En ce 13 août, fête nationale de la femme, le président de la République a tenu a décorer de l'insigne de l'Ordre de la République de nombreuses femmes à l'instar de la journaliste et écrivaine Sofia Bessis, de la réalisatrice Dorra Bouchoucha ou encore de la journaliste Myriam Belkadhi.
Mais si certaines d'entres elles ont répondu favorablement à l'invitation du président de la République, nombre d'entre elles ont décliné l'invitation de Béji Caid Essesbi, lui reprochant de ne pas avoir tenu ses "promesses électorales" en faveur des femmes mais aussi son alignement sur les positions du parti islamiste Ennahdha.
Parmi elles, la journaliste Aida Arab Achab, l'universitaire Olfa Youssef, ou encore l'actrice Sawsen Maalej.
Légende: Pour Aida Arab Achab la fête de la femme ne lui "dit rien". "Je ne fais la différence entre un homme et une femme qu'à travers leurs compétences et ce qu'ils ont dans leurs cerveaux, pas ce qu'ils ont entre les jambes. Si vous vouliez fêter la femme, qui sans elle vous ne passeriez pas vos nuits au Palais, vous ne lui auriez pas fait perdre espoir avec vos alliances surfaites...."
Légende: "Merci à la présidence de la République, pour cette invitation mais je la décline : 1) Je ne suis pas amatrice des rassemblements folkloriques annuels et je ne fais pas du féminisme. Je fais partie d'une génération qui veut l'égalité des droits et des devoirs et sur cette base je ne vois pas l'utilité de cette fête et de ces décorations surtout de votre part, vous qui avez fait défaut à vos promesses au million de Tunisiennes en vous alliant avec l'ennemi de la femme tunisienne ...".
Légende: "(...) Que cela me rajoute t-il d'assister à cette fête à côté de la femme de Ghannouchi ou de tante Chadlia ou avec celles dont j'étais côte à côte lors des manifestations du Bardo et qui aujourd'hui souhaitent que Rached Ghannouchi leur dise bonjour" affirme la journaliste Chahrazed Akacha avant d'ajouter: "J'aurai aimé que Béji tienne ses promesses mais il ne l'a pas fait. J'aurai aimé que les islamistes soient mis à nu, mais cela n'a pas été fait parce que Béji aujourd'hui ne peut pas mettre un fil dans une aiguille sans l'autorisation de Rached Ghannouchi..."
Légende: "Je remercie la présidence de la République pour cette invitation mais je ne pourrais y répondre favorablement au vu de la trahison électorale, et de son alliance avec les ennemis du code du statut personnel...".
Mais si certaines d'entres elles ont répondu favorablement à l'invitation du président de la République, nombre d'entre elles ont décliné l'invitation de Béji Caid Essesbi, lui reprochant de ne pas avoir tenu ses "promesses électorales" en faveur des femmes mais aussi son alignement sur les positions du parti islamiste Ennahdha.
Parmi elles, la journaliste Aida Arab Achab, l'universitaire Olfa Youssef, ou encore l'actrice Sawsen Maalej.
Légende: Pour Aida Arab Achab la fête de la femme ne lui "dit rien". "Je ne fais la différence entre un homme et une femme qu'à travers leurs compétences et ce qu'ils ont dans leurs cerveaux, pas ce qu'ils ont entre les jambes. Si vous vouliez fêter la femme, qui sans elle vous ne passeriez pas vos nuits au Palais, vous ne lui auriez pas fait perdre espoir avec vos alliances surfaites...."
Légende: "Merci à la présidence de la République, pour cette invitation mais je la décline : 1) Je ne suis pas amatrice des rassemblements folkloriques annuels et je ne fais pas du féminisme. Je fais partie d'une génération qui veut l'égalité des droits et des devoirs et sur cette base je ne vois pas l'utilité de cette fête et de ces décorations surtout de votre part, vous qui avez fait défaut à vos promesses au million de Tunisiennes en vous alliant avec l'ennemi de la femme tunisienne ...".
Légende: "(...) Que cela me rajoute t-il d'assister à cette fête à côté de la femme de Ghannouchi ou de tante Chadlia ou avec celles dont j'étais côte à côte lors des manifestations du Bardo et qui aujourd'hui souhaitent que Rached Ghannouchi leur dise bonjour" affirme la journaliste Chahrazed Akacha avant d'ajouter: "J'aurai aimé que Béji tienne ses promesses mais il ne l'a pas fait. J'aurai aimé que les islamistes soient mis à nu, mais cela n'a pas été fait parce que Béji aujourd'hui ne peut pas mettre un fil dans une aiguille sans l'autorisation de Rached Ghannouchi..."
Légende: "Je remercie la présidence de la République pour cette invitation mais je ne pourrais y répondre favorablement au vu de la trahison électorale, et de son alliance avec les ennemis du code du statut personnel...".
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