RELIGION- Les Tunisiens devraient-ils renoncer au sacrifice de moutons lors de Aïd Al Idh'ha? C'est ce que suggère le Syndicat des Imams qui a déposé une demande écrite dans ce sens, mardi 16 aout, au Mufti de la République, l'appelant à émettre une fatwa invitant les Tunisiens à boycotter le sacrifice de moutons.
"Nous savons que plusieurs moutons sont atteints de la peste, ce qui représente un danger sanitaire", a déclaré Fadhel Achour, secrétaire-général du syndicat sur les ondes de Mosaïque Fm.
Fadhel Achour s'interroge aussi quant à la symbolique morale du sacrifice, qui a perdu, selon lui, son sens, devenant désuet au regard d'autres considérations: "Face à la déviation morale de beaucoup de jeunes avec la perte du la valeur de partage, de famille, on est en droit de se demander quelles sont nos priorités, s'occuper de l'éducation de nos enfants ou s'atteler à une telle pratique qui n'a conservé que les apparences", estime le syndicaliste.
Réagissant à la demande du syndicat des Imams, le ministère de l'Agriculture s'est contenté de ne répondre que sur le volet sanitaire.
Intervenant sur les ondes de Mozaique Fm, le chargé de communication au ministère de l'Agriculture, Anis Berraïana a expliqué que le ministère contrôle la situation sanitaire en localisant les endroits où des moutons sont atteints de la peste: "cette maladie n'est pas transmissible à l'Homme et nos services vétérinaires contrôlent presque tous les moutons destinés à la vente", a-t-il renchéri.
"Nous savons que plusieurs moutons sont atteints de la peste, ce qui représente un danger sanitaire", a déclaré Fadhel Achour, secrétaire-général du syndicat sur les ondes de Mosaïque Fm.
Et les raisons de cet appel ne sont pas que sanitaires, il a évoqué également des raisons religieuses: "Beaucoup de Tunisiens n'ont pas les moyens d'acheter un mouton et se forcent à le faire malgré tout en empruntant un crédit à la banque, ce qui est désolant et contraire à l'essence de cette sunna", a-t-il ajouté.
Fadhel Achour s'interroge aussi quant à la symbolique morale du sacrifice, qui a perdu, selon lui, son sens, devenant désuet au regard d'autres considérations: "Face à la déviation morale de beaucoup de jeunes avec la perte du la valeur de partage, de famille, on est en droit de se demander quelles sont nos priorités, s'occuper de l'éducation de nos enfants ou s'atteler à une telle pratique qui n'a conservé que les apparences", estime le syndicaliste.
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Réagissant à la demande du syndicat des Imams, le ministère de l'Agriculture s'est contenté de ne répondre que sur le volet sanitaire.
Intervenant sur les ondes de Mozaique Fm, le chargé de communication au ministère de l'Agriculture, Anis Berraïana a expliqué que le ministère contrôle la situation sanitaire en localisant les endroits où des moutons sont atteints de la peste: "cette maladie n'est pas transmissible à l'Homme et nos services vétérinaires contrôlent presque tous les moutons destinés à la vente", a-t-il renchéri.
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