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Hommage à la cinéaste tunisienne Kalthoum Bornaz au Festival du film méditerranéen d'Annaba

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Elle était membre du jury lors de la précédente édition du Festival du film méditerranéen d'Annaba. La cinéaste et réalisatrice tunisienne Kalthoum Bornaz n’est plus. Elle est décédée samedi 3 septembre des suites d’une explosion de gaz à son domicile à l’âge de 71 ans. Un hommage lui sera témoigné lors de la prochaine édition du Festival, prévue finalement du 6 au 12 octobre prochain après avoir été programmée du 24 au 29 septembre 2016.

Kalthoum Bornaz est l’une des plus grandes figures du cinéma tunisien. Depuis 1968, elle a participé à de nombreuses productions en Tunisie et à l’international au poste de scripte, première assistante de réalisation et monteuse.

Elle a également pris part au montage de “Vendredi ou la vie sauvage” de G. Vergès, “Pirates” de R. Polansky et “La Barbare” de M. Darc, et comme scripte et assistante à la réalisation de “Les Magiciens” de C. Chabrol, “Jésus de Nazareth” de F.Zeffirelli, “Les Baliseurs du désert” de N. Khémir.

Après cette longue expérience de technicienne, elle a débuté une carrière de réalisatrice de courts et moyens métrages, dont “Couleurs fertiles” (1984),“Trois personnage en quête d’un théâtre” (1988), et enfin “Keswa – Le Fil perdu” en (1997), son premier long métrage.



Née le 24 août 1945 à Tunis, Kalthoum Bornaz est diplômée en littérature et en langue anglaise. Elle avait ensuite poursuivi des études de photographie cinématographique à Paris en 1968. Elle avait collaboré à la réalisation de plusieurs films internationaux avec de grands réalisateurs tels que Claude Chabrol et Christophe kieslowski.

LIRE AUSSI : Le Festival d'Annaba du film méditerranéen (FAFM) prévu du 6 au 12 octobre


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Tunisie: ALT MST Sida tire la sonnette d'alarme sur de graves discriminations envers les malades dans le milieu hospitalier

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SOCIÉTÉ- "Les hôpitaux de la mort", c'est l'intitulé du communiqué de l'Association Tunisienne de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et le sida ATL MST/Sida mettant en garde contre les discriminations dont sont victimes les personnes atteintes de VIH dans le milieu hospitalier en Tunisie.

Publié le 5 septembre, le communiqué détaille les chiffres de l'enquête de l’Observatoire VIH-Éthiques et Droits Humains (OVEDH), datant de 2015. Elle révèle que "47% des violations aux droits recueillies touchent le milieu hospitalier, notamment ceux du droit d’accès aux soins. 44% du total de ces violations concernent les personnes vivant avec le VIH et 20% de ces violations concernent les migrants, une population souffrant d’une faible prise en charge en matière de soins de santé."

LIRE AUSSI: Tunisie: La double peine des personnes séropositives entre la stigmatisation et le difficile accès aux soins


D'autres faits divers, rapportés par ATL MST/Sida, appuient ces chiffres, notamment celui d'une femme enceinte dans l'hôpital Wassila Bouguiba de Tunis:


"Ce 1er septembre, au niveau du centre de maternité Wassila Bourguiba, une maman vivant avec le VIH s’est vue refuser une admission pour accoucher. Après insistance elle a été acceptée, mais s’est retrouvée avec une grande inscription "HIV"au pied de son lit ; la même inscription qui revient sur le devant de son dossier médical, et encore sur le lit de son bébé ! La déshumanisation qui frappe les personnes vivant avec le VIH atteint des sommets. Il a été même interdit aux autres femmes partageant la chambre de cette patiente de lui porter assistance notamment pour l’aider à se changer", rapporte le communiqué en question.


ALT MST/Sida appelle le ministère de la Santé à s'atteler sur cette problématique en veillant à "l’humanisation des soins, le respect de l’anonymat et la sanction des agents qui bafouent l’éthique et les droits humains des patientes et des patients".

LIRE AUSSI: Tunisie: Prévention contre les maladies sexuellement transmissibles... Une association explique les obstacles qu'elle rencontre


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Sanctionné pour avoir agi pour le bien de tous

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C'est l'histoire effarante d'un citoyen tunisien qui décide de boucher les trous qui garnissent un parking du quartier Menzah 6 et qui se voit infliger une amende.

Le plus aberrant dans cette histoire, ce sont les agents de la municipalité qui ont débarqué, qui n'ont pas essayé de stopper les travaux, mais qui l'ont seulement incité à payer l'amende de 100dt, sous peine de la voir tripler s'il ne se presse pas. Il est donc accusé "d'exploitation de l'espace public sans autorisation".

parking menzah 6

Ce qui vient corser encore plus ce cas, c'est le fait que le parking n'appartient nullement à l'Etat, mais bien au Centre Commercial "Cité Jamil". Ali Soula, étant le propriétaire d'un espace commercial dans ladite zone, en est membre du syndic. Il a donc tout à fait le droit de réparer le sol du parking, sans autorisation, selon ses dires.

parking menzah 6

Ali Soula a indiqué, par ailleurs, au HuffPost Tunisie avoir été contacté par la municipalité de l'Ariana, et qu'il ira demain, mercredi 7 août, à la rencontre d'un représentant local.

