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Entrez dans l'ambassade la plus chère du monde

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ARCHITECTURE - Elle a été présentée par l'ambassadeur américain au Royaume-Uni en personne: Robert "Woody" Johnson a fait faire le tour de la nouvelle ambassade américaine de Londres à la presse ce mercredi 13 décembre. Pour l'ambassadeur, "ce bâtiment n'est pas juste un nouveau bureau, il s'agit du symbole de l'amitié entre les deux pays".

Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, on apprend que le déménagement sera effectif dès le 16 janvier 2018.



"Grande nouvelle -aujourd'hui, je peux officiellement annoncer que la nouvelle ambassade américaine à Londres ouvrira ses portes au public dès le 16 janvier 2018"


Ces nouveaux locaux ont coûté la modique somme d'un milliard de dollars (soit approximativement 850 millions d'euros). Le bâtiment entièrement vitré de 12 étages est l'ambassade la plus chère jamais construite. D'après les informations du Financial Times, le bâtiment sera neutre en carbone puisque le toit est recouvert de panneaux solaires et qu'il y a une fosse pour récupérer les eaux de pluie... Pratique à Londres.

Des jardins intérieurs sont par ailleurs censés reproduire les différents écosystèmes des régions des États-Unis, du désert jonché de cactus à une forêt incrustée de lierre. Cependant, un petit accroc persiste: à cause de problèmes de sécurité, le Wi-Fi ne sera pas opérationnel lorsque le bâtiment sera livré, annonce le Telegraph.

Loin de l'aspect austère de la future ancienne ambassade américaine qu'occupent depuis des décennies les Américains, ce nouveau lieu a été décrit comme un "cube de sucre cristallin" qui exprimerait l'ouverture d'après les architectes du groupe Kieran Timberlake.




nstallée sur les rives de la Tamise, dans le quartier de Nine Elms au sud-ouest de Londres, cette nouvelle ambassade est une vraie "forteresse urbaine" comme le note la chaîne de télévision CBS, et ce malgré l'ouverture apparente.

Pour le moment, l'ambassadeur et ses équipes ignorent si le Président des États-Unis Donald Trump sera présent pour inaugurer officiellement, le 16 janvier prochain, la nouvelle ambassade.

Petit tour du propriétaire.

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L'entrée principale de la nouvelle ambassade

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Une sculpture dans le hall de la nouvelle ambassade.

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Une photographie du Winfield House garden, l'ancienne ambassade des États-Unis à Londres, dans un couloir de la nouvellle ambassade.

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Le bar de la nouvelle ambassade des États-Unis à Londres.

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Les bureaux de la nouvelle ambassade américaine à Londres.

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Une vue de la nouvelle ambassade des États-Unis à Londres.

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Le jardin du Canyon, rappelant le Grand Canyon de l'Ouest américain.


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Sur fond de divergences, les partis politiques se réunissent aujourd'hui pour discuter de la date et du processus des élections municipales

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Suite à la demande d'Ennahdha, de Nidaa Tounes et de l'UPL de reporter les élections municipales, dix partis politiques avaient appelé l’ISIE à organiser, dans les plus brefs délais, une réunion de concertation avec tous les partis pour définir la feuille de route pour les élections municipales.

Ainsi, l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) organise ce samedi une rencontre de concertation sur le processus des élections municipales.

Les différents acteurs politiques prendront part à cette rencontre qui se déroulera en présence des représentants de la présidence de la République, du gouvernement et du parlement.

La réunion se tient sur fond de vives divergences de vues entre partis politiques et membres de la société civile autour de la date des élections.

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Report des municipales: Des partis d'oppositions refusent, la société civile partagée


Alors que les représentants d'Ennahdha, de Nidaa Tounes et de l'Union patriotique libre (UPL) proposent une nouvelle date consensuelle qui ne dépasse pas le 20 mai 2018 (avant le mois de Ramadan), la coordination des 10 partis (Afek Tounes, "Al-Massar", Al-Badil, Machrou Tounes, La Tunisie d’abord, Al-Joumhouri, Al-Moubadara, Al-Moustaqbel, le parti du Travail patriotique et démocratique et parti de la Rencontre destourienne) avait émis des réserves sur la publication par l’ISIE du calendrier des municipales sans avoir consulté au préalable les partis politiques et les différentes parties concernées.

Pour l'Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE), le report ne sert ni l’intérêt des Tunisiens, ni l’intérêt du pays, encore moins celui du processus de transition démocratique qui ne sera parachevé qu’une fois installée la démocratie participative.

Selon sa présidente, Leila Chraibi, le report des municipales aura un impact majeur sur l’image de la Tunisie et portera préjudice à la réputation de l’Instance supérieure indépendante pour les élections.

Le coordinateur général du Réseau Mourakiboun, Rafik Halouani, pense, au contraire, que le report de la date des élections permettra à l'ISIE de mieux se préparer et de combler la vacance au sein de son équipe administrative, préconisant une meilleure entente entre les membres de l'instance.

A noter aussi que le Mouvement Tounes Al-Irada avait réaffirmé son soutien total à l’indépendance et à la neutralité de l’ISIE "face aux pressions exercées par la coalition au pouvoir". Il a également dénoncé les tentatives de certaines forces nationales de reporter les élections municipales à dessein de déstabiliser l’Instance et d’entraver son bon fonctionnement, dénonçant "une grave violation de la Constitution et de l'Etat de droit".

Le président du Parti "Al Badil", Mehdi Jomaa, insiste, lui aussi, sur le maintien de la date des municipales, soulignant, cependant, la nécessité de réunir les conditions devant assurer le transfert de la prise de décision au pouvoir local dont notamment, la promulgation du Code des collectivités locales.

Le parti "Al Bina" a publié une déclaration à l'issue de sa rencontre avec plusieurs partis de l'opposition dans laquelle il affirme le refus total des agissements du président de la république et du chef du gouvernement pour bloquer les élections.

Dans la semaine, les membres de l'ISIE ont été reçus au palais du gouvernement à la Kasbah. A l'issue de l'entretien, le membre Farouk Bouasker a déclaré que le chef du gouvernement avait appelé à la nécessité de se concerter davantage avec les partis sur la date appropriée pour les municipales et ses préparatifs, faisant observer que "le gouvernement ne présente pas des propositions à ce sujet mais soutient l'instance dans ses décisions".

La semaine dernière, le président de l'ISIE, Mohamed Tlili Mansri, avait assuré que l'instance est à pied d'œuvre pour tenir les élections municipales à la date prévue du 25 mars 2018 sans toutefois écarter un éventuel report de cette date à la lumière des résultats des concertations avec les partis politiques.

Il a affirmé la disposition de l'ISIE envisage à élargir les concertations à la majorité des partis sans exclusion. Le conseil de l'instance décidera, en fonction des résultats de ses concertations avec les partis politiques, de changer ou de maintenir la date du 25 mars 2018 pour l'organisation des élections.

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L'avocat de Chafik Jarraya: "Nous détenons des dossiers compromettants susceptibles de faire chuter tout le gouvernement"

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Dans une publication sur sa page Facebook, l'avocat de Chafik Jarraya, Fayçal Jadlaoui a déclaré être en possession de dossiers compromettants, capables de faire chuter le gouvernement actuel.



Répondant à une information émise par le député Sahbi Ben Fraj affirmant que des lobbies s'activent dans le but d'enterrer l'affaire Jarraya, Jadlaoui a mis le député au défi de révéler les noms des personnes derrière cette prétendue manœuvre, accusant par l'occasion les médias de salir l'image de son client en diffusant de fausses informations

"Je le dis pour la millième fois, nous sommes tenus au secret de l'instruction. Mais si cela continue de cette façon, nous vous affronterons, et nous avons de quoi faire chuter entièrement le gouvernement, donc ne nous poussez pas à le faire" lit-on dans sa publication.

Dans une intervention sur la chaine Attessia TV, Jadlaoui affirme que plusieurs membres du gouvernement d'union nationale seraient impliqués dans l'affaire de Chafik Jarraya. La liste que Jadloui avait brandi à l'antenne, comprendrait selon lui, des noms de ministres actuels comme Mehdi Ben Gharbia, de personnalités connues comme le journaliste Raouf Khalfallah, du conseiller du chef du gouvernement chargé de la communication, Mofdi Mseddi, ou encore du chef du gouvernement lui même, Youssef Chahed.

"Si mon client Chafik Jarraya était quelqu'un de puissant ou d'influent, il ne serait pas derrière les barreaux à l'heure qu'il est. Mais les vrais corrompus sont libres et le resteront" a-t-il déclaré.

