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Vous voulez être au top pour la Fashion Week? Voilà les tendances hommes 2017 (attention aux pièges)ashion,

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MODE - Une nouvelle Fashion Week débute ce mercredi 18 janvier à Paris. La mode masculine va envahir les rues parisiennes jusqu'au dimanche 22 janvier. Après les Fashion Weeks de Milan et Londres, 50 défilés continueront de donner le ton des tendances à suivre cette année chez les hommes.

Et pour ceux qui auraient raté quelques épisodes, Le HuffPost a sélectionné les tendances les plus susceptibles de se retrouver sur les étals des grandes enseignes et de vous influencer, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article.

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Halim Laroui: Un personnage épris de coiffure

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Le HuffPost Tunisie est allé à la rencontre d'un personnage atypique: Halim Laroui, coiffeur de profession, algérien de naissance et tunisien de coeur. Derrière une allure rétro-chic, un costume à carreaux et une volumineuse crinière de boucles grisonnantes savamment maîtrisée, un homme attachant se confie, sans détours.

Halim quitte Alger pour Paris à 20 ans et suit une formation à l’académie Jean-Louis Deforges. En France, il travaille chez Dessange avant un passage à Dubaï pour collaborer notamment avec les chaînes de télévision Infinity TV et Rotana. C’est surtout son amour pour le pays qui le pousse à venir travailler en Tunisie, son nouveau pays d’adoption.

Loin d’imaginer devenir, un jour, coiffeur, ce n’est qu’après l’obtention de son baccalauréat à Alger qui le destinait à des études de Droit, que cet expert de la coupe se dirige vers sa véritable passion: "Je suis parti en France, j’y ai rencontré des gens et parmi eux un coiffeur qui a découvert le don de la coiffure en moi". Cette découverte s'est déclenchée au début des années 1990, se souvient-il, avec émotion, dans une période marquée par la violence dans son pays d'origine.

Il raconte avec nostalgie comment la coiffure s’est imposée à lui, telle une évidence, bien avant d'en apprendre les bases:
"À l’académie Deforges, mon formateur me traite d’autodidacte, n’ayant pas compris le mot, j’étais très vexé, froissé. J’ai demandé si je pouvais disposer. Je suis rentré et en parlant avec un ami à qui je raconte ma vexation, celui-ci se met à rire et m’explique que c’est un compliment. Cet épisode a encore plus stimulé ma passion. Engagé dans ce métier, j’aimais ce toucher qu’a le cheveu".

halim

Même s’il n’a jamais exercé en Algérie, Halim révèle les difficultés de débuter en marge d’un contexte algérien spécifique dans un milieu généralement féminin. Le métier de coiffeur est jusqu’à présent un choix de carrière très mal accepté par l’entourage familial "Si un jour je rente en Algérie, j’oublie la coiffure. […] On essaie de faire semblant d’accepter mais je comprends et je sens qu’au fond d’eux, ils n’acceptent pas", nous lance-t-il avec regret.

Et c'est avec ce même regret que Halim parle de ses parents, de son retour plus fréquent à ses racines après leur décès, de ses longs séjours à Alger, dans une maison familiale vide, loin du regard pesant et des malaises qu'ils génèrent. Des évocations dont se dégage une émotion révélant les brèches d'une émotivité quasi dramaturgique.

Aux allures de personnage de film, Halim porte et assume une excentricité maîtrisée. Si vous passez par son lieu de travail, vous n’aurez pas de mal à le reconnaître, avec son complet impeccable et sa chevelure particulière. Cette apparence sophistiquée est le fruit d’une attention quotidienne. "Aujourd’hui, pour sortir de chez moi, j’ai dû essayer cinq ou six paires de chaussures avant d’opter pour celle que je porte maintenant", confesse-t-il.

Lorsqu’on évoque son style, il se dévoile sans ambages. En Tunisie, il exprime son style librement, ce n’est pas toujours le cas ailleurs: "Étant en Algérie je ne me look pas comme je me look ici. Je ne sais même pas comment être en Algérie!". On comprend rapidement que ce look consciencieusement étudié révèle surtout une volonté de se démarquer et de faire ressortir sa personnalité: "Je suis anti tout ce qui est figé, tout ce qui est stéréotypé. J’ai fait l’effort, ceci dit, de m’habiller en jogging comme tout le monde, en survêt’ et en Air max mais c’était pas moi. Je n’avais pas, en moi, ce qui allait avec!". Il ajoute "être différent fait qu’on ne soit pas ordinaire, je n’aime pas tout ce qui est commun".

halim

Tel un personnage qui semble s’être trompé d’époque -jusque dans son travail- il se démarque par son empreinte rétro: "J’aurais aimé vivre dans les années 1920, 30, je peux aller jusqu’aux années 60 […] On était beaucoup plus élégant à cette époque, on passait beaucoup plus de temps devant son miroir. Mon idole c’est bien Gabrielle Coco Chanel!".

En terme de coiffure le mot d’ordre de Halim est sans conteste la personnalisation, il n’est pas question de coiffer à la chaîne, bien au contraire. Comme pour son propre look, chaque détail compte, rien n’est laissé au hasard.

Pour Halim, la coiffure semble, en effet, davantage une affaire de ressenti, un contact direct avec la personne: "Une fois que je touche le cheveu ça y est, l’idée me vient toute seule". Il s’agit avant tout de faire en sorte que "chacune soit différente", de faire ressortir "ce qu’il y a de beau chez une femme".

Halim Laroui semble avoir réussi cette alchimie avec le cheveu. Ce domaine où il s'est fait un nom, s'est imposé et se démarque au quotidien, lui, l'un des plus Tunisiens de tous les Algériens de Tunis.

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Le premier homme égérie de Maybelline peut compter sur son père face aux commentaires homophobes

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BEAUTÉ - Manny Gutierrez, un talentueux maquilleur, est depuis début janvier la nouvelle égérie de Maybelline. C'est la première fois qu'un homme devient ambassadeur de cette marque.

Malheureusement, cette nouvelle n'a pas plu à tout le monde.

Surtout pas à ce "chroniqueur chrétien" qui écrit pour le site américain The Blaze, Matt Walsh. Pour ses plus de 80.000 followers sur Twitter, il a ainsi partagé, avec une photo de Manny Gutierrez le 6 janvier dernier les propos suivants:




"Papas, voici pourquoi vous avez besoin d'être là pour élever vos fils."

Ce à quoi Gutierrez a répondu que son père était "fier de lui", ajoutant ensuite qu'être un homme "n'a rien à voir avec à quel point on est 'solide' ni 'masculin'. Il s'agit plutôt de prendre soin de ceux qu'on aime".

Après quoi son père, ayant lui aussi remarqué le tweet de Matt Walsh, lui a envoyé un texto en lui demandant explicitement de le partager sur les réseaux sociaux.