HuffPost Tunisie a essayé de contacter les responsables municipaux, au sujet de l'amende,, mais aucune déclaration n'a pu être obtenue.

Il est à noter que cette histoire qui a fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux a été relatée dans un "groupe citoyen" sur Facebook, "On a été embêté pour vous", un groupe qui rapporte des faits et des dérives en relation avec la société et l'administration tunisiennes, et dont les membres font partie d'un mouvement citoyen spontané et bénévole, de plus en plus important.


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Gouvernement, politique, économie et avenir: Le tableau est noir pour les Tunisiens, selon une étude

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Après la rentrée scolaire, vient la rentrée politique avec des chiffres peu prometteurs annoncés par le sondage effectué par le cabinet Sigma Conseil et rendu public mercredi 6 septembre par le journal Al Maghreb.

Trois quarts des Tunisiens sont pessimistes

Les Tunisiens sont dans la majorité pessimistes: 76.6 % d'entre eux considèrent que le pays est sur la mauvaise voie.

La région de Sfax a battu le record en termes de pessimisme avec un taux 83.1 %, alors que les gouvernorats du Nord-Ouest (Béjà, Siliana, Jendouba, et le Kef) demeurent les plus optimistes, avec un taux de pessimisme de 69.9 %. Les résultats des autres régions demeurent proches de la moyenne nationale.

Ce même sondage a révélé que 81.4% des femmes tunisiennes sont pessimistes, contre 72.7 % des hommes.

Confiance accordée au gouvernement Chahed: Ni oui ni non

49.4% des sondés ont exprimé leur manque de confiance en la capacité du gouvernement de Youssef Chahed à diriger le pays lors de l’actuelle phase et ne pensent pas que le gouvernement d'Union nationale réussira à faire sortir la Tunisie de la crise.


La côte de popularité de BCE en chute


Le baromètre politique a révélé que le taux de satisfaction envers la prestation du chef de l’Etat est en permanente régression, et est de 50 %, soit le taux le plus faible depuis le début du baromètre politique en janvier 2015.

Situation économique

90% des Tunisiens estiment que celle-ci est difficile. 77% pensent que la situation sociale est très mauvaise alors que 82% des Tunisiens se félicitent de la stabilité et l’amélioration de la situation sécuritaire.

A qui les Tunisiens font ils confiance ?


C’est Neji Jalloul, qui obtient la meilleure note en matière de taux de satisfaction le plus élevé 45%, suivi par l’ancien chef de gouvernement Habib Essid avec 30% et Abdelfattah Mourou avec 35% avant Béji Caïd Essebsi 4ème, Mehdi Jomaa 5ème, Samia Abbou 6ème, Mohamed Abbou 7ème et Youssef Chahed 8ème, devançant Moncef Marzouki et Samir Dilou, ex-aequo avec 19% de taux de satisfaction.


Quelles sont les institutions dignes de confiance, selon les Tunisiens ?


C'est l’armée qui vient en tête de liste avec 98,5%, suivie par les forces de l’ordre 82,5%, les associations et la société civile 66,2%, les imams et hommes de religions 61,8%, les médias 58,7%, la présidence de la République 55,9%, le gouvernement 55,5%, les syndicats 49,6%, l’administration publique 47,4%, l’ARP 43,9% et les partis politiques 25,8.

Quelles sont les priorités des Tunisiens ?


La situation économique arrive en premier avec 26% des sondés suivie par le chômage 24,6%. Pour 13,8% il s'agit de la lutte contre le terrorisme. Pour 5,8%, c'est la hausse du pouvoir d’achat et pour 4,9%, c'est la corruption qui préoccupe les Tunisiens.

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Isabelle Dinoire, la Française première greffée du visage est morte à 49 ans

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DÉCÈS – En 2005, elle avait été la première patiente au monde à bénéficier d'une greffe du visage. Onze ans plus tard, cet été, la Française Isabelle Dinoire est décédée à l'âge de 49 ans, annonce Le Figaro mardi 6 septembre.

Privée de visage après avoir été attaquée par son labrador croisé –qui ne l'avait jamais mordue avant ça–, elle avait reçu une greffe partielle en 2005. Mais cet hiver, Isabelle Dinoire avait subi un rejet du greffon et avait perdu une partie de l'usage de ses lèvres. Par ailleurs, ses lourds traitements anti-rejet qu'elle devait prendre à vie avaient entraîné la survenue de deux cancers.

Le 27 novembre 2005, au CHU d'Amiens, plusieurs dizaines de chirurgiens, infirmières et médecins s'étaient affairés pendant une quinzaine d'heures pour réaliser cette première greffe mondiale de visage. Avec succès.