Défendant son client lorsqu'il a présomptueusement déclaré à la télévision le 31 octobre 2016 que le gouvernement de Youssef Chahed est "incapable d'arrêter une chèvre", Jadlaoui affirme que cela n'a jamais été une provocation mais uniquement la vérité puisque, dit-il, à part la justice, ni le chef du gouvernement ni le président sont en mesure d'arrêter un citoyen.

Le procureur général de la cour d’appel de Tunis avait rejeté mercredi 13 décembre, les demandes de transfert de l’affaire Chafik Jarraya au pôle judiciaire de lutte contre terrorisme et de la maintenir aux mains du juge d’instruction du tribunal militaire.

Dans un communiqué rendu public, le procureur général a précisé que la neuvième chambre d’accusation de la cour a rejeté toutes les demandes des accusés y compris la demande de se décharger de l’affaire pour le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et d’ordonner son retour à l’instruction militaire.

Chafik Jarraya avait été arrêté le 24 mai 2017 et accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, trahison et intelligence avec une armée étrangère en temps de paix, après une plainte déposée au parquet militaire à son encontre.

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L'ISIE reporte de nouveau la date des élections municipales

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Après une réunion de concertation tenue ce samedi entre l'instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et les différents acteurs politiques, et après une réunion du conseil de l'instance, le président de l’ISIE, Mohamed Tlili Mansri a déclaré qu'il a été décidé d'ajuster le calendrier des élections municipales.

Mansri a annoncé que les élections auront lieu avant le mois de Ramadan et donc avant le mois de mai, sans préciser une date exacte.

"Nous fournirons le calendrier détaillé au début de la semaine prochaine, et nous exhortons tous les acteurs de la scène politique à tenir leurs engagements et responsabilités" a-t-il déclaré

Mansri a également appelé la présidence du gouvernement à publier sans attendre le calendrier dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), et la présidence de la république à émettre la convocation du corps électoral sans respecter le délai de trois mois avant le jour du scrutin.

Demandée par les partis politiques, cette réunion avait pour but de permettre à toutes les sensibilités politiques de se concerter autour de cette échéance électorale, comme l'avait déclaré le président de l’ISIE, Mohamed Tlili Mansri, peu avant le démarrage de la réunion.

Selon lui, les partis politiques, le gouvernement et le parlement tiennent à organiser les municipales dans les délais les plus brefs.

Société civile étonnée

Plusieurs composantes de la société civile se sont déclarées étonnées de voir les partis politiques demander une telle réunion, affirmant que le changement de la date des élections municipales risque de compromettre le processus démocratique, de remettre en cause la crédibilité des Instances indépendantes et de violer les engagements des différentes structures de l’Etat à appliquer le texte de la Constitution ".

Cette déclaration a été signée par l'Association Bawsala, l'Association "Kolna Tounes", l'Association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections (ATIDE), l'Association tunisienne de gouvernance locale et le collectif "Awfiâa".

Partis politiques partagés

Quant aux positions des partis au sujet de la date des élections municipales, elles semblent pour le moins mitigées.

La présidente du Conseil central de Machrou Tounes, Ouatfa Belaid s'est interrogée sur l'efficience d'une telle rencontre surtout que l'ISIE a déjà entamé les démarches préalables à la tenue du scrutin municipal selon un calendrier préétabli.

"L'instance électorale est indépendante et habilitée à trancher ", a-t-elle fait remarquer, estimant qu'il n'est plus question de se concerter vu que le processus électoral est déjà engagé.

Corroborant les propos de Belaid, le dirigeant du parti Al-Irada, Tarek Kahlaoui, a estimé que le gouvernement a retardé la publication du calendrier électoral afin de permettre au parti au pouvoir de se préparer au scrutin.

Pour le porte-parole de Nidaa Tounes, Mongi Harbaoui, le plus important pour le parti, est de réussir à instaurer un pouvoir local, indépendamment de la date des élections. A ce propos, il a souligné la nécessité d’aboutir à un consensus sur une date qui ne dépasserait pas mi-mai 2018.

Le mouvement d'Ennahdha a quant à lui jugé indispensable d’organiser les élections municipales avant l’avènement du mois de ramadan.

"La date butoir des élections municipales ne doit pas dépasser le mois de ramadan", a envisagé le Mouvement Ennahdha en commun accord avec le Mouvement Nidaa Tounes et l’Union patriotique libre (UPL).

Noureddine Bhiri a, pour sa part, jugé indispensable d’organiser les élections municipales dans les plus brefs délais pour aplanir les insuffisances des structures municipales.

"Cette rencontre de concertation est l'occasion de rapprocher les vues", a-t-il dit, réaffirmant l'attachement d'Ennahdha à la tenue des élections dans les plus brefs délais.

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Près de 80% des cas de violence physique et morale contre la femme sont perpétrés par l'époux, selon une étude de l'ATFD

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Près de 80% des cas de violence physique et morale contre la femme sont perpétrés par l’époux et 11% des cas de violence sexuelle sont commis par des membres de la famille, indique une étude élaborée par l'association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) en novembre dernier.

Cette étude qui a porté sur 2561 dossiers de femmes victimes de violence accueillies au centre d'orientation et d'écoute des femmes victimes de violence durant la période allant du 1991 à 2015, a permis de constater une augmentation remarquable, à partir de 2010, du nombre des femmes violentées. Le nombre des victimes accueillies dans le centre de Tunis, est passé de 60 cas à 110 victimes par an, a indiqué Amira Nefzaoui, directrice des centres d'orientation et d'écoute des femmes victimes de violence relevant de l'ATFD.

Dans une déclaration à la TAP en marge d’une conférence de deux jours sur l’application de la loi organique de lutte contre la violence faite aux femmes, Nefzaoui a estimé que cette augmentation coïncide avec le lancement par l'Etat d’un plan national pour la lutte contre la violence faite aux femmes et la mise en place d’une ligne verte pour écouter et orienter les femmes victimes.

Nefzaoui a précisé que l’augmentation du nombre des femmes accueillies dans le centre après la révolution ne s’explique pas par la prolifération du phénomène de la violence mais plutôt par le climat favorable à la liberté d’expression et l'importance du rôle de la société civile.

Le nombre des dossiers traités par le centre d'orientation et d'écoute des femmes victimes de violence à Tunis, qui a été crée en 1993, est de l’ordre de 500 dossiers par an, sans tenir compte le nombre des dossiers qui sont pris en charge par les autres centres régionaux créés après la révolution dans les gouvernorats de Sousse, Kairouan, Sfax, Bizerte et Ben Arous, a encore dit Nefzaoui.

Ces centres, selon la même source, favorisent un encadrement psychologique, une orientation et une aide à l'intégration sur les plans économique et social en plus de l'hébergement des victimes.

La loi intégrale sur la lutte contre la violence faite aux femmes a été adoptée à l'unanimité le 27 juillet 2017, par l'Assemblée des Représentants du Peuple.

Accueillie avec bonheur par la société civile et sur les réseaux sociaux, cette loi est une belle avancée dans la consécration de l'article 46 de la Constitution comme l'avait indiqué l'ancienne membre de l'Assemblée nationale constituante Nadia Chaabane, qui avait initié dès 2014 ladite loi, alors qu'elle était secrétaire d'État aux Affaires de la femme, de l’Enfance et de la Famille.

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Les Saoudiennes pourront aussi conduire des motos et des camions

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INTERNATIONAL - Les autorités ont dû clarifier la situation. Les Saoudiennes pourront également conduire des motos et des camions à compter de juin 2018. Une déclaration qui intervient près de trois mois après l'annonce par Ryad de la levée de l'interdiction des femmes au volant.

Dans le royaume ultraconservateur, les femmes font toutefois encore l'objet de sévères restrictions et sont notamment soumises à la tutelle d'un homme de leur famille pour faire des études ou voyager.

"Nous allons autoriser les femmes à conduire des motos" et des camions, a assuré vendredi soir la Direction générale de la circulation, répondant à un ensemble de questions concernant le décret royal dévoilé en septembre, selon l'agence de presse officielle SPA.

Interrogée sur la possibilité de distinguer les conductrices des conducteurs par des plaques différentes, elle a affirmé qu'il n'y aurait "pas de distinction". En cas d'infractions ou d'accidents graves, les conductrices seront toutefois conduites dans un centre de police réservé aux femmes, a-t-elle précisé.

Une décision "historique" pour la communauté internationale

Fin septembre, la communauté internationale avait salué la décision "historique" du royaume saoudien, le seul pays au monde à interdire jusqu'ici le volant aux femmes. Cette mesure, réclamée depuis 1990 par des militantes dont certaines ont été arrêtées pour avoir défié l'interdiction, doit entrer en vigueur à partir de juin 2018.

La décision porte l'empreinte du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, architecte d'un vaste programme de réformes économiques et sociales baptisé "Vision 2030" qui vise notamment à augmenter la participation des femmes à la force de travail à 30% en 2030, contre 22% actuellement.

