La production industrielle reste le catalyseur de l’activité économique et de la croissance en Tunisie. Toute reprise de la production implique une reprise des différents facteurs de la croissance entre autres : investissement, exportation et épargne. Aujourd’hui et malgré la légère hausse de la production industrielle enregistrée au cours du deuxième trimestre 2016, l’indice de la production industrielle cumulée au terme des six premiers mois de l’année atteste d’un fléchissement de 0,3% selon l’Institut National de la Statistique (INS).
La chute de la production agricole impacte négativement le rythme de la production industrielle, laquelle est par ailleurs plombée par la baisse respective de l’industrie du raffinage du pétrole (-8,9%), de l’industrie du caoutchouc et des plastiques(-2,8%) et de l’extraction de produits énergétiques (-11,1%).
Hausse de 93,5% de la production du phosphate brute
Côté hausse, la reprise de la production des produits non énergétiques dont principalement du phosphate a allégé la note. En effet, la production du phosphate brute est passée de 965.8 mille tonnes au cours du premier semestre 2015 à 1868.6 mille tonnes à la fin de la même période de l’année en cours, soit un taux de croissance de 93.5%. La production du phosphate trouvera-t-elle sa vitesse de croisière après avoir enregistré le "down" jamais enregistré depuis 1928?
Lors de son investiture, Youssef Chahed, le nouveau Chef du Gouvernement a passé en revue la chute libre enregistrée dans la production du phosphate, soit une baisse de 60% post-Révolution faisant perdre à l’Etat et à la collectivité publique une perte sèche estimée à 5 milliards de dinars (MD).
A ce titre, le Chef du Gouvernement a insisté sur la nécessité de reprendre le rythme de la production et de mettre fin aux tensions sociales qui gangrènent le bassin minier. "Le dialogue et rien que le dialogue pour un accord consensuel entre les différentes parties", a affirmé le Chef du Gouvernement. Réussira-t-il à faire fondre la glace?
Outre la production du phosphate, la production dans les industries manufacturières n’a pas retrouvé son rythme d’antan à l’instar de l’industrie du textile-habillement, du cuir et des chaussures et du secteur mécanique et électrique.
Le maintien d’un rythme ascendant de la production industrielle est un facteur déterminant de la reprise économique. Une reprise qui éviterait à la Tunisie le scénario B, celui du scénario grec et la ruée vers les mesures d’austérité.
Pour faire face à cette crise économique et contourner le glissement vers des mesures d’austérité dont le licenciement abusif, la suspension des investissements dans les zones de développement régional, la hausse de l’impôt, Youssef Chahed a appelé à booster le rythme de croissance via deux axes stratégiques: l’investissement et la productivité du travail.
La chute de la production agricole impacte négativement le rythme de la production industrielle, laquelle est par ailleurs plombée par la baisse respective de l’industrie du raffinage du pétrole (-8,9%), de l’industrie du caoutchouc et des plastiques(-2,8%) et de l’extraction de produits énergétiques (-11,1%).
Hausse de 93,5% de la production du phosphate brute
Côté hausse, la reprise de la production des produits non énergétiques dont principalement du phosphate a allégé la note. En effet, la production du phosphate brute est passée de 965.8 mille tonnes au cours du premier semestre 2015 à 1868.6 mille tonnes à la fin de la même période de l’année en cours, soit un taux de croissance de 93.5%. La production du phosphate trouvera-t-elle sa vitesse de croisière après avoir enregistré le "down" jamais enregistré depuis 1928?
Lors de son investiture, Youssef Chahed, le nouveau Chef du Gouvernement a passé en revue la chute libre enregistrée dans la production du phosphate, soit une baisse de 60% post-Révolution faisant perdre à l’Etat et à la collectivité publique une perte sèche estimée à 5 milliards de dinars (MD).
A ce titre, le Chef du Gouvernement a insisté sur la nécessité de reprendre le rythme de la production et de mettre fin aux tensions sociales qui gangrènent le bassin minier. "Le dialogue et rien que le dialogue pour un accord consensuel entre les différentes parties", a affirmé le Chef du Gouvernement. Réussira-t-il à faire fondre la glace?
Outre la production du phosphate, la production dans les industries manufacturières n’a pas retrouvé son rythme d’antan à l’instar de l’industrie du textile-habillement, du cuir et des chaussures et du secteur mécanique et électrique.
Le maintien d’un rythme ascendant de la production industrielle est un facteur déterminant de la reprise économique. Une reprise qui éviterait à la Tunisie le scénario B, celui du scénario grec et la ruée vers les mesures d’austérité.
Pour faire face à cette crise économique et contourner le glissement vers des mesures d’austérité dont le licenciement abusif, la suspension des investissements dans les zones de développement régional, la hausse de l’impôt, Youssef Chahed a appelé à booster le rythme de croissance via deux axes stratégiques: l’investissement et la productivité du travail.
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