Elle apparaîtra en public pour la première fois deux mois plus tard, devant la presse du monde entier. "Depuis le jour de l'opération, j'ai un visage comme tout le monde. Je peux ouvrir la bouche et manger. Depuis peu, je sens mes lèvres, mon nez et ma bouche", déclarera-t-elle ce jour-là.

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Moncef Cheikhrouhou: Le Maghreb uni, voici le manque à gagner

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L'unification du Grand Maghreb est capable de faire augmenter la croissance annuelle de 3 points, selon Moncef Cheikhrouhou, expert en économie et professeur à HEC paris, qui s'est exprimé sur les ondes d'Express Fm.

"La complémentarité géographique entre la Libye, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc est un avantage que les touaregs ont su exploiter depuis des siècles, les touaregs faisaient du commerce en passant d'un pays à l'autre, dans le sahara des quatre pays. Le jour où les frontières ont été fermées, ils se sont mis à vendre les armes et les stupéfiants", avance-t-il.

Il précise que le coût du "non Maghreb" économique fait perdre 3% de croissance et prive d'une création de richesse chacun des 4 pays du Maghreb.

"Cette perte profite à ceux qui exportent les marchandises de façon légale ou illégale et les introduisent dans nos pays" poursuit-il.

Cheikhrouhou a appelé à trouver de nouveaux partenariats et des conglomérats économiques afin de renforcer les relations entre les pays voisins.

Pour appuyer sa thèse, il cite l'exemple de la Russie qui, se rendant compte que la politique de la guerre et des armes n'est plus génératrice de profits, a préféré se transformer en un pont reliant l'Europe de l'ouest et l'Asie.

Il a recommandé, par ailleurs aux responsables de trouver des solutions radicales aux problèmes qui sévissent dans la région de Ben Guerdane, aux frontières de la Libye, afin d’éviter que les contrebandiers et les mafieux profitent de l’anarchie.


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Tunisie: La Banque mondiale accorde un financement additionnel de 18 millions de dollars pour l'amélioration de la gestion des eaux usées

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Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé, début Septembre courant, "un financement additionnel d’un montant de 18 millions de dollars (soit 39,7 millions de dinars), destiné à la finalisation d’un système d’évacuation des eaux usées, respectueux de l’environnement dont la mise en place est capitale pour la protection des écosystèmes marins vulnérables du littoral tunisien".

Selon un communiqué, publié sur le site de la Banque Mondiale, "ce nouveau financement, alloué en faveur du Projet d’assainissement de Tunis-Nord, sera consacré à la construction d’un émissaire en mer de six kilomètres qui permettra d’acheminer les eaux usées traitées loin des côtes et d’améliorer ainsi leur dispersion et leur dilution".

"L’amélioration de l’évacuation des eaux usées en Tunisie contribuera considérablement aux efforts entrepris au niveau international pour lutter contre la pollution en Méditerranée; elle profitera aussi à la population tunisienne, qui bénéficiera concrètement d’un environnement plus sain grâce à une meilleure gestion des déchets sur le territoire national", a indiqué Eileen Murray, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie.

Ce financement additionnel "contribuera à la construction d’infrastructures essentielles, mais aussi au renforcement des capacités institutionnelles et à l’amélioration des systèmes de contrôle de la qualité de l’eau et de surveillance de l’environnement, ainsi qu’à la conception des prochains projets qui seront menés à l’appui du programme national d’amélioration de la gestion des eaux usées" affirmé le communiqué.

Approuvé en juin 2010, la date de clôture du projet d’assainissement de Tunis-Nord est prévue pour la fin de l’année 2019.

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Interférence de lumière, musique et architecture dans la Medina de Tunis

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Rarement une promenade à Tunis aura été plus agréable et plus festive que pendant INTERFERENCE.

Entre mapping, musique et expositions, les festivaliers ont été transportés dans une utopie de la médina tunisienne, nappée d'art sous toutes les formes.

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Un mariage de cultures, tant avec les artistes que les visiteurs, a plongé Tunis dans une ambiance nouvelle. Tous exprimaient leur aspiration à la liberté, à la paix, à une Tunisie joyeuse.

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Tunisiens et étrangers se sont baladés, ont contemplé les oeuvres d'art, entre Dar Lasram, Dar Ben Achour, Palais Kheireddine ou encore Al Rachidia, pour ne citer que quelques-uns de ces lieux qui ont repris vie autrement et ont ouvert leurs portes gratuitement.

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Les sites ont abrité 40 oeuvres de différents artistes, une interaction entre architecture, arts visuels, lumières, musique.
"Magique! un régal pour les yeux et pour l'esprit!" s'exclame Chadi. "Voilà un événement comme on aimerait en voir plus souvent." Il a fallu deux soirées pour Chadi pour explorer tout ce qu'offrait INTERFERENCE.

"J'ai découvert de nouvelles formes d'art, mais ce que j'ai apprécié par dessus tout, c'est ce nouveau visage de la ville de Tunis, arpentée par ces gens joyeux et paisibles!", déclare au HuffPost Tunisie, une festivalière se déclarant éblouie par "le pouvoir de l'art sur les esprits".