Outre apporter de millions de nouvelles automobilistes sur les routes, la décision de Ryad pourrait avoir un impact significatif sur l'économie saoudienne, sérieusement affectée depuis la mi-2014 par la chute des revenus pétroliers.

En Arabie saoudite, le chômage est très élevé parmi les femmes, du fait de leur dépendance totale à des conducteurs masculins.

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Afek Tounes appelle ses ministres à démissionner du gouvernement

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Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le parti Afek Tounes appelle ses ministres à démissionner du gouvernement.

Cette décision concerne le ministre des Affaires locales et de l'Environnement Riadh Mouakher, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Faouzi Ben Abderahmane, le secrétaire d'État à la Jeunesse Abdeladous Saadaoui, et le secrétaire d'État auprès du ministre du Commerce chargé du Commerce extérieur Hichem Ben Ahmed.



C'est à la suite du Conseil national extraordinaire du parti, qui s'est déroulé samedi, que cette décision a été prise.

Selon le communiqué, Afek Tounes indique refuser le contenu de la loi de Finances 2018 récemment adoptée, qui souffre "d'absence de vision économique et sociale".

Par ailleurs, le parti affirme que l'Accord de Carthage "s'est vidé de son contenu" ayant donné lieu à un "consensus factice qui ne sert pas l'intérêt suprême de la nation".

Réunie jeudi, la nouvelle troika composée de Nidaa Tounes, Ennahdha et l'UPL a tenue sa troisième réunion de concertation. Au cours de celle-ci, les trois partis ont critiqué les parties signataires du Document de Carthage qui n’ont pas respecté leur engagement de soutenir le gouvernement en votant la loi de finances 2018.

À la suite de cette réunion, l'Union patriotique libre a appelé, les formations politiques dont notamment Afek Tounes à quitter la coalition au pouvoir. Une position qui a été formulée suite à l'attitude de ces derniers vis-à-vis de la loi de finance de 2018, explique la porte-parole du parti, Samira Chaouachi, dans une déclaration accordée aux médias.

La loi de finances 2018 avait divisé les députés du parti Afek Tounes. Ainsi, la moitié des 8 élus Afek a voté pour alors que l’autre moitié s’est abstenue de voter pour contester certains articles de ladite loi.

Sur sa page Facebook, la députée Rym Mahjoub, l'une des quatre élus abstentionnistes, a expliqué son abstention par le fait que cette loi "qui ne correspond pas à la vision économique et sociale de Afek Tounes et qui ne tient pas compte des propositions de notre parti", a-t-elle précisé.


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Tunisie: Plusieurs personnalités lancent l' "Appel du 17 décembre 2017", un courant de vigilance civique et une mise en garde solennelle au pouvoir en place

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De nombreuses personnalités académiques, du monde des médias, de la société civile et de nombreux citoyens ont signé samedi, date du septième anniversaire du déclenchement de la révolution, une lettre ouverte comme "mise en garde solennelle au pouvoir en place", pour la défense du pays, de la Constitution et des libertés contre une "offensive réactionnaire" du pouvoir.

"Une réaction citoyenne" contre un risque de voir la "démocratie vidée de son sens" affirme l'universitaire Naïla Silini au HuffPost Tunisie. (Retrouvez sa réaction complète juste après le texte de l'Appel du 17 décembre 2017)

Voici le texte complet et le nom des signataire de cet "Appel du 17 décembre 2017":

DEFENDRE LE PAYS, LA CONSTITUTION ET LES LIBERTES

Sept ans après le déclenchement de la révolution, ce sont les groupes affairistes et mafieux qui apparaissent comme les principaux bénéficiaires du renversement de l’ancien régime. Aucune des revendications essentielles de la population n’a reçu le moindre début de satisfaction. Le fossé séparant la Tunisie de l’intérieur de la Tunisie du littoral ne s’est pas réduit ; la société rurale continue de souffrir d’un rapport structurellement inégal avec la société urbaine. Les habitants des ceintures des grandes villes restent enfoncés dans leur marginalisation ; nulle stratégie n’a été conçue pour intégrer les activités informelles dans l’économie structurée. Les travailleurs et les fonctionnaires sont encore soumis à la politique des très bas salaires, les augmentations arrachées depuis 2011 ayant été gommées par une inflation galopante. Les jeunes diplômés souffrent plus que jamais d’un chômage massif, lié à un système productif peu évolué. La classe moyenne, en particulier les patrons de PME, est toujours pressurée par l’Etat et toujours prise en tenailles entre l’économie informelle et l’oligarchie rentière.

La chute de Ben Ali n’a pas entraîné la chute de son système économique. Les anciens réseaux se sont réorganisés, puis repris leur expansion, gangrénant l’administration, la justice et les médias, sans oublier les partis politiques. Les gouvernements qui se sont succédé depuis 2011 se sont tous dérobés devant la nécessité d’engager un combat frontal contre la corruption et les privilèges.

Le soulèvement populaire a renversé la dictature et instauré un climat de liberté, couronné en 2014 par l’adoption d’une Constitution démocratique. D’essence parlementaire, celle-ci établit un régime civil (madani), qui protège les droits des citoyens ainsi que les libertés publiques et individuelles. Tout cela n’était pas de nature à répondre aux besoins pressants des citoyens, mais constituait un progrès, ouvrant la voie à une nouvelle étape de luttes pour accomplir les changements économiques et sociaux exigés par le pays. Ce qui aurait permis de transformer le soulèvement en une authentique révolution, c’est-à-dire en une mutation d’ensemble, ne se limitant pas à la seule sphère politique, mais englobant toutes les dimensions de la vie nationale.

La nouvelle Constitution et les nouvelles marges de liberté représentaient des acquis précieux, un tremplin pour passer à la démocratie réelle. Ce sont ces acquis qui sont aujourd’hui gravement menacés par Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi, son allié direct dans les mauvais coups qui se préparent contre la Tunisie et sa démocratie naissante.

L’offensive antidémocratique s’est accélérée à la fin de l’été 2017. Dans un entretien accordé le 7 septembre à la presse locale, reniant sa prestation de serment, le président de la République s’en est pris violemment à la Constitution et au régime parlementaire, a mis en cause les institutions indépendantes et s’est livré à un véritable plaidoyer pour le retour du présidentialisme et l’obtention des pleins pouvoirs. Au passage, il a qualifié la révolution de « parenthèse de haine et de ressentiment » et annoncé le report des élections municipales. La composition du gouvernement Youssef Chahed II est venue de suite confirmer cette volonté de refermer la parenthèse : plus de la moitié des ministres nommés sont issus de l’ancien RCD, tandis que les principaux portefeuilles sont attribués à des proches de Caïd Essebsi. Dans la foulée, une tentative avortée a failli donner un siège à l’ARP au fils du chef de l’Etat. Point d’orgue de l’offensive, le 13 septembre, les élus Nidaa Tounès et Ennahdha ont voté la loi dite de réconciliation administrative, qui arrête les poursuites pour cause de corruption impliquant des responsables de l’époque Ben Ali.

Le président de la République n’a pu agir comme il l’a fait que parce qu’il pouvait compter sur la connivence intéressée de Rached Ghannouchi, qui l’a soutenu dans chacune de ses initiatives, y compris dans son népotisme. Les deux hommes et leurs partis sont ensemble à la manœuvre depuis des années. Pour faire avancer leurs intérêts, ils s’étaient contentés jusque-là d’une forme insidieuse de restauration. Désormais, l’entreprise s’affiche au grand jour et se donne à voir telle qu’elle est.
Nous disposons à présent dorénavant d’adversaires précisément identifiés, sur lesquels plus personne de bonne foi ne peut plus nourrir la moindre illusion. Nous pouvons par conséquent nous rassembler contre eux, combattre leur projet rétrograde et le mettre en échec. Le devoir de résistance ne relève pas des seuls partis d’opposition, il concerne toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens attachés à leur pays et à leurs libertés, conquises au prix du sang des jeunes générations.

L’offensive réactionnaire déclenchée en septembre dernier est minée de l’intérieur, parce qu’elle est dirigée par deux hommes et deux partis. Ce genre d’attelage est incertain. Mais il ne tombera pas de lui-même. Pour mener le combat de façon efficace, il faut un plan et une stratégie.

