CULTURE- La récente annonce de la composition du gouvernement Chahed, notamment la nomination de Mohamed Zinelabidine au poste de ministre de la Culture, ne laisse pas indifférents les acteurs du domaine culturel. Artistes, managers culturels, chargés de communication et d'événementiels…
Beaucoup de ceux dont le métier est lié à la culture, se sont mobilisés, afin de contester cette décision.
Une pétition a été créée et mise en ligne vendredi 26 août. Voici un extrait de la pétition:
Six ministres se sont succédé à la tête de la culture en moins de six ans. Ceci ne leur laisse pas le temps de connaître le secteur et ses intervenants. Il leur est encore moins possible de résoudre les problèmes liés à des dossiers épineux qui s’entassent depuis des décennies.
La nomination du Docteur Mohamed Zinelabidine ne fait qu’agrandir nos craintes.
Son rôle dans l’accentuation de l’hégémonie du pouvoir autoritaire et du narcissisme de « l’instigateur du changement » est sans conteste.
Les raisons principales de ce mouvement sont d'abord le parcours de Mohamed Zinelabdine, ponctué par son rattachement à l'ex président Ben Ali. Aussi, la programmation niaise du Festival de Carthage.
Une tribune rédigée par Mohamed Zinelabidine, et apparue dans La Presse en 2010 a fait le tour d'internet, depuis l'annonce du gouvernement Chahed, dans laquelle on peut lire "le Président Ben Ali se veut encore une fois montreur des voies de la raison et des lumières...".
Contactée par HuffPost Tunisie, Fatma Cherif s'est exprimée à ce sujet: "Nous continuerons notre combat, peu importe la décision, nous allons organiser des cercles de réflexions, afin de prendre les choses en main et faire avancer les choses. Nous ne nous attendons pas à grand chose de la part du ministère."
Beaucoup de ceux dont le métier est lié à la culture, se sont mobilisés, afin de contester cette décision.
Une pétition a été créée et mise en ligne vendredi 26 août. Voici un extrait de la pétition:
Six ministres se sont succédé à la tête de la culture en moins de six ans. Ceci ne leur laisse pas le temps de connaître le secteur et ses intervenants. Il leur est encore moins possible de résoudre les problèmes liés à des dossiers épineux qui s’entassent depuis des décennies.
La nomination du Docteur Mohamed Zinelabidine ne fait qu’agrandir nos craintes.
Il nous est très difficile de faire confiance à un ministre qui a mis son savoir au service de la dictature : Les colloques qu’il a organisés à l’intérieur du pays et à l’étranger, ses articles, ses études et ses livres sont éloquents. Ils témoignent de son art de la flatterie et de la flagornerie.
Son rôle dans l’accentuation de l’hégémonie du pouvoir autoritaire et du narcissisme de « l’instigateur du changement » est sans conteste.
Les raisons principales de ce mouvement sont d'abord le parcours de Mohamed Zinelabdine, ponctué par son rattachement à l'ex président Ben Ali. Aussi, la programmation niaise du Festival de Carthage.
Quant à la partie "Hors les Murs de Carthage", pour Fatma Cherif, l'initiatrice de la pétition, c'était purement stratégique. Le fait qu'il ait été nommé à la tête du projet "la cité de la culture" au temps de Ben Ali s'ajoute au croquis, et le fait de l'omission de cette information de sa nouvelle biographie les laisse encore plus perplexes.
Une tribune rédigée par Mohamed Zinelabidine, et apparue dans La Presse en 2010 a fait le tour d'internet, depuis l'annonce du gouvernement Chahed, dans laquelle on peut lire "le Président Ben Ali se veut encore une fois montreur des voies de la raison et des lumières...".
Contactée par HuffPost Tunisie, Fatma Cherif s'est exprimée à ce sujet: "Nous continuerons notre combat, peu importe la décision, nous allons organiser des cercles de réflexions, afin de prendre les choses en main et faire avancer les choses. Nous ne nous attendons pas à grand chose de la part du ministère."
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