ALGÉRIE- L'homme d'affaires algérien et ex candidat à la présidentielle algérienne, Rachid Nekkaz s'engage à payer toutes les amendes des femmes verbalisées pour port du burkini, a-t-il déclaré à Europe 1.
"Je considère que personne n’a droit en démocratie d’empêcher une personne de porter l’habit de son choix dès lors que cet habit ne représente pas un danger pour la liberté d’autrui ou la sécurité du territoire", a expliqué sur Europe 1 le quadragénaire, qui assure avoir reçu une première demande d’une « jeune femme verbalisée à Cannes ». « Je ne crois pas que le burkini soit la meilleure façon de s’intégrer dans la société européenne. Néanmoins […] il ne couvre pas le visage, contrairement au niqab", a-t-il justifié, lors d'une déclaration accordée à Europe 1.
"J’ai déjà reçu la première amende d’une jeune femme qui avait été verbalisée à Cannes et que je vais payer dès demain. Je me fais un plaisir d’enrichir le trésor public de ces communes", poursuit-il.
Nekkaz est un homme politique algérien qui a renoncé à sa nationalité française pour tenter de participer à la présidentielle algérienne de 2014. Il s’était aussi présenté en France, sans plus de succès, en 2006.
Il est spécialiste de l'immobilier et se qualifie de "musulman laïc". Ce justicier des femmes voilées s'est engagé à régler les amendes des femmes verbalisées pour le port du burkini.
Interrogé sur les raisons qui l'ont amené à rembourser les amendes, il répond au site Atlantico :
"Jusqu'à la preuve du contraire, la France est une République une et indivisible et tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. La France a signé les Déclarations des droits de l'Homme et du citoyen en 1789 et en 1948. Comment peut-on accepter dans un pays qui est à la pointe en matière des droits de l'Homme que l'on interdise à des femmes de porter l'habit de leur choix ? En 2010, le gouvernement avait argué du fait que l'on ne voit pas le visage d'une personne pour faire interdire le niqab"
D'où vient Rachid Nekkaz ?
Il est né en 1972 dans un quartier défavorisé de Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne, de parents immigrés algériens et analphabètes. Ce fils issu d'une fratrie de 12 enfants fait des études d'histoire et de philosophie à La Sorbonne. A la fin des années 90, il lance sa start-up d'informatique qu'il revend en 2000. Il réinvestit ces fonds dans l'immobilier.
Soupçonné d'être un marchand de sommeil, Rachid Nekkaz jouit néanmoins d'une fortune confortable. C'est d'ailleurs ce qui lui a permis de créer un fonds de "défense de la liberté et de la laïcité" qu'il dote d'un million d'euros à la suite de la loi d'octobre 2010 interdisant "une tenue destinée à la dissimulation du visage dans un espace public".
"Je considère que personne n’a droit en démocratie d’empêcher une personne de porter l’habit de son choix dès lors que cet habit ne représente pas un danger pour la liberté d’autrui ou la sécurité du territoire", a expliqué sur Europe 1 le quadragénaire, qui assure avoir reçu une première demande d’une « jeune femme verbalisée à Cannes ». « Je ne crois pas que le burkini soit la meilleure façon de s’intégrer dans la société européenne. Néanmoins […] il ne couvre pas le visage, contrairement au niqab", a-t-il justifié, lors d'une déclaration accordée à Europe 1.
"J’ai déjà reçu la première amende d’une jeune femme qui avait été verbalisée à Cannes et que je vais payer dès demain. Je me fais un plaisir d’enrichir le trésor public de ces communes", poursuit-il.
Nekkaz est un homme politique algérien qui a renoncé à sa nationalité française pour tenter de participer à la présidentielle algérienne de 2014. Il s’était aussi présenté en France, sans plus de succès, en 2006.
Il est spécialiste de l'immobilier et se qualifie de "musulman laïc". Ce justicier des femmes voilées s'est engagé à régler les amendes des femmes verbalisées pour le port du burkini.
Interrogé sur les raisons qui l'ont amené à rembourser les amendes, il répond au site Atlantico :
"Jusqu'à la preuve du contraire, la France est une République une et indivisible et tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. La France a signé les Déclarations des droits de l'Homme et du citoyen en 1789 et en 1948. Comment peut-on accepter dans un pays qui est à la pointe en matière des droits de l'Homme que l'on interdise à des femmes de porter l'habit de leur choix ? En 2010, le gouvernement avait argué du fait que l'on ne voit pas le visage d'une personne pour faire interdire le niqab"
D'où vient Rachid Nekkaz ?
Il est né en 1972 dans un quartier défavorisé de Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne, de parents immigrés algériens et analphabètes. Ce fils issu d'une fratrie de 12 enfants fait des études d'histoire et de philosophie à La Sorbonne. A la fin des années 90, il lance sa start-up d'informatique qu'il revend en 2000. Il réinvestit ces fonds dans l'immobilier.
Soupçonné d'être un marchand de sommeil, Rachid Nekkaz jouit néanmoins d'une fortune confortable. C'est d'ailleurs ce qui lui a permis de créer un fonds de "défense de la liberté et de la laïcité" qu'il dote d'un million d'euros à la suite de la loi d'octobre 2010 interdisant "une tenue destinée à la dissimulation du visage dans un espace public".
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