- Informer le plus largement possible sur la gravité réelle des buts que Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi cherchent à atteindre. Le retrait de la candidature de Hafedh Caïd Essebsi à la députation, suite aux protestations soulevées, a constitué une première victoire.
- Dénoncer simultanément les deux pôles du système. Cibler uniquement Caïd Essebsi servirait directement les islamistes ; cibler uniquement Ghannouchi servirait directement Nidaa Tounès – et le RCD qui se cache derrière lui.
- Lutter dans le cadre unitaire le plus vaste. Toutes les forces – politiques, syndicales, associatives, intellectuelles, artistiques, les mouvements de femmes et la jeunesse –, toutes les forces de la société civile doivent y participer et prendre leur part dans le combat. Les clivages du passé doivent être surmontés. Nous devons réapprendre à nous parler, à nous faire mutuellement confiance et à agir en parfait accord.
- Mener le combat contre la corruption. Ce combat est actuellement conduit par de nombreuses structures, institutionnelles et associatives. Il convient de renforcer leur action en les rejoignant, en faisant connaître leurs activités ou encore en les aidant à développer leur implantation régionale et locale. La corruption, qui ruine l’économie, est aussi le talon d’Achille de la coalition dirigeante. Il ne faut pas lui laisser de répit sur ce terrain.
- Lutter pied à pied pour sauvegarder les espaces de liberté conquis après 2011. Pour faire avancer ses projets, la coalition dirigeante a besoin de réduire ces espaces, puis de les supprimer. Pour faire avancer nos propres projets, nous avons besoin de les protéger et de les renforcer.
- Jeter un maximum de ponts entre le combat pour les libertés et le combat pour les revendications économiques. Pareille jonction donnerait aux luttes sociales la résonnance nationale qui leur manque encore et aux luttes politiques la profondeur démographique qui leur fait encore défaut.
- Se mobiliser largement pour imposer la tenue d’élections municipales au premier trimestre 2018. Et entrer en campagne avec des listes citoyennes unitaires, condition indispensable du succès.

Ces propositions ne sont pas un programme de parti. Notre Appel s’adresse aux Tunisiennes et aux Tunisiens, sans distinction ni exclusive. En le signant et en le faisant signer massivement, nous affirmerons l’existence d’un puissant courant de vigilance civique et nous adresserons une mise en garde solennelle au pouvoir en place.

Nous ne laisserons pas voler nos libertés !
Nous ne laisserons pas voler notre révolution !
Nous ne laisserons pas voler notre pays !

Tunis, le 17 décembre 2017


Voici la liste des 250 premiers signataires:

  1. ABBES Mahdi: Avocat, défenseur des droits humains

  2. ABBES Sonia: Enseignante

  3. ABDELADHIM Mohamed: Universitaire retraité

  4. ABDELJAOUED Héla: Médecin, ancienne présidente de l’ATFD, ancienne membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  5. ABDESSAMAD Hichem: Traducteur, association Nachaz

  6. ABIDI Faouzi: Chômeur diplômé

  7. ADOUANI Akram: Cinéaste

  8. AFAYA Kacem: Ancien Secrétaire général adjoint de l’UGTT

  9. AFFES Hafedh: Enseignant, syndicaliste

  10. ALAYA-SGHAIER Amira: Universitaire

  11. ALLAGUI Abdelkrim: Universitaire, défenseur des droits humains

  12. ALLAL Mourad: Cadre associatif

  13. AMOURI Boubaker: Ecrivain

  14. AMRI Laroussi: Sociologue, ancien prisonnier politique

  15. AMRI Seifeddine: Journaliste, anthropologue

  16. AMRI Slaheddine: Universitaire

  17. ATHMOUNI Attia: Cadre associatif

  18. AYARI Farida: Journaliste et consultante

  19. AYEB Habib: Géographe

  20. AZAÏEZ Nasser: Avocat

  21. BAABOURA Noureddine: Juriste, cadre associatif

  22. BAAZIZ Mounir: Président de la Mutuelle des cinéastes

  23. BABBA Othman: Peintre, ancien prisonnier politique

  24. BAKLOUTI Imed: Universitaire

  25. BARAKET Hédia: Journaliste

  26. BEJAOUI Béchir: Ingénieur

  27. BELHAJ ALI Mondher: Cadre d’entreprise

  28. BELHAJ Ayoub: Militant associatif

  29. BELHAJ SALEM Adel: Enseignant, défenseur des droits humains

  30. BEL HAJ YAHYA Fethi: Ecrivain, ancien prisonnier politique

  31. BELHARETH Dalila: Chercheuse, militante associative

  32. BELHASSEN Sondos: Comédienne et chorégraphe

  33. BELHASSEN Souhayr: Présidente d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’homme

  34. BELHEDI Amor: Universitaire

  35. BELHEDI Habib: Producteur théâtre

  36. BELKHOJA Abdelaziz: Editeur

  37. BELLAGHA Henda: Avocate

  38. BEN ABBES Hédi: Chef d’entreprise, ancien Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères

  39. BEN ACHOUR-ABDELKEFI Rabâa: Ecrivaine, militante associative

  40. BEN AMMAR Hichem: Cinéaste

  41. BEN AMMAR Radhia: Militante de la société civile

  42. BEN AZOUZ Nabil: Enseignant, association Soumoud

  43. BEN BELGACEM Ferid: Universitaire

  44. BEN BOUZID Mustapha: Universitaire

  45. BENDANA Kmar: Universitaire

  46. BEN FREJ Safa: Cadre associative

  47. BEN FREJ Sonia: Fonctionnaire

  48. BEN HAMIDA Mouldi: Enseignant, militant associatif

  49. BEN HIBA Tarek: Cadre associatif, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  50. BEN MBAREK Jawhar: Universitaire, réseau Doustourna

  51. BEN MHENI Lina: Blogueuse

  52. BEN MHENI Sadok: Ecrivain, ancien prisonnier politique

  53. BEN MILED Hatem: Cinéaste

  54. BENNOUR Mohamed: Journaliste, ancien porte-parole du parti Takattol

  55. BENOUEZDOU Nabil: Journaliste

  56. BEN SAID Mohamed: Médecin, militant associatif

  57. BEN SAID-CHERNI Zeineb: Universitaire, ancienne prisonnière politique

  58. BEN SALEM Atef: Journaliste

  59. BEN SALEM Mohamed : Enseignant, militant associatif

  60. BEN SASSI Sami: Gynécologue, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  61. BEN YOUSSEF Adnen: Chef d’entreprise, militant associatif

  62. BEN YOUSSEF Lilia: Monteuse

  63. BERRAYANA Samir: Banquier, militant associatif

  64. BESSIS Sophie: Historienne, ancienne membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  65. BEZI Zouheir: Président d’association

  66. BLILI Leila: Universitaire

  67. BLILI Seifallah: Editeur

  68. BOUALLEGUE Nadia: Peintre

  69. BOUASKER Anissa: Psychiatre

  70. BOUAZIZ Samir: Professionnel des médias

  71. BOUKESRA Hatem: Journaliste

  72. BOUKESRA Nedra: Journaliste

  73. BOUKHDHIR Seif : Cadre associatif

  74. BOUOUNI Habib: Défenseur des droits humains (LTDH)

  75. BRAHIM Tarek: Cinéaste

  76. BRIBRI Meriem: Journaliste, militante associative

  77. CHAABANE Nadia: Ancienne constituante (ANC)

  78. CHABBI Karim: Chef d’entreprise

  79. CHABBI Leila: Présidente de l’association Irtikaa

  80. CHABBI Walid: Chef d’entreprise

  81. CHAMEKH Raja: Militante associative

  82. CHAMEKH Tahar: Enseignant retraité, militant associatif

  83. CHAPOUTO-REMADI Mounira: Universitaire

  84. CHATTI Noureddine: Economiste, responsable associatif

  85. CHEGROUCHE Tahar: Sociologue, ancien prisonnier politique

  86. CHEKIR Hafidha: Universitaire, vice-présidente de la FIDH

  87. CHENCHABI Hédi: Cadre associatif

  88. CHERBIB Mouhieddine: Défenseur des droits humain, CRLDHT

  89. CHERIF Dorra: Universitaire

  90. CHERIF Syrine: Chef d’entreprise

  91. CHERIF Zbeïda: Fonctionnaire retraitée

  92. CHERIF-CHAMMARI Alya: Avocate, ancienne membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  93. CHERNI Abdelwaheb: Universitaire

