Dans un communiqué publié vendredi 26 aout, l'agence de notation Fitch Ratings a confirmé les notes de défaut émetteur à long terme en devises étrangères de la Tunisie à 'BB-' avec perspectives négatives. Les notes d'émission d'obligations non adossées à des devises étrangères ont également été confirmées à 'BB-'.
L'agence explique cette notation par la faible croissance économique et les risques sécuritaires qui restent élevés et qui ont entrainé une régression du secteur du tourisme, une des principales sources d'entrée de devises pour le pays.
Fitch remet en cause également les conflits politiques au sein du parti Nidaa Tounes qui ont affaibli la capacité du gouvernement à adopter les réformes économiques par le parlement ce qui a amené le président de la République à appeler à la formation d'un gouvernement d'union nationale, le sixième depuis la révolution de janvier 2011.
Selon Fitch, le PIB de la Tunisie devrait enregistré une croissance de 1,2% en 2016 contre une croissance de 4,5% en 2010. Cette croissance reste en dessous des attentes et s'explique principalement par le ralentissement du secteur touristique, la recul de la production agricole après une année 2015 record mais également la chute du dinar tunisien face à ses principales contreparties (-12% face au dollar depuis le début de l'année).
L'agence explique cette notation par la faible croissance économique et les risques sécuritaires qui restent élevés et qui ont entrainé une régression du secteur du tourisme, une des principales sources d'entrée de devises pour le pays.
Fitch remet en cause également les conflits politiques au sein du parti Nidaa Tounes qui ont affaibli la capacité du gouvernement à adopter les réformes économiques par le parlement ce qui a amené le président de la République à appeler à la formation d'un gouvernement d'union nationale, le sixième depuis la révolution de janvier 2011.
Selon Fitch, le PIB de la Tunisie devrait enregistré une croissance de 1,2% en 2016 contre une croissance de 4,5% en 2010. Cette croissance reste en dessous des attentes et s'explique principalement par le ralentissement du secteur touristique, la recul de la production agricole après une année 2015 record mais également la chute du dinar tunisien face à ses principales contreparties (-12% face au dollar depuis le début de l'année).
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