Le leadership féminin, est l'un des plus grands maillons de la chaine de développement économique et social, les femmes leaders sont désormais, indispensables pour tout processus de changement ou de développement.
Pourtant, les femmes leaders, diffèrent les unes des autres, à travers le monde, appartenant chacune à différents contextes culturels et politiques.
Mais en dépit des différences entre les femmes leaders notamment les 20 femmes chefs d’Etat à travers le monde y a-t-il des points en commun entre elles ? C’est la question que s’est posée la journaliste Sharmilla Ganesan, dans un article publié sur le site The Atlantic, le 17 août.
Le chercheur Susan R. Madsen de l'Université de l'Utah Valley explique que, malgré de nombreuses études réalisées en matière de leadership dans les différentes cultures, très peu ont mis l'accent sur le leadership féminin en particulier. De 2009 à 2010 Madsen a interrogé des femmes en Chine et aux Emirats Arabes Unis (EAU) sur leurs styles de leadership. Elle révèle son étonnement quant aux similitudes entre les femmes en ce qui concerne leur ascension au leadership.
Une histoire de famille
"Les études ont révélé que ces femmes ont trouvé leur voie dans les conversations autour de la table de dîner, en famille .Leurs parents parlaient de politique, de ce qui se passait autour d’eux, en communauté, et quand ces femmes avaient quelque chose à dire, leurs parents les écoutaient ", a déclaré Madsen.
Et au chercheur de dire : "Aux Émirats Arabes Unis, où les hommes et les femmes ont souvent été séparés, les femmes interrogées ont souligné le rôle de leurs pères pour les encourager à parler. Chaque femme interviewée, expliquait que son père ramenait des livres à la maison en rentrant de son voyage, une habitude qui n’est pas généralisée dans ces pays".
Dans le cadre d'une série d'entretiens sur les femmes et le leadership, trois femmes de différents pays, devenues chacunes, leaders dans leurs domaines respectifs, ont été interviewées : Agnes Igoye de l'Ouganda, qui travaille avec son gouvernement pour lutter contre la traite des personnes; Ikram Ben Said, fondatrice de l'organisation tunisienne Aswat Nissa; et Sairee Chahal de l'Inde, qui a lancé sheroes, une plate-forme numérique qui aide les femmes à réintégrer le marché du travail. Dans ces conversations,.
Les trois ont souligné l’importance de environnement familial, dans lequel elles ont été élevées. Elles évoquent un père qui a enseigné et habilité les femmes de sa famille à apprendre, à poser des questions, et à construire leurs propres opinions, comme facteur clé de leur réussite. En addition à d'autres femmes plus âgées qui ont rompu les traditions en imposant un leadership au sein de la famille, c’est de là que ces femmes ont puisé leurs premières leçons de leadership.
Ikram Ben Said n’a pas échappé à la règle
Pour la fondatrice d’Aswaat Al Nisaa, la révolution tunisienne de 2011 a été le déclic quant à la participation des femmes au sein du gouvernement et à la transition démocratique.
" Je pense que nous sommes en première ligne de ce combat, aux côtés de nos frères et nos époux, demandant à faire partie du processus alors que nous rédigions notre constitution. Cela a pu aider beaucoup de femmes à s'initier à l'idée d'être des leaders et prendre part à la vie politique" dit-elle.
Elle estime que les Tunisiens commencent à peine à accepter et à faire confiance aux femmes au sein du gouvernement. "On leur met la pression pour obtenir des résultats, afin que les gens acceptent mieux l’idée d’avoir plus de femmes dans des postes de direction," poursuit-elle.
Pour rappel, l'association tunisienne "Aswat Nissa" a reçu le prix "Madeleine K. Albright Award", décerné par le National Democratic Institute (NDI), lundi 19 mai 2014 à Washington D.C.
Ce prix remis par l'ancienne secrétaire d’État américaine sous Bill Clinton, Madeleine K. Albright et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christiane Lagarde vient récompenser le projet "l’Académie politique des femmes" de l'association qui vise à favoriser l'élection de femmes aux prochaines élections municipales.