De la créativité et de la beauté sont nées ces belles émotions que tout le monde souhaiterait voir plus souvent.

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C'est dans ce but que les organisateurs d'INTERFERENCE œuvrent maintenant pour instaurer cet esprit dont la Medina a joui.
Leila Ben-Gacem, membre de l'équipe organisatrice, contactée par HuffPost Tunisie a exprimé sa satisfaction quant au déroulement du festival, qui, pour rappel, était entièrement organisé à zéro budget.

Elle a aussi affirmé avoir reçu des réponses positives de la part de la municipalité quant à l'idée d'instaurer un espace permanent, qui mettra en avant l'art des lumières. "Quand on se balade la nuit dans la Medina, on la sent triste, les lumières sont venues lui apporter joie et vivacité, et on aimerait que cela dure, non pas le temps d'un festival, mais pour très longtemps."

Un festival aussi beau que touchant, car chacun s'est donné comme il le pouvait. "C'est là que réside toute la beauté d'INTERFERENCE!" s'est exprimé Leila, "c'est la passion qui nous a tous alimentés!"

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Cette passionnée de la médina a aussi tenu à saluer les efforts fournis par chacun: les 120 jeunes bénévoles, étudiants et lycéens, qui se sont donnés à cœur joie de jouer les guides, invitant les visiteurs à découvrir les coins et recoins de Tunis.

Les artistes également, notamment les internationaux qui se sont déplacés à leurs frais, en amenant leurs matériels. Ainsi que tous ceux qui ont participé, de près ou de loin, à la bonne marche du festival.

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Le film "Fleur d'Alep" du réalisateur tunisien Ridha Behi en course pour la nomination aux Oscars

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Le film "Fleur d'Alep" du réalisateur tunisien Ridha Behi a été retenu dans la sélection officielle des Oscars.

Contacté par le HuffPost Tunisie, le réalisateur affirme qu'il s'agit d'une sélection officielle et non d'une présélection: "Nous sommes dans la course à la nomination" a t-il affirmé, ajoutant espérer figurer dans les 5 films nominés pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère lors de sa 89eme édition.



"Maintenant, il s'agit d'une phase de lobbying et de corps à corps" pour que le film passe les étapes de sélections a t-il indiqué.

Décerné chaque année depuis 1948, l'Oscar du meilleur film en langue étrangère a vu un seul film arabe remporter le prix: il s'agit du film "Z" du réalisateur grec Costa Gavras représentant l'Algérie.

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Tunisie- Ben Guerdane: L'UGTT met en garde contre l'instrumentalisation des contestations pour semer le terrorisme

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BEN GUERDANE- L'union générale des Travailleurs tunisiens (UGTT) a affirmé, via un communiqué publié le 6 septembre, son soutien aux revendications économiques et sociales des habitants de Ben Guerdane, tout en mettant en garde contre l'instrumentalisation des contestations pour semer le terrorisme.

"Il faut prendre au sérieux et ne pas laisser trainer, comme toujours, les revendications exprimées par les habitants et ce, loin de l'instrumentalisation politique(...) Toutefois nous exprimons notre rejet de toutes les formes de violence lors des protestations. Nous implorons les jeunes de Ben Guerdane de se montrer responsables et ne pas suivre les appels à la discorde et aux destructions des ennemis de la Nation".

Le communiqué fait notamment allusion à une éventuelle menace terroriste qui se nourrirait de ce chaos: "Soyons vigilants face aux stratégies de certains de s'introduire dans le territoire tunisien, en profitant également de la conjoncture libyenne, pour propager l'anarchie, disséminer la pensée takfiriste criminelle et attaquer par là l'entité de l'Etat", conclut le communiqué.


Il est à noter qu'une délégation de l'UGTT, présidée par son président Houssine Abbassi s'est réunie, mardi 6 septembre, avec le chef du gouvernement Youssef Chahed.

La ville de Ben Guerdane est en proie à des vives tensions marquées par la violence: Un sit-in a été lancé dans la ville de Ben Guerdane, avec l’installation d’une tente au centre ville au terme d’une marche de protestation dans la cité contre la mort récente d’un contrebandier dans la zone tampon, limitrophe de la Libye,m. Des actes de sabotage ont pris pour cible les entreprises de construction de l’autoroute Medenine-Ras Jedir.

LIRE AUSSI:

Tunisie: Sit-in ouvert et actes de destruction à Ben Guerdane suite à la mort d'un contrebandier


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UGTT-Chahed: 3 pistes pour un partenariat actif

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Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a rencontré le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT) mardi 6 septembre, dans le cadre d'une réunion de travail entre des parties gouvernementales et d'autres syndicales. D'après un communiqué de la présidence du gouvernement rapporté par la TAP, ils se sont accordés sur des pistes de déblocage concernant trois dossiers posant, actuellement, problème:

  • Faire réussir la rentrée scolaire, en trouvant des solutions aux questions en suspens afin d'éviter des situations de blocage


  • Rapprocher les vues et identifier les solutions appropriées au dossier de certaines entreprises telles que STIPE et PETROFAC, en chargeant le ministre des Affaires sociales d'y oeuvrer aux côtés des parties concernées


  • Examiner les questions liées aux équilibres financiers et aux accords déjà conclus. Une réunion prévue jeudi prochain devrait, à ce titre, aboutir à l’élaboration d’un échéancier permettant de traiter certains problèmes selon leur ordre de priorité, apprend-on de la même source.