  94. CHERNI Mondher: Avocat

  95. CHICHE Francine: Médecin

  96. CHRAIET Riadh: Militant associatif

  97. DAALOUL Yousra: Avocate

  98. DAHMANI Zakia: Cadre hospitalier, militante associative

  99. DAWADI Mahmoud: Président du Centre de Tunis pour la liberté de la presse

  100. DRIDI Mohsen: Militant associatif

  101. EL ABED Abdelhamid: Médecin

  102. EL HADJALI Fethi; Cadre associatif

  103. ELLOUMI Chédli: Militant associatif

  104. ELLOUZE Mohamed: Avocat, militant associatif

  105. ELLOUZE Nadia: Kinésithérapeute

  106. ELLOUZE Nesrine: Médecin

  107. ELLOUZE Thameur: Avocat

  108. EL MEKKI Heythem: Militant associatif

  109. EL MEKKI Salwa: Enseignante, militante associative

  110. ESSAFI Nora-Fethia: Enseignante retraitée, militante associative

  111. ESSID Rahma: Membre du collectif Soumoud

  112. FADHLOUN Itidel: Militante associative

  113. FELFEL Taïeb: Universitaire

  114. FERCHICHI Wahid: Universitaire

  115. FERJANI Chérif: Universitaire, ancien prisonnier politique

  116. FERJANI Riadh: Universitaire

  117. FETATI Mohamed: Chef d’entreprise, ancien prisonnier politique

  118. FINAN-MOHSEN Khadija: Universitaire

  119. FRAWES Yosra: Avocate

  120. GABOUS Abdelkrim: Journaliste, éditeur

  121. GABSI Oumaïma: Enseignante

  122. GADDEH Taoufik: Directeur d’école

  123. GASMI Ahmed: Universitaire

  124. GHARBI Raoudha: Consultante, membre du comité directeur de la LTDH

  125. GHEDEMSI Ayoub: Avocat, défenseur des droits humains (LTDH)

  126. GHOZZI Besma: Fonctionnaire

  127. GHROUM Amel: Fonctionnaire retraitée

  128. GRAMI Amel: Universitaire

  129. GTARI Wided: Militante associative

  130. GUIZANI Zyed: Etudiant

  131. HADDAD Abdellatif: Enseignant

  132. HADDAD Mahjoub: Enseignant

  133. HAJLAOUI Noureddine: Chômeur diplômé, militant associatif

  134. HAJRI Selma: Médecin, cadre associative

  135. HAJRI Slim: Avocat

  136. HAJ SALEM Adel: Militant associatif

  137. HAMDA Zine El Abidine: Journaliste, écrivain

  138. HAMDI Hayet: Enseignante

  139. HAMDI Hayet: Universitaire, ancienne membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  140. HAMMI Houssam: Enseignant, militant de la société civile

  141. HAMROUNI Rim: Comédienne

  142. HAMZAOUI Majed: Universitaire

  143. HASSAN Aymen: Poète, universitaire

  144. HAZGUI Ezzeddine: Libraire, ancien prisonnier politique, cadre associatif

  145. HCHIRI Hamadi: Etudiant

  146. HDHILI Abderrahman: Responsable associatif

  147. HENIA Abdelhamid: Historien

  148. HERMASSI Chokri: Médecin

  149. HMILA Noureddine: Responsable associatif

  150. HIDOURI Zouheir: Enseignant

  151. HIZEM Fethia: Militante associative

  152. IBRAHIMI Dali: Enseignant

  153. JABLOUN Firas: Ingénieur

  154. JAMEL Nadia: Médecin

  155. JEMAIEL Ammar: Ecrivain

  156. JERBI Amel: Journaliste

  157. JLASSI Seif Eddine: Président de l’association Fanni roghman anni

  158. JOUINI Halima: Enseignante, membre du comité directeur de la LTDH

  159. JOUINI Maha: Militante pour les droits des Amazighs

  160. JRAD Neila: Ecrivaine

  161. JRADI Yasser: Chanteur

  162. KALAI Ahmed: Enseignant, défenseur des droits humain, LTDH et Coordination maghrébine des droits de l’homme

  163. KAMARTI Samia: Citoyenne

  164. KAMMOUN Mohamed Ali: Association L’Action civique

  165. KCHAOU Adnen: Universitaire

  166. KCHAOU Fayçal: Ingénieur

  167. KCHAOU Samia: Comptable

  168. KHAMESSI Zahra : Militante associative

  169. KHECHANA Rachid: Journaliste, ancien Secrétaire général adjoint du PDP

  170. KHEDIR Chadia: Rédactrice en chef

  171. KHELIL Charfeddine: Avocat

  172. KHENISSI Mohamed: Président de l’association Nachaz et du Forum de la citoyenneté, ancien prisonnier politique

  173. KHIARI Farid: Universitaire

  174. KHODJA Mohamed Chaker: Cadre associatif

  175. KILANI Bayrem (BENDIRMAN): Musicien et producteur

  176. KNANI-MEKKI Faïza: Fonctionnaire retraitée

  177. KOUNI Mohsen: Universitaire

  178. KRICHEN Aziz: Sociologue, ancien prisonnier politique, ancien ministre-conseiller à la présidence de la République

  179. KROUNA Khaled: Ecrivain et journaliste

  180. LABIDI Kamel: Journaliste, ancien président de l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication

  181. LAGHA Mohieddine: Universitaire

  182. LAMINE Kamel: Enseignant

  183. LAMINE Kamel: Pharmacien

  184. LIMAM Mohamed: Universitaire

  185. MAALI Mohamed: Traducteur, ancien prisonnier politique

  186. MAAMER Hamda: Militant associatif, ancien prisonnier politique

  187. MANAÏ Moëz: Militant associatif

  188. MANSOURI Anis: Militant de l’immigration

  189. MATRI Jalel : Président de l’association Le Pont

  190. MECHRI Belkis: Ancienne vice-présidente de la LTDH

  191. MEDDEB Hind: Cinéaste

  192. MEKKI Amal: Journaliste et consultante en communication

  193. MEKKI Thameur: Journaliste

  194. MELLAKH Habib: Universitaire

  195. MELLITI Khaled: Historien

  196. MISSAOUI Moufida: Universitaire

  197. MIZOUNI Hend: Cadre associative

  198. MLIKA Lobna: Comédienne

  199. MOETAMRI Asma Fatma: Militante féministe

  200. MOKADDEM Soulafa: Fonctionnaire retraitée

  201. MONTASSAR Nabil: Fonctionnaire retraité

  202. MOUNIR Hassine: Dirigeant associatif (FTDES)

  203. MRABET Ghazi: Avocat

  204. MSADEK Dalila: Avocate et journaliste

  205. MSELMI Abdelmajid: Chirurgien

  206. NACHI Mohamed: Universitaire, militant associatif

  207. NACIB Talel: Militant associatif

  208. NEDHIF Ahmed: Journaliste

  209. NEJI Lamia: Universitaire

  210. NOOMENE Lobna: Chanteuse

  211. NOUREDDINE Ali: Universitaire

  212. OMRI Mohamed-Salah: Universitaire

  213. OUERTANI Khemaïs: Universitaire

  214. OUESLATI Amor: Magistrat

  215. RABAOUI Moncef: Enseignant

  216. RACHED Saïda: Médecin, ancienne présidente de l’ATFD

  217. RADDAOUI Ridha: Avocat

  218. RAHMOUNI Belgacem: Fonctionnaire

  219. RAYANE Iheb: Consultant, défenseur des droits humains

  220. ROMDHANI Messaoud: Président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux

  221. SAAFI Kalthoum: Universitaire

  222. SAFRAOUI Amor: Président de la Coordination nationale indépendante pour la justice transitionnelle

  223. SAKRI Kamel: Chercheur

  224. SALAOUI Fethi: Cadre associatif, ancien prisonnier politique

  225. SARDI Naceur: Critique cinématographique

  226. SDIRI Taoufik: Juriste

  227. SELLAMI Faten: Membre du collectif Soumoud

  228. SELLAMI Mahsouna: Enseignante

  229. SELMI Mohamed: Enseignant, militant associatif

  230. SELMI Mohamed Mahdi: Assureur

  231. SELMI Taoufik: Cadre supérieur, militant associatif

  232. SHILI Ghassen: Etudiant

  233. SILINI Naïla : Universitaire

  234. SLAMA Hassan: Universitaire

  235. SOUID Karima: Ancienne constituante (ANC)

  236. STIFI Hosni : Enseignant, syndicaliste

  237. TARAYITI Bilel: Militant associatif

  238. TLILI Wissem: Réalisateur

  239. TOUNIS Abdelkrim: Président de l’association Citoyenneté et libertés

  240. TRABELSI Marwen: Réalisateur

  241. TRIFI Hafedh: Association Demj

  242. TRIFI Mokhtar: Avocat, ancien président de la LTDH, vice-président de l’Organisation mondiale contre la torture, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  243. TRIKI Rachida: Universitaire

  244. TRIKI Zohra: Dirigeante associative

  245. YACOUB Taoufik: Universitaire

  246. YACOUBI Najet: Avocate

  247. YAHAMED Hédi: Ecrivain

  248. ZAIER Yacine: Chef d’entreprise

  249. ZARROUKI Sondos: Journaliste

  250. ZGHIDI El Khansa: Universitaire


Une réaction et une vigilance citoyenne affirme Naïla Silini

Contactée par le HuffPost Tunisie Naïla Silini affirme que le choix de publier cet Appel le 17 décembre est "symbolique". "Les points soulevés dans ce manifeste étaient l’objet d’une large discussion entre les signataires. C’est un texte collectif que nous publions" a-t-elle ajouté.

