Ayant perdu plus d'une vingtaine de sièges au profit du bloc d’Al Horra –lui-même formé par des membres dissidents de Nida– les députés du bloc de Nida Tounes ont exprimé leur intention d’œuvrer pour la récupération de l’emplacement d’antan de leur bloc au sein du Parlement. Ainsi, le bloc de Nida Tounes a validé l’adhésion de trois députés démissionnaires de l’Union patriotique Libre.
Cette décision a déclenché une grande crise au sein de la coalition des partis au pouvoir après la violente réaction de Slim Riahi, président de l’UPL.
Afin de limiter les dégâts, le chef du mouvement d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, s’est rendu, dans la journée d’hier, au bureau de Slim Riahi afin de le dissuader de quitter le Quartet au pouvoir.
A l’issue de cette rencontre, Ghannouchi a déclaré que l’UPL ne quittera pas la coalition des partis au pouvoir tout en expliquant qu’il est tout à fait normal qu’une coalition se heurte, par moment, à des désaccords pareils.
Toutefois, et si Rached Ghannouchi a réussi à limiter les dégâts de l’UPL, personne n’a rien pu faire pour Nida Tounes qui reprend sa crise après l’incident de l’adhésion des trois députés en question. Quelques heures après le déclenchement de l’affaire, Ridha Belhadj a présenté sa démission du poste de président du comité politique de Nida, quelques mois seulement après avoir quitté son poste de directeur de cabinet présidentiel afin de se consacrer entièrement et exclusivement à ses responsabilités partisanes.
Une démission qui, dans un premier temps, n’a pas été communiquée. Il aura fallu attendre presque quarante-huit heures pour voir les dirigeants de Nida réagir.
Sofiene Toubel, le nouveau président du bloc de Nida Tounes au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, est intervenu sur les ondes de Shems FM pour mettre les points sur les i. Répondant, implicitement, aux accusations de Slim Riahi, le député a indiqué que Ridha Belhadj lui avait lui-même présenté l’homme d’affaires controversé Chafik Jarraya.
En ce qui concerne les adhésions en question, Sofiene Toubel a expliqué que les trois députés concernés ont pris la décision de rejoindre le bloc de Nidaa bien avant que ne se tienne la réunion de la coalition des partis au pouvoir. Une décision spontanée qui n’a jamais été la conséquence d’une quelconque pression ou négociation, toujours selon le président du bloc parlementaire de Nida Tounes.
Sofiene Toubel n’a pas manqué de répondre aux accusations du président du bloc de l’UPL, Tarek Fettiti, qui a affirmé que les adhésions des trois députés ont été achetées par des sommes astronomiques, en assurant que les députés concernés ont décidé de porter plainte contre tous ceux qui leurs portent ces accusations.
Force est de constater que la crise qui a commencé par toucher le Quartet au pouvoir est aujourd’hui devenue une réelle menace pour l’équilibre, récent, instauré au sein de Nida Tounes. Le départ de Ridha Belhadj, bien qu’il ne soit que partiel, risque en effet d’amener le mouvement à revivre des moments difficiles semblables à ceux qu’il a vécu au cours de l’année dernière.
Cette décision a déclenché une grande crise au sein de la coalition des partis au pouvoir après la violente réaction de Slim Riahi, président de l’UPL.
LIRE AUSSI: Chafik Jarraya revient sur la scène avec une nouvelle polémique
Afin de limiter les dégâts, le chef du mouvement d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, s’est rendu, dans la journée d’hier, au bureau de Slim Riahi afin de le dissuader de quitter le Quartet au pouvoir.
A l’issue de cette rencontre, Ghannouchi a déclaré que l’UPL ne quittera pas la coalition des partis au pouvoir tout en expliquant qu’il est tout à fait normal qu’une coalition se heurte, par moment, à des désaccords pareils.
Toutefois, et si Rached Ghannouchi a réussi à limiter les dégâts de l’UPL, personne n’a rien pu faire pour Nida Tounes qui reprend sa crise après l’incident de l’adhésion des trois députés en question. Quelques heures après le déclenchement de l’affaire, Ridha Belhadj a présenté sa démission du poste de président du comité politique de Nida, quelques mois seulement après avoir quitté son poste de directeur de cabinet présidentiel afin de se consacrer entièrement et exclusivement à ses responsabilités partisanes.
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Une démission qui, dans un premier temps, n’a pas été communiquée. Il aura fallu attendre presque quarante-huit heures pour voir les dirigeants de Nida réagir.
Sofiene Toubel, le nouveau président du bloc de Nida Tounes au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, est intervenu sur les ondes de Shems FM pour mettre les points sur les i. Répondant, implicitement, aux accusations de Slim Riahi, le député a indiqué que Ridha Belhadj lui avait lui-même présenté l’homme d’affaires controversé Chafik Jarraya.
En ce qui concerne les adhésions en question, Sofiene Toubel a expliqué que les trois députés concernés ont pris la décision de rejoindre le bloc de Nidaa bien avant que ne se tienne la réunion de la coalition des partis au pouvoir. Une décision spontanée qui n’a jamais été la conséquence d’une quelconque pression ou négociation, toujours selon le président du bloc parlementaire de Nida Tounes.
Sofiene Toubel n’a pas manqué de répondre aux accusations du président du bloc de l’UPL, Tarek Fettiti, qui a affirmé que les adhésions des trois députés ont été achetées par des sommes astronomiques, en assurant que les députés concernés ont décidé de porter plainte contre tous ceux qui leurs portent ces accusations.
Force est de constater que la crise qui a commencé par toucher le Quartet au pouvoir est aujourd’hui devenue une réelle menace pour l’équilibre, récent, instauré au sein de Nida Tounes. Le départ de Ridha Belhadj, bien qu’il ne soit que partiel, risque en effet d’amener le mouvement à revivre des moments difficiles semblables à ceux qu’il a vécu au cours de l’année dernière.
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