Cette réunion intervient dans une conjoncture difficile, a indiqué, à l’issue de la rencontre, le chef du gouvernement, rappelant que l’UGTT étant l'un des principaux signataires du document de Carthage, contribuera à l'effort commun pour dépasser certains problèmes.

Un “partenariat actif” liera le gouvernement et l’UGTT, d'après Youssef Chahed qui a promis d’informer l’organisation syndicale des différentes situations et dossiers en rapport avec la situation économique et sociale et le climat général du pays.

Pour rappel, la commission administrative du syndicat général de l’enseignement secondaire a décrété le gel des cours dans tous les établissements scolaires, à partir du 21 septembre 2016, jusqu’à ce que le ministère de l’Éducation révise certaines mesures qu’elle qualifie d’”abusives” et que le ministère de la Jeunesse et des Sports honore ses engagements.

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Tunisie- Ben Guerdane: L'UGTT met en garde contre l'instrumentalisation des contestations pour semer le terrorisme


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Dans un dialogue politique libyen, la Tunisie définit sa position dans le conflit

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Une rencontre autour de la situation politique libyenne s'est tenue à Tunis les 5 et 6 septembre, sous la présidence du Chef de Mission des Nations Unies de soutien en Libye, Martin Kobler et en présence de membres du dialogue politique libyen, dont est issu le gouvernement d'union (GNA). A l'ordre du jour: les solutions aux crises politiques et sécuritaires du pays et la mise en oeuvre de l'accord inter libyen signé fin 2015 à Skhirat.

La Tunisie espère que les Libyens "surmonteront cette période difficile et critique pour bâtir les institutions d'un Etat capable d'imposer le pouvoir du droit et son pouvoir sur le territoire du pays", a déclaré à la TAP, Sabri Bachtobji, secrétaire d'Etat tunisien aux Affaires étrangères, en marge de ladite réunion.

"La Tunisie qui a toujours respecté, depuis le déclenchement de la crise libyenne, les choix du peuple libyen a eu des contacts avec tous protagonistes libyens, de toute tendance politique et idéologique, sans interférer dans les affaires libyennes", a souligné le diplomate tunisien.


Sabri Bachtobji a indiqué, également, à la même source que "la Tunisie a œuvré, en concertation avec les pays limitrophes et par le biais de sa participation aux congrès et conférences internationales et régionales, à soutenir les Libyens et faire prendre conscience aux parties internationales de l'importance de consolider les efforts de la Libye dans la restauration de sa sécurité et stabilité, partie intégrante de la paix et de la stabilité des pays voisins et de la région toute entière".

Le secrétaire d'Etat a rappelé que la Tunisie, à l'instar des pays soutenant le dialogue politique libyen, a accueilli favorablement l'accord politique libyen de Skhirat.

"La Tunisie réaffirme sa disposition pour poursuivre son soutien à toutes parties libyennes et les encourage à opter pour le dialogue afin de parvenir à un accord sur les questions fondamentales qui touchent l'avenir de la Libye", a-t-il souligné.

A rappeler que le GNA dirigé par le Premier ministre Fayez al-Sarraj s'est installé au printemps à Tripoli mais il peine encore à asseoir son pouvoir à l'échelle de tout le pays, notamment en raison de l'opposition d'une autorité politique rivale basée dans l'Est, dont des représentants seraient présents à Tunis.

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Voici ce que pensent les Tunisiens des écoles publiques en Tunisie

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A l'approche de la rentrée scolaire, une question se pose pour plusieurs parents: "devrait-on inscrire nos enfants dans une école publique ou privée?".

Les internautes tunisiens ont pris l'initiative d'y répondre sur les réseaux sociaux. Des statuts Facebook avec "Je m'appelle "Prénom Nom" et je suis le fruit de l'école (publique/privée)" puis leurs avis sur le système éducatif tunisien.

Les avis de certains sont tranchants, conseillant les parents d'inscrire leurs enfants dans des écoles privées, critiquant les écoles publiques, le programme, les enseignants et la discipline.

D'autres avis exprimaient la nostalgie par rapport à "l'école publique quand elle fut performante".

Certains ont vanté les mérites des écoles publiques et l'enseignement gratuit, le considérant comme "un luxe pour lequel des personnes sont mortes".

Et dans ce mouvement, une initiative a été lancée par un internaute, celle de faire enseigner aux enfants des matières dans leur langue natale, à savoir le dialecte tunisien.

Et enfin, de la partie, mais dans l'humour, des Tunisiens ont parodié la situation.