"M. Walsh, Ici Manny Senior. Laissez-moi commencer par vous dire que j'ai toujours été là pour mon fils et que ce sera TOUJOURS le cas", lui a-t-il écrit. "Non seulement je suis fier de ce qu'il a accompli, mais je le suis encore plus quand je vois la personne qu'il est devenu. Je sais que vos propos viennent du fait que vous ne connaissez personne de la communauté LGBT. Si c'était le cas, vous réaliseriez bien assez vite qu'elle contient les personnes les plus vraies et au grand cœur vivant sur notre planète. A l'avenir, choisissez avec sagesse vos mots et comportements. De la même manière que vous feriez tout pour votre famille, je le ferai pour la mienne. Bonne journée Monsieur."

Manny Gutierrez a posé pour Maybelline pour son mascara Big Shot. Il a plus de 3 millions d'abonnés sur son compte Instagram. Et il peut lui aussi être fier de son papa.




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Bahi Ladgham raconté par sa fille

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18 janvier 1952, la Tunisie débutait sa bataille contre la colonisation.
Une date marquant la révolte d'un peuple et celle d'une classe politique travaillant autour et en marge de Habib Bourguiba.
Bahi Ladgham fait partie de ces hommes de la "période cruciale" devenus, une fois le combat fini, les leaders d'après indépendance.
Retour sur l'oeuvre et la vie de cette figure de l'Histoire tunisienne, en compagnie de sa fille.


bahi
Bahi Ladgham et sa fille Zohra (à 20 ans), à Paris où elle était étudiante


Lorsqu'elle parle de son père, Zohra alterne images d'enfance et flashs de moments nationalement historiques. C'est que Bahi Ladgham* raconté par sa fille cesse d'être la figure politique de l'Histoire de la Tunisie et devient un père de famille comme tant d'autres. Comme tant d'autres certes, mais avec cette particularité que peut avoir un Tunisien ayant épousé la politique à vingt ans, ayant oeuvré en période de décolonisation, ayant fait la prison pour ses idées à 25 ans et ayant marqué son époque d'après-indépendance.



Des événements qu'a connus, de près, son père, Zohra raconte des bribes de souvenirs vécus en marge de l'Histoire, dans l'intimité de leur foyer ou pendant des moments privilégiés que son père lui a permis de vivre en première ligne, à ses côtés.


La rencontre de Bahi Ladgham avec Nelson Mandela fait partie de ces moments qui lui ont fait côtoyer deux géants de la politique et du militantisme.”Nelson Mandela avait connu mon père au début des années 60 en tant que Secrétaire d’état à la défense nationale lors d’une visite en Tunisie alors qu’il était venu solliciter du nouveau gouvernement tunisien une aide logistique pour son organisation le "Congrès national africain" dit ANC . Cette aide lui a été fournie avec grande solidarité. De retour en Tunisie , lors du Sommet de l’OUA en 1992, après ses 27 ans de prison et après qu’il soit devenu Président de l’Afrique du Sud, il a demandé de rencontrer mon père", précise Zohra.

"J'étais à côté de lui, dans son bureau à la maison, lorsqu'on l'a appelé pour lui annoncer que Mandela voulait le revoir. Il m'a demandé si je voulais l'accompagner et je n'ai pas hésité à accepter. " Zohra rapporte un moment de "grande fraternité panafricaine et d'humanité" qui a permis à son père de parcourir avec le militant sud-africain l'Histoire de la Tunisie et la géopolitique de la région.

Pendant ses 28 années loin de la sphère du pouvoir, Bahi Ladgham n'a pas cessé de suivre l’évolution générale de la Tunisie aux plans national et international, comme en témoigne sa fille. "Malgré son retrait de la vie publique officielle, il a continuellement été sollicité pour participer à des colloques et séminaires nationaux et maghrébins sur l'Histoire de la Tunisie. Le corps diplomatique international accrédité à Tunis a continué de lui rendre des visites de courtoisie et certaines personnalités politiques en visite en Tunisie aimaient le rencontrer" . Pour Zohra, Bahi Ladhgram a continué à exister politiquement et à participer à la vie publique tunisienne jusqu'à sa mort en 1998.

“Je n'ai pas vu mon père connaître le désœuvrement d'après la fin de l'activité politique professionnelle. Il se levait très tôt le matin pour aller "travailler" dans son bureau installé dans notre maison."



"Au milieu de ses livres rares il parcourait le monde, l'Histoire et l'actualité et suivait le parcours de ce pays qu'il a vu échapper du joug de la colonisation. A la moindre question, il nous répondait avec un grand souci de "contextualisation", une capacité de persuasion étonnante et une force oratoire exceptionnelle", décrit-elle.


"En famille, particulièrement en présence de ma mère , il veillait à ce que nos échanges autour de questions philosophiques, d'actualité ou ayant un lien avec l'Histoire se déroulent en langue arabe. J'y vois le tact d'un mari ne voulant pas exclure son épouse exclusivement arabophone et la volonté de lui permettre de participer pleinement à nos discussions passionnantes et passionnées”. Car à ses quatre enfants, Bahi Ladgham a veillé à transmettre sa passion pour l'archéologie et pour l’Histoire universelle .

"Sa bibliothèque a représenté pour moi une mine de connaissances et d’ouverture sur le monde. Il m’a conseillée et guidée dans le choix de mes lectures, m’a initiée à l'intérêt pour les biographies et mémoires de grandes figures politiques nationales et internationales. C'est grâce à lui que j'ai découvert les Mémoires de De Gaulle à 13 ans, que j'ai choisi d'étudier l'Histoire ensuite. Je lui dois l’amour de la nature et du voyage dont il était le meilleur des guides."

Zohra dit avoir appris de son père la persévérance et avoir pris de lui sa témérité et sa force de résistance "Toujours debout, c'est sa réplique pour nous signifier que, dans la vie, il faut avancer sans fléchir, ni devant les obstacles ni devant les hommes. Et face à l'adversité ou aux blocages il nous a appris à négocier. Avec lui je devais argumenter pour tout, il me poussait à plaider pour mes propres petites causes, lui qui, à 25 ans, a plaidé, seul devant un tribunal militaire, pour la sienne".

Sa force de caractère, Bahi Ladgham semble avoir tenu à la transmettre à ses enfants "mais sans être un père castrateur", souligne Zohra. "J'ai redécouvert mon père en grandissant et en en apprenant davantage sur son parcours politique , ses combats , ses réalisations et ses missions menées à terme. Je n'ai toutefois perçu de lui, tout au long de mon enfance et de ma jeunesse, moi l'enfant des retrouvailles entre lui et ma mère, moi l'enfant d'après l’adversité, la prison, l’exil, et l'indépendance que l'image d'un père très présent."



"Comment arrivait-il à mener à bien ces deux rôles? Comment pouvait-il être si proches de nous , nous marquer si profondément et déterminer nos destins avec ses multiples initiations et, incitations intellectuelles et conceptuelles , ses valeurs humaines et être dans l'Histoire de la Tunisie celui qu'il a réussi à être?"


"Un mystère"... Un mystère qui s'appelle "rigueur et pédagogie", d'après sa fille. "Avec lui , nulle place pour l'ennui. Tout est cadencé, organisé, réglé, au détail près".

Une manière d'ordonner le quotidien qui lui permettait de gérer l'agenda de vacances de ses enfants comme de gérer le sien plus dense.