À travers cette "réaction citoyenne", les signataires de cet Appel tiennent "à attirer l’attention sur les conséquences néfastes de cette complicité" entre Béji Caid Essebsi et Rached Ghannouchi, "qui ne sont que deux faces d’une même pièce" a affirmé Naïla Silini.

"Et la rencontre de Paris a tissé le destin de nos jours. Il faut noter que cette complicité renvoie à beaucoup de domaines et peut toucher le fonctionnement de l'appareil étatique dans son volet économique, mais aussi dans son volet politique et l’acquis de la liberté d'expression -qui se réduit de jour en jour-; et en fin dans son volet social . En résumé, aucune hypothèse n’est écartée, et grâce à cette coalition entre les deux partis, la démocratie est vidée de son sens" ajoute-t-elle.

L'exemple le plus récent, le report des élections municipales: "Le report au mois de mai marque une position impulsive et pourrait avoir des conséquences lourdes sur les prochaines échéances législatives en 2019. Le peuple doit s’attendre à revivre la même expérience que sous la Troïka lorsque les élections ont été retardés de trois années" a-t-elle alerté.

Ce que craint Naïla Silini, tout comme l'ensemble des signataires de cet Appel du 17 décembre, c'est un "échec de la transition démocratique. Perdre notre capital acquis après la révolution. Une situation économique qui se détériore, rongée par la corruption, qui ruine l’économie, et qui est aussi le talon d’Achille de la coalition dirigeante. Il ne faut pas lui laisser de répit sur ce terrain". 

"En résumé, nous exprimons la vigilance citoyenne qui se résume dans les actes suivants: Observer, Noter, Mémoriser,Avertir".

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Rached Ghannouchi : Nous espérerons que le gouvernement accepterait la décision de l'ISIE

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Le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a déclaré, samedi, espérer que le gouvernement accepterait la décision de l’instance électorale de reporter les municipales au 6 mai 2018 et de publier le calendrier électoral au JORT.

Ainsi, le vote des militaires et des sécuritaires aura lieu le 29 avril 2018, a-t-il dit.

S’exprimant, samedi, dans une déclaration de presse, en marge de sa participation aux travaux de la 18 e session du Conseil de la choura, organisés les 15 et 16 décembre, à Hammamet, Ghannouchi a ajouté que le président de la République est “plus attaché que nous” à cette échéance électorale. “Il attend que l’ISIE et les partis politiques conviennent d’une nouvelle date pour les municipales pour pouvoir publier le décret de convocation des électeurs”, a-t-il dit.

Le Conseil de l’ISIE a décidé d’effectuer une légère modification dans le calendrier des élections municipales, mais dans un délai ne dépassant pas le début du mois de mai prochain, a indiqué, samedi, le président de l’instance, Mohamed Tlili Mansri.

"Nous fournirons le calendrier détaillé au début de la semaine prochaine, et nous exhortons tous les acteurs de la scène politique à tenir leurs engagements et responsabilités" a-t-il déclaré

Mansri a également appelé la présidence du gouvernement à publier sans attendre le calendrier dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), et la présidence de la république à émettre la convocation du corps électoral sans respecter le délai de trois mois avant le jour du scrutin.

LIRE AUSSI: L'ISIE reporte de nouveau la date des élections municipales


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Clôture de la 19ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC): Le palmarès complet

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Après un marathon de pas moins de 100 pièces de théâtre présentées du 8 au 16 décembre 2017, la 19ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) s’est clôturée samedi au Théâtre Municipal de Tunis par la remise des cinq prix de la compétition officielle qui a enregistré son retour cette année après son annulation dans 8 éditions consécutives depuis 2003 (11ème édition).



Ci-après la liste des prix de la compétition officielle et de la section parallèle de la 19ème édition des JTC :

Compétition officielle


Prix de la meilleure œuvre (25 000 DT) : non attribué

Prix de la mise en scène (20 000 DT) : Wafa Tabboubi pour ” Les veuves ” (Tunisie) et Ali Daim pour ” 0 negatif ” (Irak)

Prix du texte théâtral (15 000 DT) : Chadi Douier pour ” Statico ” (Syrie) et Rezgui Mallel pour ” Bahidja ” de Ziyani Chérif Ayed (Algérie)

Prix de la meilleure interprétation féminine (10 000 DT) : Amel Ben Heddou dans ” Solo ” de Mohamed Hor (Maroc) et Naouar Youssef dans ” Statico ” de Jamel Chekir (Syrie)

Prix de la meilleure interprétation masculine (10 000 DT) : Said Harrassi dans ” Solo ” (Maroc) et Samer Omrane dans ” Statico ” (Syrie)

Les Prix Parallèles


Prix UGTT de la meilleure technique théâtrale (3 500 DT) : Chawki Mchegui dans la pièce ” La jeune fille et la mort ” de Samira Bouamoud

Prix SNJT ” Najiba Hamrouni ” pour la liberté d’expression (3 000 DT) : ” Errhout ” d’Imed May

Prix de la CONECT pour la promotion et l’encouragement des jeunes promoteurs culturels (10 000 DT) : Espace Liber’thé, café culturel de Ghassen Laabidi

Prix attribué par ” les cafés Ben Yedder ” de la meilleure scénographie (3 000 DT) : ” Houryet el bahr ” d’Amir Layouni

Pour rappel, la Tunisie a été présente lors de cette édition avec 56 représentations dont 10 pièces de théâtre pour enfants en plus de 5 pièces africaines, 14 pièces arabes et 8 pièces du monde.

Ont été en lice 11 œuvres théâtrales de la Tunisie, du monde arabe et de l’Afrique : Tunisie, Egypte, Jordanie, Maroc, Syrie, Irak, Algérie, la Côte d’Ivoire et le Mali.

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À quoi ressemble une relation saine selon les experts

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Une relation saine n'arrive pas par hasard. Ça prend deux personnes, cependant imparfaites, qui s'engagent à travailler pour s'améliorer.

On a demandé à des thérapeutes, des psychologues et d'autres experts des signes qui font qu'une relation est saine. Voyez ce qu'ils avaient à dire ci-bas.

1. Vous avez des attentes réalistes par rapport à l'amour.

«Tomber en amour est facile. Rester en amour est une autre paire de manches. Les relations à long terme sont difficiles! Il y a beaucoup de montagnes et de vallées. Le fait d'anticiper les défis de relations inévitables et d'avoir un plan pour passer par-dessus ensemble (sans réagir de façon excessive) est le signe d'une relation solide.» - Michele Weiner-Davis, thérapeute et auteure de Divorce Busting.

2. Vous ne prenez pas les choses de façon personnelle


«Au lieu d'assumer le pire, les couples sains vont trouver la meilleure motivation possible dans le cas d'erreurs. Vous avez oublié de ramasser le nettoyage à sec? Vous avez oublié de mettre du gaz dans la voiture? Au lieu de penser «Elle ne s'en fait pas pour moi» ou «Il pense juste à lui», ils pensent «Même les partenaires les plus aimants peuvent faire des erreurs.» - Winifred M. Reilly, thérapeute conjugale et auteure d'It Takes One to Tango.

3. Vous agissez comme une équipe, pas comme des compétiteurs.

«Même si ça peut être bon de compétitionner dans le milieu de travail ou dans un sport, ce n'est pas sain pour les couples d'être en compétition l'un contre l'autre. Appréciez votre complicité et gardez la compétition hors de votre relation.» - Douglas C. Brooks, sexologue.

4. Vous prenez la responsabilité au lieu de blâmer.

«Chaque partenaire va reconnaître un problème et va regarder comment il aurait pu y contribuer. Il y a un problème financier? Où est-ce que j'ai trop dépensé? Les tâches ne sont pas faites? Qu'est-ce que je n'ai pas fait? Les couples sains pensent à leur contribution en premier avant de se demander où leur partenaire n'aurait pas été à la hauteur.» - Ryan Howes, psychologue.

5. Vous vous sentez en sécurité dans la relation parce que vous vous faites confiance.

«Les deux partenaires ont une confiance profonde dans la loyauté et la vérité de l'autre et ne sont pas jaloux ou suspicieux. Les couples sains se sentent aimés et ne sont pas paranoïaques. Ils savent que leur partenaire essaie de protéger la situation.» - Pepper Schwartz, professeur de sociologie et sexologue certifié.