LIRE AUSSI:


Voici quelques avis, des différentes tendances:



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Tunisie: 7 agents de l'aéroport Tunis-Carthage arrêtés pour vol, le ministre des Transports annonce des mesures face à ce fléau

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7 mandats de dépôt ont été émis par le ministère public à l'encontre de 7 agents de l'aéroport Tunis-Carthage a affirmé le porte-parole du Tribunal de première instance, Sofiène Sliti sur les ondes de la radio Shems FM.

Soupçonnés de vols de bagages, ces agents ont été arrêtés pour "deux affaires différentes" affirme Sliti. "La première a eu lieu le 31 août, alors que la seconde a eu lieu de 1er septembre" a t-il indiqué.

Selon le porte-parole du Tribunal de première instance,"la première affaire concerne un ressortissant algérien qui a perdu la somme de 1.425 euros ainsi que d'autres papiers. Avec l'accord du ministère public, 5 agents ont été arrêtés dont deux responsables et 3 agents d'entretiens qui sont en détention" et passeront devant la chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis pour vol.

"La deuxième affaire, en date du 1er septembre, concerne le dépôt de plaintes de la part de nombreux fonctionnaires et voyageurs suite au vol de leurs bagages à l'aéroport Tunis-Carthage" a indiqué Sofiène Sliti.

Concernant cette affaire, 4 personnes ont été arrêtées. Deux d'entres elles ont été relâchées après enquête alors que deux autres ont été placées en détention.

Le ministre des Transports annonce des mesures

De son côté, le ministre des Transports Anis Ghédira a affirmé sur la chaine TNN que des mesures ont été prises afin d'éviter que de tels vols ne se répètent. Pour ce faire, "les opérations de surveillance ont été multipliées au niveau de l'aéroport" a-t-il indiqué.

"Nous avons pris la décision que, pour chaque avion, le vidage et le remplissage des soutes, sera faite sous le regard d'un agent de contrôle" a indiqué le ministre des Transports.

Enfin selon Anis Ghédira: "Tout agent suspecté de vol ou ayant une plainte déposée à son encontre pour vol, sera interdit d'entrée à l'aéroport".

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Tunisie: Découvrez la liste officielle des films en compétition dans Les Journées Cinématographiques de Carthage 2016

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CINÉMA- Les organisateurs des Journées Cinématographiques de Carthage 2016, ont annoncé la sélection officielle des 13 films tunisiens en compétition, pour la 27 édition. Ils sont répartis selon quatre catégorie.

Dans la catégorie: Longs métrages


  • "Chouf " de Karim Dridi


  • "Thala, mon amour" de Mehdi Hmili


  • "Zeineb n’aime pas la neige"de Kaouther Ben Hnia


  • "Demain dès l’aube"de Lotfi Achour


Catégorie: le Prix de la 1ère œuvre ( Prix Tahar Chriaa) 

  • "The last of us (AkherwahedFina)"de Alaeddine Slim


  • "Hedi ( NhebekHedi )"de Mohamed Ben Attia



Dans la catégorie: Courts métrage


  • "La laine sur le dos» de Lotfi Achour


  • "Talik"de Kaies Zaied



  • "Lila kalba"de Emna Bouyahia


  • "Les tisseuses de Chaamni" de Naoufel Saheb Ettabaa



Dans la catégorie: Carthage Cinépromesse


  • "Chmendifir"de Houda Mhadhebi


  • "Zone" de Tayssir Mathlouthi


  • "Rouge sur blanc" de Raya Bouslah


Le jury

Le Mauritanien Abderrahmane Sissako sera président du jury de la compétition des longs-métrages.

La Burkinabée Maïmouna N’Diaye présidera, quant à elle, celui des courts-métrages.

Maïmouna N’Diaye, détentrice du prix de la meilleure actrice aux JCC 2015, sera à la tête de la compétition des films émergents. Une section qui se poursuivra à la demande des étudiants des instituts supérieurs de cinéma. En plus des trois films tunisiens, d’autres de 36 pays hôtes des JCC participeront à cette compétition qui sera ouverte aux réalisateurs émergents.

Au programme!

Présentant les grandes lignes de cette édition, Ibrahim Letaief, directeur des JCC 2016, avait annoncé que la cérémonie d’ouverture verra la diffusion de “Fleur d’Alep” de Ridha Béhi avec, dans le rôle principal, l'actrice tunisienne Hend Sabri. Un film en lice pour la nomination aux Oscars.

La journée du 29 octobre sera marquée par la célébration du 50ème anniversaire des JCC, le plus ancien des festivals arabes et africains dont la date de création remonte à 1966.

La diffusion des films en compétition sera interrompue lors de cette journée pour céder la place à une rétrospective des films primés lors des précédentes éditions ainsi qu’aux conférences et rencontres prévues à cette occasion.

Quatorze villes du pays verront durant la même journée, la diffusion de “L’orchestre des aveugles” du marocain Mohamed Mouftakir (Tanit d’Or 2015).

Les JCC 2016 rendront hommage à deux cinéastes, l’Egyptien Youssef Chahine et l‘Iranien Abbas Kiarostami. Seront, notamment, invités des artistes ayant joué le rôle principal dans les films de Youssef Chahine (1926-2008).