Pourtant, les femmes leaders, diffèrent les unes des autres, à travers le monde, appartenant chacune à différents contextes culturels et politiques.
Mais en dépit des différences entre les femmes leaders notamment les 20 femmes chefs d’Etat à travers le monde y a-t-il des points en commun entre elles ? C’est la question que s’est posée la journaliste Sharmilla Ganesan, dans un article publié sur le site The Atlantic, le 17 août.
Le chercheur Susan R. Madsen de l'Université de l'Utah Valley explique que, malgré de nombreuses études réalisées en matière de leadership dans les différentes cultures, très peu ont mis l'accent sur le leadership féminin en particulier. De 2009 à 2010 Madsen a interrogé des femmes en Chine et aux Emirats Arabes Unis (EAU) sur leurs styles de leadership. Elle révèle son étonnement quant aux similitudes entre les femmes en ce qui concerne leur ascension au leadership.
Une histoire de famille
"Les études ont révélé que ces femmes ont trouvé leur voie dans les conversations autour de la table de dîner, en famille .Leurs parents parlaient de politique, de ce qui se passait autour d’eux, en communauté, et quand ces femmes avaient quelque chose à dire, leurs parents les écoutaient ", a déclaré Madsen.
Et au chercheur de dire : "Aux Émirats Arabes Unis, où les hommes et les femmes ont souvent été séparés, les femmes interrogées ont souligné le rôle de leurs pères pour les encourager à parler. Chaque femme interviewée, expliquait que son père ramenait des livres à la maison en rentrant de son voyage, une habitude qui n’est pas généralisée dans ces pays".
Dans le cadre d'une série d'entretiens sur les femmes et le leadership, trois femmes de différents pays, devenues chacunes, leaders dans leurs domaines respectifs, ont été interviewées : Agnes Igoye de l'Ouganda, qui travaille avec son gouvernement pour lutter contre la traite des personnes; Ikram Ben Said, fondatrice de l'organisation tunisienne Aswat Nissa; et Sairee Chahal de l'Inde, qui a lancé sheroes, une plate-forme numérique qui aide les femmes à réintégrer le marché du travail. Dans ces conversations,.
Les trois ont souligné l’importance de environnement familial, dans lequel elles ont été élevées. Elles évoquent un père qui a enseigné et habilité les femmes de sa famille à apprendre, à poser des questions, et à construire leurs propres opinions, comme facteur clé de leur réussite. En addition à d'autres femmes plus âgées qui ont rompu les traditions en imposant un leadership au sein de la famille, c’est de là que ces femmes ont puisé leurs premières leçons de leadership.
Ikram Ben Said n’a pas échappé à la règle
Pour la fondatrice d’Aswaat Al Nisaa, la révolution tunisienne de 2011 a été le déclic quant à la participation des femmes au sein du gouvernement et à la transition démocratique.
" Je pense que nous sommes en première ligne de ce combat, aux côtés de nos frères et nos époux, demandant à faire partie du processus alors que nous rédigions notre constitution. Cela a pu aider beaucoup de femmes à s'initier à l'idée d'être des leaders et prendre part à la vie politique" dit-elle.
Elle estime que les Tunisiens commencent à peine à accepter et à faire confiance aux femmes au sein du gouvernement. "On leur met la pression pour obtenir des résultats, afin que les gens acceptent mieux l’idée d’avoir plus de femmes dans des postes de direction," poursuit-elle.
Pour rappel, l'association tunisienne "Aswat Nissa" a reçu le prix "Madeleine K. Albright Award", décerné par le National Democratic Institute (NDI), lundi 19 mai 2014 à Washington D.C.
Ce prix remis par l'ancienne secrétaire d’État américaine sous Bill Clinton, Madeleine K. Albright et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christiane Lagarde vient récompenser le projet "l’Académie politique des femmes" de l'association qui vise à favoriser l'élection de femmes aux prochaines élections municipales.
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