6. Vous sortez de votre chemin pour l'autre

«Nous vivons dans une culture qui met l'emphase sur la satisfaction personnelle, mais mettre vos propres besoins en premier ou être amer à propos de mettre la priorité sur les besoins de votre partenaire n'est pas une bonne idée. Quand vous donnez vraiment à votre partenaire un cadeau émotionnel - comme d'aller souper avec votre belle-famille que vous n'adorez pas, sachez que la réciprocité est la réponse habituelle. Les gens aimants prennent soin de l'autre mutuellement.» -Weiner-Davis

7. Vous pouvez parler ouvertement à propos de tout - même les sujets sensibles.

«Le sexe, l'argent, les frustrations, le désir. Les couples sains veulent savoir ce que l'autre pense et comment il se sent même si la vérité est frustrante.» - Reilly.

8. Vous grandissez individuellement au fil du temps, et permettez à l'autre de faire de même.

«Même si vous avez aimé et apprécié votre partenaire quand vous l'avez rencontré, après des années ou des décennies, ils vont changer. Vous pouvez vous battre contre cette inévitabilité ou l'accepter. Les couples sains reconnaissent que le changement est bon et que développer son identité est un processus de toute une vie. Ils encouragent les nouveaux hobbies, les nouvelles amitiés et les nouveaux intérêts de leur partenaire. Bien sûr, c'est naturel d'avoir peur si le changement menace votre vie ou votre sens de sécurité, mais vous pouvez le communiquer et naviguer les changements ensemble. Vous avez décidé de grandir et de changer ensemble, et ça requiert un vrai partenariat.» - Howes

9. Quand vous vous chicanez, vous êtes justes.

«Ils peuvent se chicaner à propos de quelque chose d'important sans montrer un manque de respect envers l'autre. Si un de vous se crie des noms, ça veut dire qu'il n'y a pas de vraie communication. Un couple sain peut débattre de problématiques - même lever leurs voix - mais jamais se crier des insultes.» - Schwartz

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l'anglais.

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Yassine Ayari remporte les élections législatives partielles dans la circonscription d'Allemagne

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Yassine Ayari du mouvement Al-Amal a remporté les élections législatives partielles dans la circonscription d'Allemagne avec 265 voix au terme des élections qui s sont déroulées du 15 au 17 décembre 2017, rapporte la TAP.



Les élections législatives partielles qui se déroulées en Allemagne les 15,16 et 17 décembre courant ont vu la participation, au terme de ces trois jours, d'uniquement 1325 électeurs représentant un taux général de participation de 5% contre 29% durant les législatives de 2014.

Il faut rappeler que lors du premier jour du scrutin, seulement 233 votants soit 0.88% des électeurs inscrits ont participé aux votes.




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Une délégation tunisienne examine la situation des migrants tunisiens en Italie

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L’avancement du dossier des migrants tunisiens disparus en Italie, les conditions de détention des migrants irréguliers et les moyens de régulariser leur situation ont été au centre d’un entretien tenu entre le secrétaire d’Etat chargé de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Adel Jarboui et le secrétaire d’Etat italien aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale, Vincenzo Amendola.

L’entretien, qui s’est déroulé en marge d’une visite de travail effectuée, récemment en Italie, par le secrétaire d’Etat et une délégation parlementaire, a été aussi une occasion pour examiner les moyens d’ouvrir des canaux pour la migration réglementaire entre les deux pays et organiser la migration de la main d’œuvre tunisienne en Italie, a souligné un communiqué publié, samedi soir, par le ministère des affaires sociales.

Les deux responsables ont, aussi, examiné les moyens permettant de surmonter les difficultés que rencontre la communauté tunisienne à Raguse en Sicile, notamment, en ce qui concerne le versement des allocations familiales et le renouvellement des cartes de séjour, outre la recherche d’opportunités de travail pour les Tunisiens en Italie.

Le secrétaire d’Etat et la délégation parlementaire ont, également, eu un entretien avec le Préfet de Ragusa, Maria Carmela Librizzi qui a souligné que les allocations familiales seront versées aux Tunisiens vivant à Raguse au mois de janvier prochain et ce, après la réception des formulaires relatifs à la sécurité sociale.

En outre, l’accent a été mis sur la nécessité de faciliter l’intégration économique et sociale des Tunisiens qui résident en Italie.

Par ailleurs, Adel Jarboui et la délégation parlementaire ont rencontré des responsables de l’organisation internationale de la migration ainsi que des Tunisiens établis en Italie.

Quelque 307 opérations de migration non réglementaire ont été déjouées depuis le 1er janvier jusqu’au 12 décembre 2017, a souligné vendredi Romdhane Ben Amor, membre du Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES) lors d'un point de presse.

D’après les chiffres du FTDES, entre le 1er octobre 2017 et le 04 décembre 2017, 59 opérations de migration non réglementaire ont été enregistrées. Le nombre de personnes arrêtées serait de 1383 dont 2,38% sont des étrangers et 1,3% des femmes.

Romdhane Ben Amor a ajouté que selon le ministère de l’Intérieur italien 7988 migrants tunisiens ont été arrêtés entre janvier et fin novembre 2017 dont 2783 auraient émigré en octobre dernier.

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Les fumeurs seraient moins attirants que les non-fumeurs selon les chercheurs britanniques

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Si le cinéma ou encore la publicité ont souvent véhiculé une image sexy et rebelle du fumeur, dans la vraie vie il s'agirait d'une toute autre affaire!

Une récente étude, réalisée à l'Université de Bristol, soutient en effet que les fumeurs seraient nettement moins attirants aux yeux du sexe opposé que les non-fumeurs. Elle a ainsi également démontré qu'il était possible d'identifier si un individu était fumeur ou non en se basant sur son apparence physique.

Dans cette étude il a été demandé à plus de 500 participants de choisir le plus attirant entre un jumeau fumeur et un non-fumeur auprès de 23 paires de jumeaux identiques.

Notons que des prototypes de visages de jumeaux masculin et féminin créés à partir des visages des autres jumeaux ont également été utilisés dans l'expérience.

Le rapport de l'étude rappelle que les vrais jumeaux représentent des sujets privilégiés dans le sens où ils "partagent presque tout leur matériel génétique et certains aspects de leur environnement (enfance, milieu culturel, éducation), les différences qu'ils présentent peuvent être attribuées à des effets environnementaux non partagés tels que des comportements différents liés au style de vie comme le tabagisme".

"Les gens supposent que le tabagisme endommage la peau et l'apparence, mais c'est une façon très habile d'observer cela car ces jumeaux sont génétiquement identiques donc nous pouvons déterminer les facteurs génétiques impliqués dans le vieillissement.", précise également le professeur Ian Penton-Voak, spécialiste en psychologie évolutionniste et co-auteur de l'étude.

À l'issue de cette étude, la grande majorité des participants a révélé une préférence physique pour le jumeau non fumeur. Dans les 2 tiers des cas, les hommes trouvent les femmes non fumeuses plus attirantes et 68% du temps les femmes désignent les hommes non fumeurs comme étant plus séduisants.

Le rapport de cette recherche conclut que "le tabagisme peut impacter de façon négative sur l'apparence faciale, et que l'apparence faciale peut fournir des informations sur le statut fumeur ou non fumeur".

Il ajoute que les résultats de cette recherche et "en particulier ceux des prototypes qui représentent les caractéristiques faciales propres aux fumeurs et non-fumeurs", pourront être utiles pour mener des actions au service de l'évolution des comportements face au tabac.

Il reste donc à espérer que de telles recherches sensibiliseront davantage les fumeurs aux dangers sanitaires du tabagisme.

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Élection de Yassine Ayari: Victoire d'Ennahdha selon Mohsen Marzouk, avis mitigés sur les réseaux sociaux

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L'élection de Yassine Ayari lors des élections législatives partielles en Allemagne n'a pas fait que des heureux et à suscité de nombreux commentaires sur la toile.

L'un des premiers à avoir réagi, le secrétaire général de Machrou' Tounes Mohsen Marzouk a affirmé que "le résultat des élections en Allemagne est riche en enseignements politiques".

Parmi ces enseignements, Mohsen Marzouk évoque le "consensus superficiel" entre Ennahdha et Nidaa Tounes, qui a atteint ses limites selon lui ajoutant qu' "aujourd'hui, c'est le véritable candidat d'Ennahdha qui a remporté l'élection" faisant référence à Yassine Ayari.


Par ailleurs de nombreux internautes ont également commenté la victoire de Yassine Ayari sur les réseaux sociaux. Si certains y voient un juste retour des choses pour "cet enfant de la révolution", d'autres y voient surtout une faillite du système.






"Pour la fête de la révolution, un enfant de celle-ci et un frère des révolutionnaires, Yassine Ayari a remporté les élections du 17 décembre.(...)








"Maintenant, nous aurons droit à deux grandes gueules à l'ARP: Samia Abbou et Yassine Ayari!( ...)

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Wided Bouchamaoui nie être candidate à la présidence de l'Union Pour la Méditerranée

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"Je ne me présenterai pas à la présidence de l'Union pour la Méditerranée". C'est en ces termes laconiques que la présidente de l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA) a réfuté les rumeurs persistantes quant à la possibilité de se présenter à la présidence de l'Union Pour la Méditerranée.