LIRE AUSSI:

Tunisie: Découvrez les grandes lignes des Journées Cinématographiques de Carthage 2016


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43 photos célébrant la force des femmes au moment de l'accouchement

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Peu importe les circonstances, un accouchement n’est jamais une mince affaire. Cet événement demande une force physique et mentale incroyable à la mère, tentant tant bien que mal de trouver son souffle, contraction après contraction.

Nous avons l’habitude d’aborder l’accouchement comme une épreuve en soulignant la souffrance et les difficultés qui peuvent être rencontrées. Nous avons rarement le réflexe de parler du sujet à l’envers, en célébrant la fougue dont doivent faire preuve ces mères en devenir à ce moment figurant aisément parmi les plus importants de leur existence, mais où elles sont aussi le plus vulnérables.

Découvrez 43 superbes clichés rendant hommage à la force physique et mentale des femmes au moment de l'accouchement dans la galerie ci-dessous :



Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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Paris:Plusieurs gardes à vue après la découverte d'une voiture remplie de bonbonnes de gaz à Paris

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FRANCE- Plusieurs personnes ont été placées en gardes à vue après la découverte d'un véhicule contenant au moins six bouteilles de gaz (dont cinq pleines), non loin de la cathédrale de Notre Dame à Paris, rapporte ce mercredi 7 septembre le quotidien français Le Figaro.

L'enquête a été confiée à la section terroriste de la Brigade criminelle et à la DGSI, renseigne encore le quotidien, précisant que "le véhicule suspect, de marque Peugeot 607 et dénué de toute plaque d'immatriculation, était stationné Quai de Montebello, dans le Ve arrondissement". Plutôt rassurant, les bonbonnes n'étaient reliées à aucun détonateur ni système de mise à feu, ce qu'une source porche du dossier a confirmé à L'Express. C'est dans la soirée de dimanche à lundi que les enquêteurs, alertés par un riverain, ont fait cette étrange découverte, le véhicule ayant les clignotants activés.

Toujours selon Le Figaro, plusieurs personnes étaient en garde à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte pour "association de malfaiteurs terroristes criminelle". Six personnes ont été interpellées, dont une femme fichée S, affirme de son côté la chaine d'info française i-Télé. Pour sa part, l'AFP indique que deux personnes sont en garde à vue, quatre personnes ayant été remises en liberté.





Selon France Info, il s'agit d'un couple originaire du Loiret qui a été interpellé hier près d'Orange, dans le Vaucluse. "Le couple est connu des services de police", détaille la radio.





L'hypothèse d'un attentat à la voiture piégée est prise très au sérieux par les services anti-terroristes. Patrick Clavar, patron de la DGSI, s'est récemment dit "persuadé" que Daech utilisera ce mode opératoire. "Dès qu'ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, [les terroristes] pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts", avait-il prédit.

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Emprunt: La Banque Centrale doit apprendre à dire stop, selon un économiste

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A l'heure où les prévisions économiques se bousculent et où les spéculations se font timides au même rythme que les recommandations pour la sortie de crise, des économistes comme Hechmi Alaya pointent du doigt la sphère bancaire et pour cause, l’indépendance de la banque centrale ne serait que formelle selon lui.

Lors d’une interview accordée à Express Fm, mercredi 7 septembre, l’économiste et universitaire Hechmi Alaya a déclaré que la Banque Centrale continue de prêter de l’argent indirectement à l’Etat et ce, à travers les banques.

"Dans une démocratie, le gouvernement n’a pas le droit de recourir directement à la Banque Centrale pour lui emprunter de l’argent. Mais en Tunisie, l’Etat contourne ce principe en empruntant aux banques qui elles, empruntent à la Banque Centrale et c’est ainsi que les billets sont imprimés", lance-t-il.

Les banques à court de liquidité

Le spécialiste explique qu’étant donné que les banques prêtent à l’Etat, elles ont de moins en moins de liquidité. C’est le début du cercle vicieux, les banques vont emprunter à la Banque Centrale qui les alimentent en liquidité sans plafond,

"Chaque mardi, les banques vont emprunter de l’argent à la Banque Centrale et les rembourser le mardi d’après. La semaine dernière les banques ont emprunté 7500 millions de dinars à la BCT" précise-t-il.

Importante masse monétaire en circulation


Selon Alaya, la masse considérable d’argent en circulation est causée, justement par ce cercle vicieux de prêts de la Banque Centrale aux banques.

"La quantité de monnaie fiduciaire en circulation a atteint les 10 mille millions de dinars soit le double d’il y a 6 ou 7 ans " souligne-t-il.

Planche à billets : Attention aux risques

L’économiste explique qu’alors que la quantité de monnaie en circulation augmente, les marchandises, la richesse et la production stagnent. La production n’a pas dépassé les 20% et c’est ce déséquilibre qui provoque l’inflation.

