L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s'est réunie, vendredi 26 août en plénière pour voter la confiance au gouvernement proposé par Youssef Chahed.
L'ouverture de la séance s'est faite par une allocution de Mohammed Ennaceur, président de l'ARP, suivie du discours de Youssef Chahed, chef du cabinet d'Union nationale. 178 députés étaient présents.
Chahed est revenu sur l'échec des 6 gouvernements qui se sont succédé après la révolution et qui ne sont pas parvenus à réaliser les objectifs de la révolution de janvier 2011. " Nous avons fait une révolution, nous avons rédigé une constitution, nous avons reçu le prix Nobel de la paix mais cinq ans après la révolution, notre pays vit une crise qui menace d'étouffer les rêves de la jeunesse qui a perdu espoir. Nous devons dire la vérité au peuple et je suis là pour le faire", déclare-t-il.
"Lors de ces cinq dernières années, nous avons réussi notre transition démocratique mais la crise nous guette, les hommes d'affaires n'investissement pas assez et nous assistons à une détérioration des valeurs et de l'éthique. La liberté ce n'est pas de griller le feu rouge et de jeter des saletés dans la rue, ce n'est pas non plus de ne pas payer ses factures d'eau et d'électricité" poursuit-il.
Le chef du gouvernement a dressé un bilan global de la situation socio-économique de la Tunisie, il liste les points faibles de l'économie, en pointant du doigt la régression de la productivité notamment du phosphate de Gafsa passée à 60%, la moyenne du taux de croissance à 1,5 % durant les cinq dernières années, la masse salariale qui est passée de 6,7 milliards à 13, 4 milliards. La crise d'endettement, obligatoire face à l'absence de croissance et de productivité. En effet, la dette publique s'élève à 56 milliards en 2016, contre 25 milliards en 2010 regrette Chahed.
"Nous cherchons des moyens de financement pour payer les dettes, nous avons frappé à la porte du FMI étant obligés de le faire, nous avons appelé le FMI au secours" précise-t-il.
"Nous devons être unis, un seul corps et une seule main pour contrer les difficultés qui nous attendent. Pour cela, il faudra d'une part mettre en place un cadre propice pour lutter contre ces difficultés et d'autre part, proposer des solutions exceptionnelles de crise" souligne-t-il.
Chahed a annoncé que la lutte contre le terrorisme est à la tête des priorités de son gouvernement, il a profité de l'occasion pour saluer les efforts de l'appareil sécuritaire tunisien et a promis de faire le nécessaire pour les familles des martyrs du système sécuritaire en promulguant des lois garantissant la prise en charge de leurs familles et de fournir les moyens logistiques et les technologies nécessaires à l'appareil sécuritaire. Il s'engage également à révéler la vérité des assassinats politiques, de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
La deuxième priorité c’est la lutte contre la corruption, il s'engage à mettre en place le cadre juridique adéquat qui facilitera l’action des institutions en place pour lutter contre la corruption. "Je promets que tous les membres du gouvernement vont déclarer leurs biens au bout de deux semaines", souligne-t-il.
" Je ne suis pas là rien que pour obtenir le vote de confiance, mais c’est pour que vous acceptiez notre nouvelle vision. Nous devons tous être là pour la Tunisie et ma main restera toujours tendue vers vous", conclut-il.
Pour rappel, le parlement avait reçu la composition du gouvernement proposé accompagné d’une correspondance officielle du président de la République, dans laquelle il demande à l’Assemblée des représentants du peuple de se réunir en plénière lors d’une session parlementaire extraordinaire pour voter la confiance au gouvernement de Youssef Chahed conformément aux dispositions de l’article 57 de la Constitution.
Réuni lundi, le bureau de l’ARP avait décidé, sur la base de cette demande, de convoquer une séance plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement de Youssef Chahed.
L'ouverture de la séance s'est faite par une allocution de Mohammed Ennaceur, président de l'ARP, suivie du discours de Youssef Chahed, chef du cabinet d'Union nationale. 178 députés étaient présents.
