BURKINI - C'est "LA" polémique du mois d'août. Le burkini et les arrêtés visant à le bannir dans plusieurs communes agitent les sphères politiques et médiatiques ces dernières semaines. Vue de l'étranger, l'interdiction du port de ce maillot de bain sur certaines plages françaises suscite ironie et consternation. C'est notamment le cas outre-Manche, comme nous le notions il y a une dizaine de jours.
Visiblement, la question n'interpelle pas que la presse britannique puisqu'elle fait aussi réagir... J.K. Rowling. Adepte des réseaux sociaux, où elle prend fréquemment position, la maman de Harry Potter s'est fendue ce jeudi 25 août d'un tweet très critique contre Nicolas Sarkozy, qui a qualifié le port du burkini de "provocation" lors de son passage au JT de 20h sur TF1 mercredi.
"Donc Sarkozy considère le burkini comme une 'provocation'. Que les femmes couvrent ou non leur corps, on dirait que nous l'avons systématiquement 'bien cherché"", écrit l'auteure, faisant ainsi référence à ceux qui évoquent la tenue vestimentaire que portaient les victimes comme cause possible de leur agression.
J.K. Rowling fait aussi écho aux féministes, qui défendent la liberté des femmes à porter les vêtements de leur choix et considèrent que les musulmanes -notamment celles interpellées sur des plages- sont victimes de "violences" et d'"humiliations" à connotation raciste.
Très partagé et commenté, le tweet de J.K. Rowling intervient alors que les critiques contre l'interdiction du burkini s'intensifient, notamment en Grande-Bretagne. Ce même jeudi, le maire de Londres Sadiq Khan, premier édile musulman d'une grande capitale occidentale, s'est ainsi dit "fier d'être féministe" et a estimé que "personne ne devrait dicter aux femmes ce qu'elles doivent porter".
"Je ne dis pas que notre modèle est parfait, mais l'une des qualités de Londres, c'est que non seulement nous tolérons la différence, mais nous l'intégrons et nous la célébrons", a ajouté Sadiq Khan. Une réponse à ceux en France (notamment à droite et au FN) qui défendent l'interdiction du burkini au nom de la laïcité et taxent le modèle d'intégration britannique de "communautariste".
Outre-Manche, les médias continuent dans leur majorité à s'indigner de la tournure du débat en France et à en dénoncer "l'hypocrise", bien que la question de l'interdiction ne concerne pour le moment que quelques communes.
Les images montrant une femme forcée de retirer sa tunique par des policiers armés sur une plage de Nice, ont notamment été largement diffusées, suscitant des commentaires indignés. Une manifestation a même été organisée devant l'ambassade de France à Londres.
Aux Etats-Unis, le New York Times a même évoqué "l'affaire" sur sa Une.
Visiblement, la question n'interpelle pas que la presse britannique puisqu'elle fait aussi réagir... J.K. Rowling. Adepte des réseaux sociaux, où elle prend fréquemment position, la maman de Harry Potter s'est fendue ce jeudi 25 août d'un tweet très critique contre Nicolas Sarkozy, qui a qualifié le port du burkini de "provocation" lors de son passage au JT de 20h sur TF1 mercredi.
So Sarkozy calls the burkini a 'provocation.' Whether women cover or uncover their bodies, seems we're always, always 'asking for it.'
— J.K. Rowling (@jk_rowling) 25 août 2016
"Donc Sarkozy considère le burkini comme une 'provocation'. Que les femmes couvrent ou non leur corps, on dirait que nous l'avons systématiquement 'bien cherché"", écrit l'auteure, faisant ainsi référence à ceux qui évoquent la tenue vestimentaire que portaient les victimes comme cause possible de leur agression.
J.K. Rowling fait aussi écho aux féministes, qui défendent la liberté des femmes à porter les vêtements de leur choix et considèrent que les musulmanes -notamment celles interpellées sur des plages- sont victimes de "violences" et d'"humiliations" à connotation raciste.
Très partagé et commenté, le tweet de J.K. Rowling intervient alors que les critiques contre l'interdiction du burkini s'intensifient, notamment en Grande-Bretagne. Ce même jeudi, le maire de Londres Sadiq Khan, premier édile musulman d'une grande capitale occidentale, s'est ainsi dit "fier d'être féministe" et a estimé que "personne ne devrait dicter aux femmes ce qu'elles doivent porter".
"Je ne dis pas que notre modèle est parfait, mais l'une des qualités de Londres, c'est que non seulement nous tolérons la différence, mais nous l'intégrons et nous la célébrons", a ajouté Sadiq Khan. Une réponse à ceux en France (notamment à droite et au FN) qui défendent l'interdiction du burkini au nom de la laïcité et taxent le modèle d'intégration britannique de "communautariste".
Outre-Manche, les médias continuent dans leur majorité à s'indigner de la tournure du débat en France et à en dénoncer "l'hypocrise", bien que la question de l'interdiction ne concerne pour le moment que quelques communes.
Les images montrant une femme forcée de retirer sa tunique par des policiers armés sur une plage de Nice, ont notamment été largement diffusées, suscitant des commentaires indignés. Une manifestation a même été organisée devant l'ambassade de France à Londres.
The two photos that highlight the hypocrisy of France's burkini ban https://t.co/tMDzSxwJnA pic.twitter.com/t6IAFG5UqJ
— The Independent (@Independent) 25 août 2016
Protest against France’s #burkini ban outside the French embassy in #London https://t.co/tLMdWNlD31#wearwhatyouwant pic.twitter.com/v8QWalV43q
— Sputnik UK (@SputnikNewsUK) 25 août 2016
Aux Etats-Unis, le New York Times a même évoqué "l'affaire" sur sa Une.
La plage de Nice à la une du New York Times : une "humiliation publique" indigne des valeurs françaises de liberté. pic.twitter.com/o5EA7cyISZ
— Jean-Bernard Cadier (@jbcadier) 25 août 2016
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