Ce qui laissait à la figure politique occupant de hauts postes à la tête de l'Etat, le temps de pratiquer des loisirs autres qu'intellectuels. "Papa était autant cérébral que manuel. Il cultivait son jardin avec art et ses arbres et plantes ornant notre jardin qu'il arrosait pendant les fins d'après-midis d'été en témoignent encore. Il bricolait dans un espace qu'il avait aménagé au grenier de notre maison et rabotait des heures durant, fabriquant des étagères aux détails ornementaux tunisiens avec une grande habileté...il était également féru de Malouf , de musique classique orientale et de musique et chants soufis.”

A Zohra, Bahi Ladgham a choisi de donner le prénom de sa mère, qu'il a perdue à l'âge de 9 ans, un prénom qu'elle dit porter comme une mission. Une mission qui se poursuit autrement pour cette descendante aujourd'hui ambassadrice de Tunisie. "Je puise, dans ce qu'il a été, la force et la volonté d'assumer une haute responsabilité , une mission patriotique de représentation d'une Nation, d'un peuple qui a consenti des sacrifices humains du temps du colonialisme, qui a fourni des efforts remarquables pour son développement économique et social et qui continue d'être dans la marche de l'Histoire".

L'exercice de son métier, il la renvoie très souvent aux valeurs patriotiques de son père, sa conception du service public, comme elle l'explique avec émotion:



"J’ai le sentiment d'être investie d'une belle mission de perpétuation de sa mémoire à travers la représentation diplomatique de cette Nation à laquelle il a voué sa vie et dont il a contribué à l'édification", décrit-elle.


Né un 10 janvier, il y a de cela 104 ans, Bahi Ladgham a été l'un des fondateurs de la Tunisie Moderne. Demeurent de lui aujourd'hui des écrits, des photos, des lectures et un sentiment de conscience historique où sa fille dit puiser un sentiment de fierté nationale quant à ses vis à vis politiques dans son pays d'accréditation.

* Bahi Ladgham qui a été le premier Premier ministre de Bourguiba a participé à la création d’organisations nationales, telles que l'Union générale tunisienne du travail et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, mais aussi l’école des cadres, une institution qui a formé les futurs cadres politiques du Néo-Destour, comme Taïeb Mhiri et Béji Caïd Essebsi.

Il a été également le chef de file du Comité représentant le Néo Destour pour les Négociations du Protocole de l'Indépendance en Mars 1956 à Paris . Il a été Secrétaire d'Etat à la Présidence de 1956 à 1969 et a mené les négociations pour la nationalisation des terres domaniales tunisiennes après l'indépendance. Il a procédé à l'évacuation de l'armée d'occupation de la base maritime de Bizerte en tant que Secrétaire d'état à la défense après des rencontres et des négociations avec le Général de Gaulle. Il a été le Secrétaire Général du Parti Néo Destour , devenu Parti Socialiste Destourien de 1956 à 1970. Il a également été élu, par la ligue des Etats arabes, Président de la Commission des négociations entre le Royaume Hachémite de Jordanie et l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) lors du conflit les opposant en septembre 1970.




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Slim Riahi appelle à l'organisation d'une Présidentielle anticipée: Béji Caïd Essebsi dans la ligne de mire de l'UPL

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Le président de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi, a accordé une interview au quotidien arabophone Assabah dans son édition du mercredi 18 janvier 2017. Un entretien au cours duquel l’intéressé est revenu sur le mandat du président de la République, Béji Caïd Essebsi.

Accusant le chef de l’Etat d’avoir dépassé ses prérogatives présidentielles en s’accaparant du pouvoir exécutif, Slim Riahi a ouvertement appelé Béji Caïd Essebsi à organiser une élection présidentielle anticipée afin de sauver le pays. Un pays qui subit, toujours selon lui, un pouvoir familial mené par le duo Ennahdha et Nidaa Tounes.

En ce qui concerne le gouvernement d’union nationale et le fait qu’il ait été, son parti et lui, signataires du pacte de Carthage (document ayant permis la formation dudit gouvernement), le président de l’UPL a qualifié toute la procédure présidentielle de supercherie politique. Pour lui, le gouvernement de Youssef Chahed ne bénéficie d’aucune compétence ce qui le condamne à un échec sûr ; les membres de l’équipe en question seraient donc incapables de stabiliser la situation du pays et d’amorcer la vague de colère qui soulève certaines régions de la République. Pour Slim Riahi, Youssef Chahed a fait exprès de recruter des personnes non-compétentes afin qu’ils ne le dépassent pas: Chahed aurait rejeté la candidature de politiciens dont les compétences sont reconnues.

Rebondissant sur cette réponse, le journaliste a relancé Riahi sur les concertations de Carthage en lui demandant si l’UPL avait été expressément exclu de la formation du gouvernement. Niant les faits, il a assuré avoir, à l’époque, reçu une proposition pour cinq portefeuilles mais qu’il les a rejetés refusant "de faire partie du décor".

Revenant sur le dernier discours de Youssef Chahed prononcé à l’occasion de la commémoration du 14 janvier – un discours au cours duquel le chef du gouvernement a cité des politiciens postrévolutionnaires fortunés et dont les ressources ne sont pas connues – Slim Riahi l’a accusé d’enfantillages. Pour lui, un chef du gouvernement doit avoir de la distance face à ce qui se passe sur la scène politique et devrait, au lieu de s’interroger sur sa fortune, s’occuper des affaires de l’Etat surtout avec les circonstances actuelles du paysage.

Invitée à la radio Cap FM, la porte-parole de l’UPL, Samira Chaouachi, s’est adressée au chef du gouvernement en lui demandant les raisons qui l’ont empêché de s’intéresser aux origines de la fortune de Slim Riahi lorsque ce dernier l’avait aidé avec le projet Maktharis dans la ville de Siliana.

Samira Chaouachi a rappelé que ces accusations sont récurrentes et proviennent de la part de plusieurs personnalités "mais aucune n’a jamais porté plainte pour que la vérité soit vraiment dévoilée".

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Le mystère des "cercles de fées" résolu, affirment des chercheurs

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On les appelle les "cercles de fées". On trouve ces étranges structures circulaires au Brésil, en Australie ou encore en Namibie. Les scientifiques essayent depuis des années de comprendre pourquoi, dans ces territoires désertiques, la végétation ne pousse pas dans des cercles régulièrement espacés.

Dans une étude publiée ce mercredi 18 janvier dans Nature, une équipe internationale de chercheurs affirme avoir trouvé la solution. Jusqu'alors, plusieurs hypothèses étaient envisagées, dont deux particulièrement ces dernières années.

Selon la première théorie, ces cercles sont dus à des termites. Ceux-ci mangent les racines à certains endroits, ce qui pousse les plantes à s'étendre à l'extérieur et à laisser un cercle de terre nue. La seconde estime que c'est un phénomène d'autorégulation des plantes. Pour faire simple, les plantes s'entraident ou entrent en compétition, notamment pour l'accès à l'eau, en fonction de leur localisation et de la composition du sol.

nature jen


Une double théorie

Mais ces deux théories avaient des problèmes qui rendaient difficiles leur généralisation. Ce qu'ont fait les chercheurs, c'est justement d'assembler ces deux idées. Ils ont donc créé un modèle mathématique en prenant en compte à la fois l'autorégulation des plantes et l'activité des termites, en utilisant des données provenant de cercles de quatre continents différents.