Chahed est revenu sur l'échec des 6 gouvernements qui se sont succédé après la révolution et qui ne sont pas parvenus à réaliser les objectifs de la révolution de janvier 2011. " Nous avons fait une révolution, nous avons rédigé une constitution, nous avons reçu le prix Nobel de la paix mais cinq ans après la révolution, notre pays vit une crise qui menace d'étouffer les rêves de la jeunesse qui a perdu espoir. Nous devons dire la vérité au peuple et je suis là pour le faire", déclare-t-il.
"Lors de ces cinq dernières années, nous avons réussi notre transition démocratique mais la crise nous guette, les hommes d'affaires n'investissement pas assez et nous assistons à une détérioration des valeurs et de l'éthique. La liberté ce n'est pas de griller le feu rouge et de jeter des saletés dans la rue, ce n'est pas non plus de ne pas payer ses factures d'eau et d'électricité" poursuit-il.
Le chef du gouvernement a dressé un bilan global de la situation socio-économique de la Tunisie, il liste les points faibles de l'économie, en pointant du doigt la régression de la productivité notamment du phosphate de Gafsa passée à 60%, la moyenne du taux de croissance à 1,5 % durant les cinq dernières années, la masse salariale qui est passée de 6,7 milliards à 13, 4 milliards. La crise d'endettement, obligatoire face à l'absence de croissance et de productivité. En effet, la dette publique s'élève à 56 milliards en 2016, contre 25 milliards en 2010 regrette Chahed.
"Nous cherchons des moyens de financement pour payer les dettes, nous avons frappé à la porte du FMI étant obligés de le faire, nous avons appelé le FMI au secours" précise-t-il.
Et au chef du gouvernement d'ajouter :" Nous sommes tous responsables de la situation critique que nous vivons aujourd'hui, le citoyen qui donne un pot de vin à l'agent d'administration, celui qui jette les ordures dans la rue et nous n'avons plus le droit de faire passer les conflits politiques au détriment de l'union nationale, c'est ce qui justifie l'initiative du président de la République"
"Nous devons être unis, un seul corps et une seule main pour contrer les difficultés qui nous attendent. Pour cela, il faudra d'une part mettre en place un cadre propice pour lutter contre ces difficultés et d'autre part, proposer des solutions exceptionnelles de crise" souligne-t-il.
Chahed a annoncé que la lutte contre le terrorisme est à la tête des priorités de son gouvernement, il a profité de l'occasion pour saluer les efforts de l'appareil sécuritaire tunisien et a promis de faire le nécessaire pour les familles des martyrs du système sécuritaire en promulguant des lois garantissant la prise en charge de leurs familles et de fournir les moyens logistiques et les technologies nécessaires à l'appareil sécuritaire. Il s'engage également à révéler la vérité des assassinats politiques, de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
La deuxième priorité c’est la lutte contre la corruption, il s'engage à mettre en place le cadre juridique adéquat qui facilitera l’action des institutions en place pour lutter contre la corruption. "Je promets que tous les membres du gouvernement vont déclarer leurs biens au bout de deux semaines", souligne-t-il.
" Je ne suis pas là rien que pour obtenir le vote de confiance, mais c’est pour que vous acceptiez notre nouvelle vision. Nous devons tous être là pour la Tunisie et ma main restera toujours tendue vers vous", conclut-il.
Pour rappel, le parlement avait reçu la composition du gouvernement proposé accompagné d’une correspondance officielle du président de la République, dans laquelle il demande à l’Assemblée des représentants du peuple de se réunir en plénière lors d’une session parlementaire extraordinaire pour voter la confiance au gouvernement de Youssef Chahed conformément aux dispositions de l’article 57 de la Constitution.
Réuni lundi, le bureau de l’ARP avait décidé, sur la base de cette demande, de convoquer une séance plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement de Youssef Chahed.
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