Des centaines de personnes ont manifesté jeudi "contre le terrorisme" à Tataouine, dans le sud de la Tunisie, au lendemain de la mort de quatre gendarmes dans une opération sécuritaire, a constaté un correspondant de l'AFP.
Rassemblés devant le gouvernorat, les manifestants ont brandi des pancartes proclamant notamment "Unis contre le terrorisme".
Après avoir entonné l'hymne national, ils ont entrepris une marche en scandant divers slogans comme "Terrorisme dehors" et rendu hommage aux "martyrs".
Deux officiers et deux agents de la Garde nationale sont morts mercredi lorsqu'un jihadiste a actionné sa ceinture d'explosifs à El Mouana, dans le gouvernorat de Tataouine. Un autre jihadiste présumé a été tué.
Quelques heures plus tôt, une opération sécuritaire avait eu lieu à Mnihla, au nord-ouest de Tunis, lors de laquelle deux jihadistes présumés ont été abattus et 16 autres arrêtés.
Selon le ministère de l'Intérieur, "des kalachnikovs, des grenades, des pistolets et des munitions" ont été saisis. "Venus de diverses régions", ces suspects "s'étaient rassemblés dans la capitale pour préparer des opérations terroristes simultanées", a ajouté ce ministère sans autres détails.
Les autorités tunisiennes ont en revanche précisé que ce coup de filet avait permis d'obtenir des informations sur la présence, près de Tataouine, "d'un groupe terroriste retranché dans des maisons abandonnées".
La Tunisie fait face depuis sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance jihadiste armée et a été le théâtre en 2015 de trois attentats majeurs revendiqués par le groupe extrémiste Etat islamique (EI) qui ont fait 72 morts.
Le 7 mars, des dizaines de jihadistes armés ont attaqué des installations sécuritaires à Ben Guerdane, ville frontalière de la Libye et située à une cinquantaine de km de Tataouine. 13 membres des forces de l'ordre, sept civils et 55 extrémistes ont été tués.
Ces attaques inédites n'ont pas été revendiquées mais visaient selon Tunis à créer un "émirat" de l'EI dans le pays.
Les autorités annoncent régulièrement le démantèlement de cellules "terroristes" --une trentaine depuis le début de l'année-- selon le ministère de l'Intérieur. La Tunisie compte par ailleurs des milliers de ressortissants dans les rangs d'organisations extrémistes en Irak, en Syrie et en Libye, ce qui en fait un des principaux pays touchés par le phénomène.
Rassemblés devant le gouvernorat, les manifestants ont brandi des pancartes proclamant notamment "Unis contre le terrorisme".
Après avoir entonné l'hymne national, ils ont entrepris une marche en scandant divers slogans comme "Terrorisme dehors" et rendu hommage aux "martyrs".
Deux officiers et deux agents de la Garde nationale sont morts mercredi lorsqu'un jihadiste a actionné sa ceinture d'explosifs à El Mouana, dans le gouvernorat de Tataouine. Un autre jihadiste présumé a été tué.
Quelques heures plus tôt, une opération sécuritaire avait eu lieu à Mnihla, au nord-ouest de Tunis, lors de laquelle deux jihadistes présumés ont été abattus et 16 autres arrêtés.
Selon le ministère de l'Intérieur, "des kalachnikovs, des grenades, des pistolets et des munitions" ont été saisis. "Venus de diverses régions", ces suspects "s'étaient rassemblés dans la capitale pour préparer des opérations terroristes simultanées", a ajouté ce ministère sans autres détails.
Les autorités tunisiennes ont en revanche précisé que ce coup de filet avait permis d'obtenir des informations sur la présence, près de Tataouine, "d'un groupe terroriste retranché dans des maisons abandonnées".
La Tunisie fait face depuis sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance jihadiste armée et a été le théâtre en 2015 de trois attentats majeurs revendiqués par le groupe extrémiste Etat islamique (EI) qui ont fait 72 morts.
Le 7 mars, des dizaines de jihadistes armés ont attaqué des installations sécuritaires à Ben Guerdane, ville frontalière de la Libye et située à une cinquantaine de km de Tataouine. 13 membres des forces de l'ordre, sept civils et 55 extrémistes ont été tués.
Ces attaques inédites n'ont pas été revendiquées mais visaient selon Tunis à créer un "émirat" de l'EI dans le pays.
Les autorités annoncent régulièrement le démantèlement de cellules "terroristes" --une trentaine depuis le début de l'année-- selon le ministère de l'Intérieur. La Tunisie compte par ailleurs des milliers de ressortissants dans les rangs d'organisations extrémistes en Irak, en Syrie et en Libye, ce qui en fait un des principaux pays touchés par le phénomène.
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