Les chercheurs ont ensuite comparé leurs simulations avec la formation des vrais cercles de fées en Namibie. Ce qu'ils ont remarqué: les cercles se forment bien, mais ont également un schéma précis. Ils ont toujours six autres cercles voisins proches. La disposition de ces structures ne peut être expliquée par une seule des hypothèses mais colle parfaitement avec leurs simulations, affirment les chercheurs.

Il faudra d'autres études pour s'assurer que l'on a bien percé le secret des cercles de fées. Notamment en vérifiant l'évolution des cercles si des termites sont tués, si l'eau se fait rare, etc. En attendant, les auteurs estiment que cette étude montre qu'il faudrait chercher à l'avenir à coordonner plusieurs facteurs pour comprendre des structures naturelles étranges.

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"Une voie normale", un documentaire en immersion dans le monde exceptionnel des cheminots en Tunisie

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"Une voie normale" est un documentaire de Erige Shiri, qui déroge de la normalité, faisant immersion dans le monde singulier des chemins de fer en Tunisie, un voyage commencé il y a trois années, à bord des trains du pays. Entretemps, des accidents se sont succédé, des faits divers atroces, des personnes ont perdu la vie sur ces trajets comme récemment à Jbel El Jloud. "C'est après cette tragédie qu'on s'est décidé de projeter le film, sachant qu'il n'est pas encore fini", a expliqué Dorra Bouchoucha, productrice du documentaire.

"L'idée du documentaire est née sur la route justement, en croisant Ahmed Mourad Khanfir", a confié Erige Shiri. Ahmed est l'un des personnages du documentaire et son collaborateur. Un homme jonglant entre le monde des cheminots et des arts. Une polyvalence qui fait de lui un cheminot hors normes.

Le but de cette oeuvre, à travers le dessin des parcours d'une mosaïque de personnages atypiques, "est de redonner de la valeur à un métier exceptionnel", a expliqué la réalisatrice.

Trois années à suivre ces cheminots hors pair, mais cette longue période n'a pas été voulue, mais résultait des autorisations et souvent des non autorisations des autorités pour pouvoir filmer. "On nous a mis des bâtons dans les roues pour réaliser ce documentaire", a déploré Dorra Bouchoucha.

Des trains qui dérivent

Entre le personnage charmant de Abee, avec son franc-parler, souvent cru, un jeune que le train a ramassé de l'égarement, qui décrit un travail qui l'a endurci, l'a rendu libre, rappeur aussi cherchant le bout de tunnel.
Celui de Najib, usé par la lassitude, observant le train de la vie passer tranquillement. Fitati qui ose dénoncer la corruption et les lacunes et qui le paye cher de la part de son administration.
Ahmed qui cherche ses voix(es), cheminot de père en fils, et artistes dans l'âme, et celui de Afef, la combattante qui a su arracher sa place dans un monde submergé d'hommes, le documentaire dresse un pavé de la Tunisie, post-révolution, des Tunisiens, qui aspirent, qui bricolent, parfois résignés, parfois combatifs, qui tantôt croient, tantôt désespèrent.


En arrière-plan, les défaillances de la société nationale de cheminot, son immobilisme, sa lenteur administrative, ses nonchalances, déconnectée de la réalité du terrain face à des dérives énormes comme des matériels non entretenus, des rails affaissés, etc.

"Vous croyez que les responsables au sein de la société prennent le train que le petit peuple. Jamais, ils veulent pas risquer leur peau", s'exclame Fitati.

Comme contraste, des cheminots qui ont beaucoup donné pour le métier par passion, des vies passées en chemin: "On voit nos vies défiler, passer à travers les rails", explique Ahmed. Et avec elles, l'histoire de la Tunisie et des Tunisiens qui empruntent les chemins, portés par des trains qui couvrent tout le pays du nord au sud.

À mi-chemin

Le documentaire ne s'astreint pas à peindre le monde des cheminots mais émerge dans la vie de ceux qui font ce métier avec autant de sobriété que de légèreté. La réalisatrice tend à dépasser l'apparent pour fouiller au-delà du paraître mais à peine elle nous emporte dans ce voyage qu'elle refuse d'aller à port, laisse le voyageur seul à bord, juste muni de quelques signaux.

Subtilité ou lacune? Aurait-t-elle pu enlever quelques passages pour donner de l'ampleur à d'autres? Erige Shiri dit ne pas vouloir s'égarer des rails pour éviter la dérive, suivant le chemin conducteur qui est avant tout les cheminots.

Autrement, ce documentaire a montré une fois de plus combien cet univers est fascinant, porteur de multiples visages qui méritent d'être scrutés dans plus qu'un seul documentaire. Erige Shiri promet justement une suite.

LIRE AUSSI: Portait de Afef Mokbli, une des seulement quatre femmes conductrices de train en Tunisie


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Rejet de la formation d'une commission d'enquête sur l'IVD: Sofiene Toubel crie au scandale

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Le bloc parlementaire de Nidaa Tounes a contesté, mercredi, les résultats du vote organisé la veille concernant une proposition relative à la formation d’une commission d’enquête sur des suspicions de corruption touchant la présidente de l’Instance vérité et dignité (IVD), Sihem Ben Sedrine.

Dans une déclaration, mercredi, à l’agence TAP, le président du bloc de Nidaa Tounes Sofien Toubel a indiqué que son groupe parlementaire a constaté que les voix des députés Hédi Gueddiche (Nidaa) et Riadh Jaidane (Afek Tounes), n’ont pas été comptabilisées, pourtant en faveur de la proposition.

Un recours a été déposé au bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), a indiqué Toubel, en attendant la décision qui en découlera, soit refaire le vote ou comptabiliser les deux voix annulées.

“Même si le bureau de l’ARP rejette le recours, le bloc de Nidaa Tounes présentera une nouvelle pétition pour réclamer de nouveau la composition d’une commission d’enquête sur les suspicions de corruption touchant la présidente de l’IVD, Sihem Ben Sedrine”, a-t-il dit.

A noter que la proposition en question a été rejetée, la veille, par le parlement. Quatre vingt deux députés ont voté pour la formation de la commission, contre 80 oppositions et deux abstentions.

L’article 95 du règlement intérieur stipule que l’Assemblée adopte la décision de créer ces commissions à la majorité de ses membres présents, pourvu que ce nombre ne soit pas inférieur au tiers (1/3).

Afin que la proposition puisse passer il fallait que pas moins de 83 députés votent en sa faveur sur les 163 parlementaires présents à la séance plénière tenue mardi, présidée par le vice-président de l’ARP Abdelfattah Mourou.

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Tunisie: "Les perspectives de croissance se présentent mieux en 2017 qu'en 2016" affirme Christine Lagarde

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En marge du Forum Économique mondial qui se tient à Davos, une rencontre a eu lieu entre le chef du gouvernement tunisien et la Directrice Générale du Fonds Monétaire International, Christine Lagarde.

Revenant sur cette réunion, Christine Lagarde a affirmé que les discussions ont surtout tourné autour des perspectives de croissance de l'économie tunisienne: "Les perspectives de croissance se présentent mieux en 2017 qu'en 2016" a t-elle affirmé.