En effet, au début du mois de décembre, plusieurs médias avaient annoncé sa candidature.

L'Union Pour la Méditerranée élira son nouveau président qui remplacera le marocain Fathallah Sijilmassi dont le deuxième mandat prendra fin en février prochain.

L’Union pour la Méditerranée est une organisation intergouvernementale qui rassemble 28 États membres de l’Union européenne et 15 pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée et dont le siège se trouve à Barcelone.

Elle a pour mission d'améliorer la coopération et le dialogue régionaux dans la région euro-méditerranéenne.

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Selon le secrétaire-général du Courant Démocrate Ghazi Chaouachi, la victoire de Yassine Ayari est un "camouflet" pour Nidaa Tounes et Ennahdha

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Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, le secrétaire-général du Courant Démocrate Ghazi Chaouachi a livré son analyse quant à la victoire de Yassine Ayari à l'élection législative partielle en Allemagne.

Selon lui, le premier enseignement de ce scrutin est "la réticence à la participation aux élections" de la part des citoyens. En effet, selon l'Instance Supérieure Indépendante des Élections (ISIE), le taux de participation à cette élection partielle n'a été que de 5%.
Cette "réticence" est à mettre à l'oeuvre des "partis politiques et de l'ISIE" selon Chaouachi.



Le deuxième enseignement à tirer de cette élection selon Ghazi Chaouachi, c'est que "les deux partis qui prétendent être les premiers au pays présentent de façon consensuelle un candidat incapable de récolter 300 voix" a-t-il affirmé avant d'ajouter: "C'est un camouflet pour ces deux partis".

Pour lui, les résultats de l'élection législative partielle démontrent "la fin" de l'hégémonie de ces deux partis et que le temps est enfin venu pour d'autres partis" de prendre le pouvoir.

Yassine Ayari du mouvement Al-Amal a remporté les élections législatives partielles dans la circonscription de l'Allemagne avec 265 voix au terme des élections qui se sont déroulées du 15 au 17 décembre 2017, devançant ainsi le candidat de Nidaa Tounes appuyé également par Ennahdha.

Un résultat mitigé selon plusieurs internautes. Si certains y voient un juste retour des choses pour "cet enfant de la révolution", d'autres y voient surtout une faillite du système.

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Youssef Chahed refuse la démission présentée par quatre ministres d'Afek Tounes

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Les 4 ministres Afek Tounes à savoir le ministre des Affaires locales et de l'Environnement Riadh Mouakher, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Faouzi Ben Abderahmane, le secrétaire d'État à la Jeunesse Abdelkadous Saadaoui, et le secrétaire d'État auprès du ministre du Commerce chargé du Commerce extérieur Hichem Ben Ahmed ont présenté lundi leur démission du gouvernement.

Une démission refusée par le chef du gouvernement Youssef Chahed a indiqué au HuffPost Tunisie, une source à la présidence du gouvernement.

Par ailleurs si Abdelkadous Saâdaoui a annoncé sa démission du parti Afek Tounes, Riadh Mouakher, Faouzi Ben Abderrahmen et Hichem Ben Ahmed ont quant à eux gelé leur adhésion.



Samedi, en marge du Conseil national extraordinaire, le parti Afek Tounes a appelé ses ministres à démissionner du gouvernement.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, Afek Tounes a indiqué refuser le contenu de la loi de Finances 2018 récemment adoptée, qui souffre "d'absence de vision économique et sociale".

Par ailleurs, le parti a affirmé que l'Accord de Carthage "s'est vidé de son contenu" ayant donné lieu à un "consensus factice qui ne sert pas l'intérêt suprême de la nation".

Quelques jours plus tôt, l'Union patriotique libre avait appelé, les formations politiques dont notamment Afek Tounes à quitter la coalition au pouvoir. Une position qui a été formulée suite à l'attitude partagée de ces derniers vis-à-vis de la loi de finance de 2018, explique la porte-parole du parti, Samira Chaouachi, dans une déclaration accordée aux médias.

En effet, la moitié des 8 élus Afek a voté pour alors que l’autre moitié s’est abstenue de voter pour contester certains articles de ladite loi.

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Présence remarquée de TUNISAIR lors de la cérémonie de clôture des Journées Théâtrales de Tunis 2017

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CONTENU DE MARQUE - Surprenant et innovant. La Compagnie Tunisair partenaire officiel des Journées théâtrales de Carthage (JTC), était présente à la cérémonie de clôture des JTC 2017 pour remettre les trophées aux vainqueurs et partager leur joie.

La compagnie aérienne a innové lors de la cérémonie des remises des trophées avec notamment la présence d’hôtesses de l'air.

D'une pierre deux coups, TUNISAIR a ainsi bénéficié d’une visibilité intéressante.

Rappelons que TUNISAIR fêtera son 70 ème anniversaire en Octobre 2018 .

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avec la star syrienne Soulef Fawakherji


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Prix de la meilleure interprétation masculine : Said Harrassi dans ” Solo ” (Maroc) et Samer Omrane dans ” Statico ” (Syrie)


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OTE: Pour 2018, les dettes représenteront 22% des dépenses publiques, un niveau record

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"Dette publique: la Tunisie va-t-elle pouvoir franchir le Mur de la dette ?" C'est le titre de la nouvelle note de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE), publiée ce lundi 18 décembre 2017. En effet, l'Observatoire, a choisi cette fois-ci de se pencher sur la question de la dette publique et des dépenses de l'État.

D'après lui, en 2018, le service de la dette atteindra un niveau record qui frôlera les 22% des dépenses publiques. Les prémices d'une crise aiguë serait perçues au cours de cette année. En effet, "l’augmentation vertigineuse de la dette publique de la Tunisie commence à se faire sentir dans le budget de l’État à travers le service de la dette, c’est-à-dire le remboursement annuel de la dette publique intérieure et extérieure, intérêts compris".

Evolutions inquiétantes

L'OTE souligne que le remboursement de la dette extérieure a explosé à partir de 2017, notamment avec la fin de la période de grâce octroyée à la Tunisie par les bailleurs de fonds étrangers. À ce propos, il a expliqué que "le service de la dette a quasiment toujours été le premier poste de dépense de l’Etat avec une moyenne de 19% des dépenses publiques sur la période 2008-2018. Alors que la part du service de la dette dans les dépenses publiques est passé de 20% en 2008 à 17% en 2011 pour se stabiliser à ce niveau jusqu’en 2016, cette part a explosé à partir de 2017, mais d’une manière assez curieuse".

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De plus, l'Observatoire a mis en exergue certaines incohérences et manoeuvres pour camoufler cet excès. En effet, il précise que la loi de finances 2017 votée fin 2016 prévoyait un service de la dette publique autour de 5,8 Mds de dinars, or "la loi de finances complémentaire 2017 votée en Décembre 2017, au même moment et donc masquée par la loi de finances 2018, ajustait ce service de la dette pour l’année 2017 à 7 Mds de dinars. Soit une différence d’estimation de 1,2 Mds de dinars !"

Explication du ministère des Finances

"Le ministère des Finances explique cette différence par le remboursement du prêt qatari, dont nous connaissions la date de remboursement depuis au moins l’événement Tunisia 2020 où une partie des promesses qataris allaient servir à rééchelonner notre dette envers le Qatar" réplique-t-il.

Le piège de la dette est-il en train de se refermer sur la Tunisie?

Appelées "le Mur de la dette", les années 2017 et 2018 correspondent au début du remboursement de tous les prêts octroyés par les bailleurs de fonds étrangers qui avaient accordé des périodes de grâce à la Tunisie pour le remboursement du principal de ses dettes, note-t-il.

L'OTE a mis en garde contre l'explosion de la charge des intérêts et du principal de la dette extérieure à rembourser à partir de 2017. "De même, à partir de la même année, nous observons également une forte augmentation des intérêts de la dette intérieure suite au vote de l’indépendance de la BCT qui a eu pour conséquence de rendre prohibitif le recours à l’endettement interne. Face à ces évolutions inquiétantes, la Tunisie va-t-elle pouvoir franchir le Mur de la dette ?" s'interroge l'OTE.

La Tunisie est classée parmi les pays à haut taux d’endettement. Selon le FMI, la dette publique atteindra 70% du PIB d'ici la fin de l'année. D'après Fitch Ratings, la dette publique demeure un des principaux handicaps économiques du pays. lEn effet, l'augmentation de la dette des institutions publiques, qui passerait de 62% du PIB en 2016 à 76% en 2024, représentent le point culminant de la dette.

LIRE AUSSI: Tunisie: Fitch Ratings met en garde contre une augmentation rapide de la dette extérieure nette


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