La planche à billets est donc en marche en Tunisie et en accélération vue la morosité de la situation. Toutefois, selon Alaya le problème étant que les banques en empruntant de l’argent ne prêtent pas aux particuliers, aux entreprises et aux porteurs de projets, elles prêtent à l’Etat.



La Banque Centrale doit apprendre à dire STOP

L'économiste rappelle que le fait d'imposer aux banques en leur prêtant de l’argent, de prêter à leur tour aux particuliers et aux entrepreneurs fait partie des prérogatives de la BCT.

"Le pouvoir financier de la banque centrale peut imposer aux banques de ne pas prêter seulement à l’Etat, c’est la loi de l’indépendance de la BCT, que nous avons votée qui le dispose ", conclut-il.

Pour rappel, d'autres économistes à l'instar d'Achraf Ayedi et Nader Hadded ont proposé des solutions de sortie de la crise économique. Ce dernier a proposé de changer la monnaie tunisienne par une autre monnaie afin de lutter contre la corruption et le terrorisme, Nader Hadded a, quant à lui, proposé, la mise en place d’une loi obligeant les Tunisiens à payer par chèques ou cartes bancaires, les achats ou prestations de plus de 1000 dinars.


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Environnement- Ce projet initié à Azmour et qui devrait être lancé ailleurs

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L'association "Environnement Azmour", en partenariat avec la municipalité de la ville, la société civile et les citoyens, a lancé le projet "contenants à ordures muraux".

Le projet consiste en l'installation d'une boite en acier, encastrée au niveau des clôtures des maisons: 114 contenants ont été agencés jusqu'à présent, sur les 540 logements de cette petite ville.

azmour

azmour

Selon le président de l'association Borhene Kadhy, lors de son intervention dans une émission de "Radio Med", le projet est coûteux, une boite peut en effet valoir 120dt.

boite acier

Toujours selon le président de l'association, le projet qui a été initié en 2014 avance plutôt bien, compte tenu des moyens disponibles. Son taux de réalisation est de 20%, et ce grâce aux contributions des citoyens.



Une initiative pour parer à l'entassement des sacs poubelles sur les trottoirs et dans les rues, qui a ravi adultes et enfants.

Dans une vidéo tournée par l'association en question, les habitants d'Azmour se disent contents de ne plus voir les ordures éparpillées devant leurs maisons. Ils ont aussi affirmé l'engagement des agents de la municipalité.

Dans un reportage diffusé sur "Al Watania 1", les habitants ont, également, salué cette initiative, témoignant des résultats immédiats qu'elle a apportés.



Lors de la journée de présentation dudit projet, un slogan s'affichait en arrière-plan: "L'Homme n'a pas besoin de rues propres pour être civilisé, mais les rues ont besoin de citoyens civilisés pour être propres".

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Découvrez le Festival International du Film des Droits de l'Homme de Tunis à travers ces films (VIDÉOS)

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CINÉMA- La 4ème édition du Festival International du Film des Droits de l'Homme de Tunis se déroule du 6 au 10 septembre. Au programme, plusieurs films projetés aussi bien dans la capitale que dans les régions et dans la prison de Messadine à Sousse.

Cette édition est marquée par les sujets brûlants de l'actualité: terrorisme, conflit libyen et syrien...

Trois catégories ont été créées pour les films en compétition officielle: Le meilleur long-métrage, le meilleur court-métrage et le meilleur film sur les droits des femmes.

Présidé par Robert J. Landy, professeur de théâtre éducatif et de psychologie appliquée, le jury des longs-métrages est composé du cinéaste et metteur en scène Moncef Dhouib, de Emna Guellali, directrice du bureau de Tunis de Human Rights Watch et de Ghassen Amami, cinéaste et militant.

Quant au jury des courts-métrages et des films des droits de la femme, il est présidé par Bouraia Marzouk, actrice franco-tunisienne, avec le cinéaste et acteur tunisien Fares Naanaa, Ahlem Belhaj, membre du bureau exécutif de l'Association tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD), pédopsychiatre et professeure à la Faculté de Médecine de Tunis et la documentariste libanaise Zeina Daccache.

Voici les bandes d'annonces de quelques films:

"Lost in Tunisia" du cinéaste et réalisateur tunisien Elyes Baccar

Fondateur du festival et directeur des trois éditions précédentes, Elyes Baccar a laissé sa place cette année à Kamel Ben Ouanès, universitaire et critique du cinéma. Il marque sa présence autrement à travers ce film.



"Libya In Motion"

Des courts-métrages ont été réalisés au cours des 3 dernières années par des réalisateurs libanais et produits en collaboration avec le consulat britannique et régis par "Scottish Documentary Institute", en partenariat avec le "Advanced Institute of Art Techniques" de Tripoli





"The crossing" de George Kurian

George Kurian est un réalisateur de documentaires et photojournaliste actuellement basé à Istanbul. Il a vécu et travaillé en Afghanistan et en Égypte, il a travaillé également sur la Syrie, l'Irak, l'Iran, la Turquie et l'Asie du sud avec une série de documentaires sur les trajectoires et les tournants de ceux qui ont vécu dans ces zones de crise.



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