Jugées 'trop grosses' pour faire de la télé, huit présentatrices télé égyptiennes ont été évincées pendant un mois, le temps de perdre du poids a rapporté le New York Times dans son édition du 17 août.
C'est la journaliste Khadija Khattab qui a fait éclater l'affaire, selon le site égyptien Al-Yawm al-Sabi , elle précise toutefois, qu'elle n'a pas reçu, expressément, un ordre de la part de la direction de la télévision, présidée par Safaa Hegazy, présentatrice à l'époque.
Il est à noter que le Centre d'orientation et de sensibilisation des femmes a défendu la journaliste, en estimant que cette mesure "violait la Constitution", la qualifiant d'une sorte de" violence contre les femmes".
Wahed Abdul Majid, écrivain et universitaire égyptien, a estimé quant à lui que la télévision gouvernementale devrait plutôt "améliorer ses programmes, au lieu de se préoccuper de la forme physique de ses présentateurs".
A contrario, d'autres sont pour cette mesure, à l'instar de Fatma Al-Sharawi, une journaliste égyptienne qui a considéré que les télévisions égyptiennes devraient faire suivre l'exemple de la chaîne d'Etat. Sur les réseaux sociaux, certains ont également raillé les "bakabouzas", un terme désignant en Egypte les filles en surpoids, cité dans un article de BBC.
Pour rappel, en Tunisie aussi, Nawel Zorgani, présentatrice du journal télévisé de 18 heures sur la chaîne publique Watania 1 aurait été victime de son surpoids et suspendue en janvier 2014 par la rédactrice en chef, pour la même raison selon Kapitalis.
C'est la journaliste Khadija Khattab qui a fait éclater l'affaire, selon le site égyptien Al-Yawm al-Sabi , elle précise toutefois, qu'elle n'a pas reçu, expressément, un ordre de la part de la direction de la télévision, présidée par Safaa Hegazy, présentatrice à l'époque.
Il est à noter que le Centre d'orientation et de sensibilisation des femmes a défendu la journaliste, en estimant que cette mesure "violait la Constitution", la qualifiant d'une sorte de" violence contre les femmes".
Wahed Abdul Majid, écrivain et universitaire égyptien, a estimé quant à lui que la télévision gouvernementale devrait plutôt "améliorer ses programmes, au lieu de se préoccuper de la forme physique de ses présentateurs".
A contrario, d'autres sont pour cette mesure, à l'instar de Fatma Al-Sharawi, une journaliste égyptienne qui a considéré que les télévisions égyptiennes devraient faire suivre l'exemple de la chaîne d'Etat. Sur les réseaux sociaux, certains ont également raillé les "bakabouzas", un terme désignant en Egypte les filles en surpoids, cité dans un article de BBC.
Pour rappel, en Tunisie aussi, Nawel Zorgani, présentatrice du journal télévisé de 18 heures sur la chaîne publique Watania 1 aurait été victime de son surpoids et suspendue en janvier 2014 par la rédactrice en chef, pour la même raison selon Kapitalis.
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