SOCIÉTÉ- Entre les vendeurs de pains traditionnels, de fleurs de jasmins, de chewing-gum, d'autres qui s'improvisent nettoyeurs de voitures lors des feux rouges et ceux qui demandent carrément de l'argent ou trainés avec un adulte mendiant pour apitoyer les passants, ces formes d'asservissement des enfants représente un fléau en Tunisie.
Des enfants déscolarisés et jetés dans rue. Par qui? Que cache le phénomène? En premier lieu, des parents irresponsables qui font de leurs enfants un fond de commerce: "60% de cas d'instrumentalisation des enfants pour le commerce parallèle ou la mendicité proviennent de la famille", a révélé le délégué général de protection de l’enfance, Mehiar Hamadi, sur les ondes de Shames FM.
Des enfants issus généralement des régions intérieures et déplacés vers les régions côtières notamment le Sahel, a ajouté Mehiar Hamadi, qui n'a pas nié la responsabilité des services de l'Etat dans ce dossier mais aussi l'impuissance des délégués de l'enfance à endiguer ce phénomène, due à ce qui s'apparente à un jeu du chat et de la souris entre les autorités et les familles.
"À chaque fois, on signale à la police ces abus, des mesures sont prises puis rebelote", a-t-il déploré.
Le délégué de l'enfance recommande une plus grande fermeté de l'Etat dans l'application de la loi: "Actuellement, les coupables écopent d'une amende, d'une peine de prison avec sursis, rien de plus dissuasif", a-t-il fustigé avant d'appeler à appliquer dans ces situations la nouvelle loi relative à la traite des êtres humains, plus ferme.
Au delà du volet légal, le délégué de l'enfance compte sur des campagnes de sensibilisation de l'opinion publique sur la culture des droits de l'enfant qui fait, selon lui, défaut et qui est indispensable pour bannir ce genre d'abus.
Il est à noter que plusieurs organisations internationales travaillant sur le sujet la traite moderne des humains dans le monde ont déploré l'augmentation du nombre d'enfants travaillant dans la rue depuis la révolution de 2011 afin de venir en aide à leur famille. Ces enfants de rue sont plus vulnérables au trafic du sexe ainsi qu'au travail forcé. Les forces de sécurité ont rapporté le fait que des gangs organisés forçaient les enfants de rue à servir de voleurs, de mendiants ou encore à transporter de la drogue.
Des enfants déscolarisés et jetés dans rue. Par qui? Que cache le phénomène? En premier lieu, des parents irresponsables qui font de leurs enfants un fond de commerce: "60% de cas d'instrumentalisation des enfants pour le commerce parallèle ou la mendicité proviennent de la famille", a révélé le délégué général de protection de l’enfance, Mehiar Hamadi, sur les ondes de Shames FM.
LIRE AUSSI: Tunisie: L'enfance guettée par des menaces de toutes parts
Des enfants issus généralement des régions intérieures et déplacés vers les régions côtières notamment le Sahel, a ajouté Mehiar Hamadi, qui n'a pas nié la responsabilité des services de l'Etat dans ce dossier mais aussi l'impuissance des délégués de l'enfance à endiguer ce phénomène, due à ce qui s'apparente à un jeu du chat et de la souris entre les autorités et les familles.
"À chaque fois, on signale à la police ces abus, des mesures sont prises puis rebelote", a-t-il déploré.
Le délégué de l'enfance recommande une plus grande fermeté de l'Etat dans l'application de la loi: "Actuellement, les coupables écopent d'une amende, d'une peine de prison avec sursis, rien de plus dissuasif", a-t-il fustigé avant d'appeler à appliquer dans ces situations la nouvelle loi relative à la traite des êtres humains, plus ferme.
LIRE AUSSI: La Tunisie, classé au niveau 2 en matière de traite transnationale des personnes, selon le rapport du Département américain
Au delà du volet légal, le délégué de l'enfance compte sur des campagnes de sensibilisation de l'opinion publique sur la culture des droits de l'enfant qui fait, selon lui, défaut et qui est indispensable pour bannir ce genre d'abus.
Il est à noter que plusieurs organisations internationales travaillant sur le sujet la traite moderne des humains dans le monde ont déploré l'augmentation du nombre d'enfants travaillant dans la rue depuis la révolution de 2011 afin de venir en aide à leur famille. Ces enfants de rue sont plus vulnérables au trafic du sexe ainsi qu'au travail forcé. Les forces de sécurité ont rapporté le fait que des gangs organisés forçaient les enfants de rue à servir de voleurs, de mendiants ou encore à transporter de la drogue.
LIRE AUSSI: Tunisie: Cette vidéo vous explique les formes de traite des êtres humains