Selon elle, cela est dû à la relance d'un certain nombre de secteurs: "Le phosphate étant un bon exemple de secteur dans lequel la production a été très très importante au dernier trimestre 2016 et on peut l'espérer va continuer".

Autre sujet de discussion entre Youssef Chahed et la Directrice générale du FMI, les réformes à mener: "On a pu évoquer ensemble les réformes importantes qui sont menées à bien je l'espère par l'économie tunisienne, pour permettre aux Tunisiens de profiter à bien du potentiel économique de la Tunisie" a t-elle indiqué sans donner plus de détails.

Elle a cependant affirmé qu' "il y a des efforts à engager et il y'a la difficulté des réformes, parce que c'est toujours difficile un réforme".

La Tunisie est présente à la 47eme édition du Forum de Davos, au cours de laquelle, le délégation tunisienne a conduit de nombreuses réunions notamment avec la présidente de la Confédération Suisse Doris Leuthard ou encore le Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini.

Youssef Chahed conduit la délégation officielle tunisienne à laquelle participe, notamment, Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale et Hela Cheikhrouhou, ministre de l’Énergie, des mines et des énergies renouvelables. Des entretiens sont prévus avec les Chefs des Etats et de gouvernement présents dont les pays du G20. Youssef Chahed participera à un panel ayant pour thème: "Les perspectives des économies arabes".

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Le Centre des études sur le Moyen-Orient de l'Université d'Harvard ouvre ses portes en Tunisie

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Le Centre des études sur le Moyen-Orient (CMES) de l’Université de Harvard a ouvert, mardi 18 janvier, ses portes en Tunisie poursuivant une longue tradition de recherches sur la région du Moyen-Orient depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours indique un communiqué de l'Institution.

"Élargir les contextes dans lesquels l’enseignement et l’apprentissage se font à Harvard est un élément crucial dans notre engagement avec le monde. Nous recherchons toujours les opportunités pour faire que notre Université soit davantage mondialisée. Notre Centre en Tunisie amènera le monde à Harvard et Harvard au monde, à travers de nouvelles passerelles dans différents domaines et disciplines" a affirmé pour sa part la présidente de l’Université de Harvard, Drew Faust.

A l'origine de ce projet, Hazem Ben Gacem, ancien étudiant de Harvard: "Dès le début, notre espoir a été d’établir un avant-poste dans lequel les étudiants de Harvard viendraient découvrir la Tunisie – son histoire, sa langue, sa culture, ses arts et son peuple - pour intégrer cette expérience au sein de leur études et de leur éducation", a affirmé Hazem Ben-Gacem avant d'ajouter: "Je me réjouis de voir se réaliser une plus grande présence de Harvard en Tunisie".

Invité sur le plateau d'El Hiwar Ettounsi, Hazem Ben Gacem explique d'où lui est venue l'idée: "Aux États-Unis, il y avait une famille qui donnait des bourses aux fonctionnaires à travers le monde pour qu'ils puissent venir étudier et réussir, c'est là que j'ai eu l'idée" avant d'ajouter: "Il y a des gens qui aident sans contreparties, sans se demander ce qu'ils ont à y gagner, et ça c'est très noble".



Par ailleurs, Hazem Ben Gacem a mis à disposition des étudiants tunisiens qui ont été acceptés par Harvard, une bourse d'étude à travers sa fondation: "En Tunisie, on est 11 millions (...) on peut chacun petit à petit aider son pays. Il y a quatre ans j'ai mis en place une bourse ouverte à tout tunisien qui a été accepté à Harvard après le bac: Ses études, sa nourriture, son logement... sont payés de la part de ma femme et moi".

Fondé en 1954, le Centre des études sur le Moyen-Orient de l'Université d'Harvard, grâce à l'enseignement et à la recherche interdisciplinaires, a produit des centaines de diplômés possédant une expertise au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qui ont directement influencé les étudiants, les universitaires et le public aux États-Unis et dans le monde entier.

Son bureau en Tunisie fournira aux étudiants et aux universitaires un pont vers les archives archéologiques tunisiennes de renom, servira d'incubateur pour l'analyse des mouvements sociaux, culturels, juridiques et politiques en évolution dans la région et offrira un centre intellectuel pour les chercheurs

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Tunisie- Une femme frôle la mort par un poteau électrique. La municipalité de Mutuelleville réagit mais...

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En rentrant du jardin d'enfants avec sa fille, une maman a évité de justesse que le poteau électrique ne lui tombe sur la tête. L'accident a néanmoins conduit la jeune femme aux urgences où elle a eu, outre le traumatisme, dix points de suture au crâne.

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Contactée par le HuffPost Tunisie, la victime Yosr se dit indignée et a affirmé avoir chargé un avocat pour porter plainte contre la municipalité qui n'a pas contacté la jeune femme après l'accident. "Un huissier viendra avant pour noter les dégâts sur ma voiture qui a amorti d'abord le choc avant que je ne reçoive le poteau sur la la tête", a-t-elle confié.

Ce fait divers a soulevé l'indignation, reflétant l'état actuel de nos rues avec des poteaux électriques mal entretenus, des trous résultant de travaux non protégés, etc.

De nombreux internautes du groupe Facebook Winou Ettrotoir ont dénoncé la négligence de la municipalité (Ci-dessous):

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Réagissant à cette polémique, la municipalité a essayé de fermer le trou mais pas d'une manière à satisfaire les réclamations de certains internautes.

En effet, les autorités municipales ont bouché le trou mais pas totalement, des enfants du côté du jardin d'enfants proche, peuvent y trébucher encore.

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"En Tunisie, tout se fait de façon artisanale", lance Sofiène Kahloun, un internaute. Une autreZohra Dahmani, s'exclame: "En pleine route, on trouve des trous de canalisation dont le couvercle a disparu et c'est toujours des passants qui prennent la peine de bricoler des signalisations pour avertir les automobilistes (...)". D'autres comme Ahmed Raihane proposent "de se constituer partie civile et porter plainte contre les services municipaux, Sonede, Steg et Onas qui détruisent nos trottoirs et chaussées".

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La Tunisie prolonge l'état d'urgence pour un mois (présidence)

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Le chef de l'Etat Béji Caïd Essebsi a décidé de prolonger une nouvelle fois, pour une durée d'un mois, l'état d'urgence en vigueur en Tunisie depuis une attaque meurtrière en novembre 2015, a-t-on appris jeudi auprès de la présidence.

M. Caïd Essebsi "a décidé de prolonger pour un mois la mesure d'état d'urgence, en date du 17 janvier", a-t-on précisé.

La précédente prolongation, d'une durée de trois mois, avait été prise le 19 octobre 2016.

Cette mesure octroie des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Elle permet aussi en théorie d'interdire les grèves et les réunions "de nature à provoquer ou entretenir le désordre", de fermer provisoirement "salles de spectacle et débits de boissons" ou encore de "prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature".

Elle est en vigueur sans interruption depuis l'attaque suicide du 24 novembre 2015 contre un bus de la sécurité présidentielle en plein Tunis. Douze agents sont morts dans cet attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), déjà auteur de deux attaques sanglantes au cours des mois précédents au musée du Bardo et à Sousse (60 morts dont 59 touristes).

