Après la proposition faite par Achraf Ayadi, de changer la monnaie tunisienne par une autre monnaie afin de lutter contre la corruption et le terrorisme, Nader Hadded, expert international en économie a proposé, sur les ondes d'Express Fm, la mise en place d’une loi obligeant les Tunisiens à payer par chèques ou cartes bancaires, les achats ou prestations de plus de 1000 dinars.
Contacté par le Huffpost Tunisie, le spécialiste explique que " le projet va frapper toutes les transactions frauduleuses en liquide et réduire les crimes tels que le blanchiment d'argent "
Interrogé sur la faisabilité du projet, il répond : "Le projet est tout à fait faisable , on parle aujourd'hui de Cashless society , en Suède surtout que les transactions en liquide ne représentent que 2%. Certes, il y a des étapes à suivre si on veut vraiment éradiquer le terrorisme qui s'auto finance de l'économie parallèle mais c'est faisable"
Quant aux risques du projet, l'expert considère que les risques générés par la monnaie virtuelle sont moins graves que ceux de l'argent liquide dans un monde menacé par le terrorisme, selon ses dires. "Les gens pourront utiliser les cartes bancaires dans n'importe quelle transaction peu importe le montant , avec 'carte contact' , l'idée c'est la démocratisation des transactions électroniques qui n'autorisent pas à un client de dépasser sa limite de fond disponible" précise-t-il.
Qu'est ce que la Carte contact ?
C'est une carte bancaire ordinaire avec une puce NFC, et une technologie contact pour réduire le temps d'insertion de la carte dans la machine et taper le code. Elle a pour objectif d'accélérer les transactions et de limiter le temps d'attente, en facilitant les étapes.
Le spécialiste a appelé à une série de mesures à adopter pour garantir la stabilité socio-économique en Tunisie, il appelle avant tout à la lutte contre la corruption, à la capitalisation des banques et des caisses sociales, à l'élaboration d'une stratégie claire du remboursement des dettes, de trouver le meilleur moyen de réinvestir les recettes, hors salaires.
Il appelle également les Tunisiens à payer leurs impôts comme une partie de leur citoyenneté et exhorte le gouvernement à construire une relation de confiance avec les Tunisiens d'une part, et à travailler sur l'axe de la planification d'autre part, puisque le gouvernement d'union nationale n'est pas un gouvernement de gestion des affaires courantes.
Le diplômé de l'Université d'Oxford a recommandé également la création d'un e-gouvernement pour lutter contre la bureaucratie qui fait fuir les investisseurs "En Angleterre, on peut créer son entreprise en ligne, en un temps très court. En Tunisie, ça peut durer longtemps avec la lenteur de l'administration" souligne-t-il.
Haddad, appelle aussi à faire de l'anglais, la deuxième langue officielle en Tunisie
Par ailleurs, l'expert est revenu sur la proposition d'Achraf Ayadi quant au changement de la monnaie en circulation afin de contrôler l’argent cash et à lutter contre la fuite de capitaux et au blanchiment d’argent, selon lui, bien qu'intéressant, ce projet n'est pas faisable en Tunisie " Il est coûteux et lent de réaliser ce projet en Tunisie, il faudra l'appliquer par étapes et par zones géographiques comme l'euro" précise-t-il.
Contacté par le Huffpost Tunisie, le spécialiste explique que " le projet va frapper toutes les transactions frauduleuses en liquide et réduire les crimes tels que le blanchiment d'argent "
Interrogé sur la faisabilité du projet, il répond : "Le projet est tout à fait faisable , on parle aujourd'hui de Cashless society , en Suède surtout que les transactions en liquide ne représentent que 2%. Certes, il y a des étapes à suivre si on veut vraiment éradiquer le terrorisme qui s'auto finance de l'économie parallèle mais c'est faisable"
Quant aux risques du projet, l'expert considère que les risques générés par la monnaie virtuelle sont moins graves que ceux de l'argent liquide dans un monde menacé par le terrorisme, selon ses dires. "Les gens pourront utiliser les cartes bancaires dans n'importe quelle transaction peu importe le montant , avec 'carte contact' , l'idée c'est la démocratisation des transactions électroniques qui n'autorisent pas à un client de dépasser sa limite de fond disponible" précise-t-il.
Qu'est ce que la Carte contact ?
C'est une carte bancaire ordinaire avec une puce NFC, et une technologie contact pour réduire le temps d'insertion de la carte dans la machine et taper le code. Elle a pour objectif d'accélérer les transactions et de limiter le temps d'attente, en facilitant les étapes.
Le spécialiste a appelé à une série de mesures à adopter pour garantir la stabilité socio-économique en Tunisie, il appelle avant tout à la lutte contre la corruption, à la capitalisation des banques et des caisses sociales, à l'élaboration d'une stratégie claire du remboursement des dettes, de trouver le meilleur moyen de réinvestir les recettes, hors salaires.
Il appelle également les Tunisiens à payer leurs impôts comme une partie de leur citoyenneté et exhorte le gouvernement à construire une relation de confiance avec les Tunisiens d'une part, et à travailler sur l'axe de la planification d'autre part, puisque le gouvernement d'union nationale n'est pas un gouvernement de gestion des affaires courantes.
Le diplômé de l'Université d'Oxford a recommandé également la création d'un e-gouvernement pour lutter contre la bureaucratie qui fait fuir les investisseurs "En Angleterre, on peut créer son entreprise en ligne, en un temps très court. En Tunisie, ça peut durer longtemps avec la lenteur de l'administration" souligne-t-il.
Haddad, appelle aussi à faire de l'anglais, la deuxième langue officielle en Tunisie
Par ailleurs, l'expert est revenu sur la proposition d'Achraf Ayadi quant au changement de la monnaie en circulation afin de contrôler l’argent cash et à lutter contre la fuite de capitaux et au blanchiment d’argent, selon lui, bien qu'intéressant, ce projet n'est pas faisable en Tunisie " Il est coûteux et lent de réaliser ce projet en Tunisie, il faudra l'appliquer par étapes et par zones géographiques comme l'euro" précise-t-il.
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