter plainte contre le ministère des Finances" conclut-il.
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