Les autorités annoncent le démantèlement chaque semaine des "cellules terroristes" dans le pays, où aucun attentat d'ampleur n'a eu lieu depuis plusieurs mois.

Des groupes jihadistes, liés à l'EI ou à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), restent toutefois actifs dans les monts de l'Intérieur du pays.

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Davos- Chahed évoque le terrorisme, le retour des jihadistes et les relations tuniso-américaines sous Trump (Vidéo)

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“Le terrorisme est devenu une menace globale. Une coopération internationale s’impose” s’est exprimé le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, dans la langue de Shakespeare, dans une interview accordée à la BBC, en marge de sa visite à Davos.

Chahed a assuré que la Tunisie n’est pas seule à faire face à ce fléau qui guette tous les pays du monde sans exception. Le terrorisme est l’affaire de tous, a-t-il souligné en insistant sur la nécessité de réunir les efforts pour combattre ce danger accroissant.



“Après l’attaque terroriste de Sousse, la Tunisie s’est beaucoup mieux préparée,”a martelé Chahed en indiquant que le pays ne cesse de lutter contre ce fléau en adoptant les stratégies nécessaires et en mettant en place les moyens nécessaires pour instaurer la sécurité et regagner notamment la confiance des investisseurs étrangers. Il a précisé que le budget alloué au ministère de la Défense a presque doublé.

"La Tunisie plus que jamais préparée au retour des jihadistes"

Interrogé sur le phénomène “de l’implication de nombreux terroristes tunisiens dans des attaques terroristes à l’étranger”, Chahed a rappelé qu’Anis Amri, l’auteur de l’attentat de Berlin, a été radicalisé en Italie. Il a précisé que ce dernier n’a jamais intégré les réseaux terroristes en Tunisie. “Le terrorisme n’est pas exclusif à la Tunisie,” a-t-il dit en précisant que même l’Europe a ses “combattants” partout dans le monde. “D’où la nécessité de coopérer au niveau international,” a-t-il ajouté.

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Chahed a affirmé, d’autre part, que l’Etat détient toutes les informations relatives aux djihadistes tunisiens revenant des zones de conflit. “Nous connaissons leur identité et nous sommes prêts à lutter contre eux", a-t-il dit.

LIRE AUSSI: Retour des Tunisiens des zones de conflit: "Nous les connaissons un par un" rassure Youssef Chahed (VIDÉOS)


Quel avenir pour les relations tuniso-américaines après la victoire de Trump?

Revenant sur les relations tuniso-américaines notamment après l’élection de Trump, le chef du gouvernement a indiqué que les relations historiques qui unissent les deux pays depuis plus d’un siècle, se poursuivent. Il a indiqué que la Tunisie, étant une “jeune démocratie” qui partage les mêmes valeurs et principes que les pays d’Europe et des Etats Unis d‘Amérique, a besoin de leur soutien pour pouvoir parachever sa transition démocratique. “Certes, le processus est difficile. Nous avons réussi la transition politique. Maintenant, c’est le tour des challenges économiques et sociaux”a-t-il déclaré.

La Tunisie est présente à la 47eme édition du Forum de Davos, au cours de laquelle, le délégation tunisienne a conduit de nombreuses réunions notamment avec la présidente de la Confédération Suisse Doris Leuthard ou encore le Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini.

Youssef Chahed conduit la délégation officielle tunisienne à laquelle participe, notamment, Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale et Hela Cheikhrouhou, ministre de l’Énergie, des mines et des énergies renouvelables. Des entretiens sont prévus avec les Chefs des Etats et de gouvernement présents dont les pays du G20. Youssef Chahed participera à un panel ayant pour thème: "Les perspectives des économies arabes".

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Tunisie- À quand les décrets d'application des lois économiques? Le nouveau code d'investissement sera applicable à partir du mois avril 2017

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L’économie tunisienne n’est toujours pas sortie de l’auberge. Six mois après la prise du gouvernement Chahed de ses fonctions, les réformes économiques envisagées manquent toujours à l’appel. Plusieurs projets de loi à caractère économique ont été adoptés et approuvés. Mais c’est au niveau de l’application que le bât blesse.

Le gouvernement se veut rassurant sans pour autant rassurer. Lors de sa rencontre hier à Davos avec Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI, Youssef Chahed a affirmé que la reprise économique et la réalisation de la paix sociale espérée nécessitent une souplesse dans les réformes engagées dont celles relatives au rééquilibre des finances publiques. La Directrice Générale du FMI a pour sa part estimé que l’année 2017 sera l’année de la reprise économique en Tunisie.

"Une relance conditionnée par le rythme d’accélération des réformes", dit-on à tout vent. Des réformes qui renvoient du moins à l’agenda de Carthage dont la réforme de l’administration, la réforme fiscale et le redéploiement du climat des affaires via la promulgation du code d’investissement et l’adoption de la loi dite d’urgence économique. Une série de réformes qui devraient améliorer l’environnement des affaires, stimuler l’investissement, relancer la production et par ricochet remettre en marche de cercle vertueux de la croissance.


Attentisme politique, incertitude et manque de visibilité


Attentisme politique, incertitude et manque de visibilité le triptyque qui marque toujours le milieu des affaires en Tunisie surtout que la majorité des textes de lois jusque là approuvés restent lettre morte en attendant leurs décrets d’application dont principalement le code d’investissement et la loi sur les avantages fiscaux en cours d’examen à l’ARP.

LIRE AUSSI: Le climat des affaires jugé peu satisfaisant en Tunisie, selon le rapport de l'IACE


Les entreprises tunisiennes et les entreprises étrangères installées en Tunisie déplorent le manque de sécurité juridique. A juste titre et lors d’une rencontre organisée récemment par la Chambre tuniso-allemande de commerce et d’industrie avec le Chef du Gouvernement, les entreprises allemandes ont fait part de leur inquiétude quant au retard observé dans l’application du nouveau code d’investissement. Le code devra entrer en application en avril 2017 alors qu’il est initialement prévu pour janvier 2017.

Rappelons que le nouveau code d’investissement qui constitue en quelque sorte l’ossature des investisseurs qu’ils soient nationaux ou étrangers a été adopté le 17 septembre 2016 par l’ARP.

"Plusieurs représentants des entreprises présentes ont abordé le besoin essentiel de fixer un cadre juridique approprié pour l’investissement dans les plus brefs délais, en évoquant notamment les décrets relatifs à la loi de l’investissement et la loi sur les avantages fiscaux qui tardent à paraître.
Dans ce contexte, ils ont exprimé leur souci quant à la contribution conjoncturelle exceptionnelle, adoptée dans le cadre de la loi des finances 2017, qui porte atteinte au climat d’investissement. La taxe est en effet appliquée rétroactivement et va à l’encontre des règles de la loi de l’investissement. «Les entreprises en Tunisie ont besoin de visibilité et de sécurité juridique", a déclaré Raouf Ben Debba, président de l’AHK Tunisie, souligne un communiqué de la Chambre tuniso-allemande de commerce et d’industrie. Des doléances partagées par les différents acteurs économiques en Tunisie.


