FINANCES- Après le vote de confiance du gouvernement Chahed qui se poursuit aujourd’hui sous l’hémicycle, l’Assemblée des Représentants du Peuple organisera un séminaire de deux jours ayant pour thème: les finances publiques.
Tout le monde parle aujourd’hui de la crise des finances publiques et du cataclysme économique et financier qui se profile à l’horizon. Les experts et économistes tirent la sonnette d’alarme et craignent le scénario grec. Qu'en-t-il vraiment?
Plafonner l’endettement extérieur
Mohamed Ennaceur, président de l’ARP a affirmé lundi, 22 Août, dans une conférence de presse la nécessité de faire un audit des finances publiques, rapporte l’agence TAP. Il a par la même occasion appelé à plafonner l’endettement extérieur et à trouver de nouvelles sources de financement pour le budget de l’Etat.
Le ratio d’endettement extérieur de la Tunisie devra dépasser la barre des 71,4% du PIB en 2017, prévoit le Fonds Monétaire International soit 30,7 milliards de dollars contre 29,3 milliards de dollars cette année, soit l’équivalent de 69% du PIB.
Les dépenses budgétaires montent crescendo et les recettes propres dont principalement celles provenant des impôts directs (3 857.5 MDT au mois de juin 2016 contre 4 026.6 MDT en juin 2015) tarissent.
Un déficit budgétaire de 2190.5 MDT
Selon les résultats provisoires de l’état d’avancement du budget de l’Etat au titre de l’exercice en cours, le déficit budgétaire s’établit à 2190.7MDT contre 185.5 MDT en 2015. Le déséquilibre est alarmant surtout que 79% des dépenses budgétaires s’inscrivent dans le cadre des dépenses de gestion contre 21% au titre de dépenses de développement ou d’investissement.
A ce titre et à l’ouverture de la plénière, vendredi 26 Août, consacrée au vote de confiance au gouvernement Youssef Chahed, le nouveau Chef du gouvernement a dressé un tableau sombre de la situation économique qui sévit dans le pays dont principalement l’aggravation des équilibres financiers : déficit budgétaire et déficit de la balance des paiements.
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Tout le monde parle aujourd’hui de la crise des finances publiques et du cataclysme économique et financier qui se profile à l’horizon. Les experts et économistes tirent la sonnette d’alarme et craignent le scénario grec. Qu'en-t-il vraiment?
Plafonner l’endettement extérieur
Mohamed Ennaceur, président de l’ARP a affirmé lundi, 22 Août, dans une conférence de presse la nécessité de faire un audit des finances publiques, rapporte l’agence TAP. Il a par la même occasion appelé à plafonner l’endettement extérieur et à trouver de nouvelles sources de financement pour le budget de l’Etat.
Le ratio d’endettement extérieur de la Tunisie devra dépasser la barre des 71,4% du PIB en 2017, prévoit le Fonds Monétaire International soit 30,7 milliards de dollars contre 29,3 milliards de dollars cette année, soit l’équivalent de 69% du PIB.
C’est au nouveau gouvernement Chahed qui hérite d’un passif très lourd: stopper cette saignée d’endettement voire de surendettement. Cela passe inévitablement par une bonne gouvernance des finances publiques, selon de nombreux observateurs. Lesquelles nécessitent l’accélération de la mise en place des réformes dont la réforme du système fiscale. Les revenus fiscaux sont en nette baisse et les comptes de l’Etat sont au rouge.
Les dépenses budgétaires montent crescendo et les recettes propres dont principalement celles provenant des impôts directs (3 857.5 MDT au mois de juin 2016 contre 4 026.6 MDT en juin 2015) tarissent.
Un déficit budgétaire de 2190.5 MDT
Selon les résultats provisoires de l’état d’avancement du budget de l’Etat au titre de l’exercice en cours, le déficit budgétaire s’établit à 2190.7MDT contre 185.5 MDT en 2015. Le déséquilibre est alarmant surtout que 79% des dépenses budgétaires s’inscrivent dans le cadre des dépenses de gestion contre 21% au titre de dépenses de développement ou d’investissement.
Pour parer à ce déséquilibre effrayant du budget de l’Etat, certaines voix s’élèvent et interpellent les autorités publiques pour mettre fin à la politique de fuite en avant et pour prendre les mesures d’austérité nécessaires à même de sauver l’économie nationale d’une crise sans précédent.
A ce titre et à l’ouverture de la plénière, vendredi 26 Août, consacrée au vote de confiance au gouvernement Youssef Chahed, le nouveau Chef du gouvernement a dressé un tableau sombre de la situation économique qui sévit dans le pays dont principalement l’aggravation des équilibres financiers : déficit budgétaire et déficit de la balance des paiements.
Youssef Chahed a affirmé que le déficit budgétaire s’élève aujourd’hui à 2900MDT et pour combler ce trou budgétaire, il a annoncé la prochaine promulgation d’une loi de finances complémentaire au titre de l’exercice 2016.
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