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Tunis, une des 10 villes les moins chères au monde pour les expatriés selon une étude


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Loalwa Braz Vieira, la chanteuse de "La Lambada", retrouvée morte carbonisée

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DÉCES - Loalwa Braz Vieira, interprète brésilienne du tube mondial "La Lambada" avec le groupe franco-brésilien Kaoma, a été retrouvée morte carbonisée jeudi 19 janvier, a indiqué une source policière à l'AFP. Elle était âgée de 63 ans.

D'après le journal brésilien Globo, son corps a été retrouvé dans sa voiture en flammes, non loin de son domicile à Saquerema, sur le littoral de la région de Rio de Janeiro.

La présence de deux hommes armés a été signalée près du domicile de la chanteuse dans la nuit, selon Globo, citant des "informations préliminaires" de la Police militaire locale. Mais il était encore prématuré d'établir un lien formel avec le décès, selon les enquêteurs cités par Globo.

La brigade locale des pompiers a été appelée une première fois dans la nuit pour intervenir sur un incendie au domicile de la chanteuse. Elle a reçu rapidement un second appel signalant l'incendie d'un véhicule à proximité. C'est à l'intérieur de cette voiture appartenant à la chanteuse que le corps de cette dernière a été retrouvé. Une autopsie devait être pratiquée dans la journée.

Succès planétaire

Née à Rio de Janeiro, Loalwa Braz Vieira a accédé à une fulgurante et éphémère célébrité mondiale en 1989 en interprétant avec le groupe Kaoma la chanson "Chorando se foi" ("Il est parti en pleurant", ndlr), plus connue sous le nom de "La Lambada".

La lambada est en réalité un genre musical tropical fusionnant carimbo, merengue, salsa et zouk, dont Loalwa Braz Vieira était l'icône brésilienne dans les années 1980.

La Lambada, accompagnée d'un clip joyeux et sensuel mettant en scène un couple dansant dans un style chaloupé très collé-serré, a connu un succès planétaire, se vendant à 15 millions d'exemplaires dans plus de 100 pays.

En France, où Loalwa Braz a vécu plusieurs années, le tube s'était vendu à 700.000 exemplaires.

Il s'était imposé comme le tube de l'été et avait été repris dans une célèbre publicité de la marque Orangina.



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Loalwa Braz Vieira, la chanteuse de "La Lambada", retrouvée morte carbonisée

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DÉCES - Loalwa Braz Vieira, interprète brésilienne du tube mondial "La Lambada" avec le groupe franco-brésilien Kaoma, a été retrouvée morte carbonisée jeudi 19 janvier, a indiqué une source policière à l'AFP. Elle était âgée de 63 ans.

D'après le journal brésilien Globo, son corps a été retrouvé dans sa voiture en flammes, non loin de son domicile à Saquerema, sur le littoral de la région de Rio de Janeiro.

La présence de deux hommes armés a été signalée près du domicile de la chanteuse dans la nuit, selon Globo, citant des "informations préliminaires" de la Police militaire locale. Mais il était encore prématuré d'établir un lien formel avec le décès, selon les enquêteurs cités par Globo.

La brigade locale des pompiers a été appelée une première fois dans la nuit pour intervenir sur un incendie au domicile de la chanteuse. Elle a reçu rapidement un second appel signalant l'incendie d'un véhicule à proximité. C'est à l'intérieur de cette voiture appartenant à la chanteuse que le corps de cette dernière a été retrouvé. Une autopsie devait être pratiquée dans la journée.

Succès planétaire

Née à Rio de Janeiro, Loalwa Braz Vieira a accédé à une fulgurante et éphémère célébrité mondiale en 1989 en interprétant avec le groupe Kaoma la chanson "Chorando se foi" ("Il est parti en pleurant", ndlr), plus connue sous le nom de "La Lambada".

La lambada est en réalité un genre musical tropical fusionnant carimbo, merengue, salsa et zouk, dont Loalwa Braz Vieira était l'icône brésilienne dans les années 1980.

La Lambada, accompagnée d'un clip joyeux et sensuel mettant en scène un couple dansant dans un style chaloupé très collé-serré, a connu un succès planétaire, se vendant à 15 millions d'exemplaires dans plus de 100 pays.

En France, où Loalwa Braz a vécu plusieurs années, le tube s'était vendu à 700.000 exemplaires.

Il s'était imposé comme le tube de l'été et avait été repris dans une célèbre publicité de la marque Orangina.



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Tunisie- Néjib Chebbi rompt-il définitivement avec Al Jomhouri?

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Le fondateur du parti Al Jomhouri (ancien parti démocratique progressiste), Ahmed Néjib Chebbi a annoncé, hier, son nouveau projet politique qui portera le nom de "Nouveau mouvement démocratique". Intervenant sur les ondes de la radio Diwan FM, Néjib Chebbi a déclaré qu’un document sera rendu public la semaine prochaine. Il contiendra les détails de cette initiative ainsi que ses étapes préparatoires. Il a, aussi, lancé un appel à tous ceux qui se sentent intéressés par ce projet à se joindre à lui dans cette nouvelle aventure.

Interrogé sur la prochaine élection présidentielle qui aura lieu en 2019, Ahmed Néjib Chebbi a expliqué qu’il existe une condition valable pour toutes les parties prenantes pour que la Tunisie réussisse à atteindre ses prochaines échéances électorales. Evoquant la question sécuritaire, Néjib Chebbi a insisté sur les menaces terroristes qui persistent encore relevant, toutefois, les dernières réussites sécuritaires qu’a connues le pays.

Revenant sur les protestations sociales que connaissent certaines régions de la République, le fondateur d’Al Jomhouri a indiqué que ces mouvements témoignent de l’absence de stabilité et de paix sociale causée, entre autres, par le non-aboutissement à un réel accord et une vraie harmonie entre la centrale syndicale et l’organisation patronale.

Ahmed Néjib Chebbi a aussi évoqué les difficultés que l’on rencontre dans la mise en place des institutions constitutionnelles en évoquant l’exemple du Conseil supérieur de la magistrature dont les problèmes de mise en place retardent l’avènement de la Cour constitutionnelle.

En ce qui concerne la cohabitation entre Ennahdha et Nidaa Tounes, Ahmed Néjib Chebbi a considéré que si jamais ces deux entités politiques venaient à s’allier pour se présenter sur des listes communes lors des prochaines élections, cela représenterait un coup fatal pour la démocratie en Tunisie. Pour lui, une telle manœuvre ne viserait, en réalité, qu’à un partage de pouvoir entre les dirigeants des deux mouvements.

De son côté, le parti Al Jomhouri se prépare à organiser son sixième congrès qui devrait se tenir les 3, 4 et 5 février prochain. Lors d’une déclaration à l’agence TAP, Issam Chebbi a déclaré que l’ouverture dudit congrès aura lieu le 3 février au Palais des congrès à Tunis. Maya Jeribi, actuelle secrétaire-générale du parti, assurerait elle-même le coup d’envoi du congrès auquel prendront part plus de quatre-cent militants provenant de toutes les régions de la République, a-t-il annoncé.


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Tunisie- Six ans après la révolution: Trop de partis politiques? Assez d'efficacité?


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Cette Tunisienne a épaté son mari lors de la soirée de son mariage avec cette surprise (VIDÉO)

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Mariem Nasri a célébré son mariage de manière atypique en réservant une surprise à son mari et aux convives. Lors de la soirée du mariage, le 6 décembre dernier, la jeune femme a bien montré ses talents de danseuse et d'une manière originale.

Au rythme des chansons "Say my name" et "Sorry", la mariée a présenté avec ses amies dans une chorégraphie bien mise en scène. De quoi épater les invités et son heureux élu.

La vidéo a fait le tour du web avec où elle a été vue plus de 10.000 fois sur Youtube.


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Netflix annonce le plus gros gain trimestriel d'abonnés de son histoire

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Netflix a annoncé mercredi le plus important gain trimestriel d'abonnés jamais enregistré depuis le lancement de son service de vidéo en ligne en streaming il y a dix ans, propulsant son action vers de nouveaux records historiques.

La société américaine revendiquait 93,80 millions d'utilisateurs fin décembre, ce qui représente une augmentation de 7,05 millions en trois mois, dépassant largement sa prévision de +5,20 millions communiquée en octobre.

"C'était le plus gros trimestre en termes d'additions nettes de notre histoire, et cela a été soutenu par des gains solides à la fois aux États-Unis et à l'international", s'est félicitée la direction de l'entreprise dans sa lettre trimestrielle aux actionnaires.

Au quatrième trimestre, Netflix a gagné 1,93 million d'abonnés aux États-Unis et 5,12 millions à l'étranger, où il met actuellement les bouchées doubles et où se trouvent désormais 47% de ses utilisateurs.

Le groupe se montre en outre optimiste pour le premier trimestre 2017. Il espère augmenter son audience de 5,20 millions de personnes supplémentaires, dont 3,70 millions à l'international.

Dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York, l'action Netflix grimpait de plus de 8% vers 21H45 GMT. Si cet envol se confirmait jeudi en séance officielle, le titre pourrait enregistrer un nouveau record historique.

Sur le plan financier, l'entreprise a vu son chiffre d'affaires progresser de 36% à 2,48 milliards de dollars au quatrième trimestre, et de 30% à 8,83 milliards sur l'ensemble de l'année 2016.

Le bénéfice net est en hausse de 55% à 67 millions de dollars au dernier trimestre, et de 52% à 123 millions sur toute l'année.



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Cette gourou du fitness montre à quel point les photos Instagram peuvent être trompeuses

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FITNESS - Anna Victoria, créatrice du "Fit Body Guide" et blogueuse fitness, a décidé de se rebeller contre les mensonges véhiculés par de multiples posts Instagram, ce réseau social qui regorge de sportives invétérées qui affichent leurs repas "healthy" et leurs corps majestueux. Anna Victoria en a eu assez de ces photos qui donnent des complexes à des milliers d'abonnés.

La blogueuse a décidé de réagir après avoir lu un article qui explique que de nombreuses femmes renient leurs défauts, car elles refusent tout bonnement de les voir comme des défauts.

"Notre ventre rond, notre cellulite, et nos vergetures, n'ont pas à être excusés ou à nous faire sentir honteuses", a déclaré la star du fitness dans un post, honnête, sur lequel elle montre deux photos de son corps, prises à quelques minutes d'intervalles.


Me 1% of the time vs. 99% of the time. And I love both photos equally. Good or bad angles don't change your worth ❤️ I recently came across an article talking about how one woman stated she refuses to accept her flaws, because she doesn't see them as flaws at all. I LOVED that because it sends such a powerful message that our belly rolls, cellulite, stretch marks are nothing to apologize for, to be ashamed of, or to be obsessed with getting rid of! As I'm getting older, I have cellulite and stretch marks that aren't going away, and I welcome them. They represent a life fully lived (for 28 years so far :)) and a healthy life and body at that. How can I be mad at my body for perfectly normal "flaws"? This body is strong, can run miles, can lift and squat and push and pull weight around, and it's happy not just because of how it looks, but because of how it feels. So when you approach your journey, I want you to remember these things: I will not punish my body I will fuel it I will challenge it AND I will love it If you're following my page, you're a part of helping me spread this message and creating this movement - thank you. #fbggirls www.annavictoria.com/guides

Une photo publiée par Snapchat: AnnaVictoriaFit (@annavictoria) le




Sur le cliché de gauche, Anna Victoria est debout et son corps est parfaitement sculpté, notamment grâce à sa position. Sur celui de droite, le petit ventre de la blogueuse ressort alors qu'elle est assise dans son canapé. "Sous un angle normal, voilà comme je suis 99% du temps", écrit-elle avant de préciser: "Et j'aime autant les deux photos"!

"Les bons ou mauvais angles ne changent pas ce que vous valez", répète-t-elle. Un message puissant qui rassure et détruit le mythe des femmes "parfaites" qui s'exhibent sur Instagram.

"Quand vous commencez une nouvelle journée, je veux que vous vous souveniez: je ne vais pas punir mon corps, je vais le nourrir, le pousser et l'aimer", conseille la star. Ses 1.2 million d'abonnés sont conquis, les 311.000 j'aimes du post le confirme:"Encore plus magnifique, soyez vous-même et trouvez-vous belle!", "Enfin! La vraie toi...Respect!", "Merci!".

D'autres blogueuses commencent à suivre ce mouvement émancipateur. Saggy Puhto, une fan de fitness de 20 ans, dévoile régulièrement les secrets des postures qu'utilisent les stars Instagram pour faire ressortir leurs corps parfaits. Ses 66.000 abonnés sont ravis de découvrir ce secret beauté: la perspective.

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Not a transformation photo These were taken a few seconds apart while I was at the beach the other day, the photo on the left is what I look like relaxed and not posing, basically how I look 99% of the time in a bikini! And the one on the right is how I look in good lighting, flexed and posing I wanted to share this because I know how it feels to go through Instagram and see photos of people looking amazing on the beach- which are usually planned and not candid, that's why they look so good. So don't get caught up on how they look and compare that to your everyday relaxed body. It is completely normal to not have abs or look lean all the time! Love the body you have in all its forms, especially when you see it in "bad" lighting, angles and completely relaxed. You are beautiful and shouldn't have to go through life disliking how you look! I hope you all have an amazing day ☀️

Une photo publiée par Sara Puhto (@saggysara) le




Not a progress photo Since its #humpday I thought it would be appropriate to post a booty pic I thought I'd show my booty from its normal straight leg standing position vs a posed booty pop position cause in a world where the Kardashian's bootys are so glorified, we need to remember that the photos we see of them and others aren't always reality. Their butts can't ALWAYS look that big from every angle Same goes with photos on Instagram, we see them as goals and think we'll never be able to gain that much muscle or lose that much fat, but what you need to remember is that those photos you see are achievable, you can get to your goals, you can achieve anything with the right amount of determination, patience and effort! Don't think you can't because you're comparing a posed photo of a body to your everyday body. Use them as motivation but don't get too caught up on them. YOU are beautiful and can do anything you put your mind to. I hope you have an amazing day ☀️

Une photo publiée par Sara Puhto (@saggysara) le





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